Balder Ex-Libris - Bardèche MauriceReview of books rare and missing2024-03-16T01:56:42+00:00urn:md5:aa728a70505b2fae05796923271581c2DotclearBardèche Maurice - Petite histoire de Défense de l'Occidenturn:md5:b2955e41715054ddc771fedeac17a4152017-11-28T00:21:00+00:002021-11-28T00:32:25+00:00balderBardèche MauriceEuropeFrance <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Bardeche_Maurice_-_Petite_histoire_de_Defense_de_l_Occident.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bardèche Maurice</strong><br />
Ouvrage : <strong>Petite histoire de Défense de l'Occident</strong><br />
Année : 1977<br />
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Sous ce titre que je reproduis sans changement, notre cher ami Jacques Poillot qui fut Je premier rédacteur en chef de Défense de l'Occident de 1952 à 1960, a raconté tes débuts de notre revue. La plupart de nos abonnés et de nos lecteurs d'aujourd'hui n'ont pas connu cette période de son existence. J'ai pensé que cette évocation pourrait les intéresser. Le nom de Jacques Poillot a rarement figuré dans nos sommaires, mais on y trouve souvent le nom de Jacques Mayenne, pseudonyme dont il signait ses articles. Il n'apparaît pas non plus sur la couverture où mon nom n'est pas mentionné également, ni celui de ceux qui ont eu le dévouement et l'amitié de m'assister après lui, avec la même fonction. J'ai voulu garder ainsi à Défense de l'Occident son caractère d’œuvre collective : les collaborateurs de Défense de l'Occident sont tous au même rang des défenseurs des mêmes principes et des mêmes vérités. <strong>...</strong></p>Bardèche Maurice - Histoire des femmes Tome 2urn:md5:76a32d47a5b4cdc06cdcfb38a54eca1d2017-11-27T23:27:00+00:002021-11-28T00:06:50+00:00balderBardèche MauriceFemmes <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Bardeche_Maurice_-_Histoire_des_femmes_Tome_2.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bardèche Maurice</strong><br />
Ouvrage : <strong>Histoire des femmes Tome 2</strong><br />
Année : 1968<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook3/Bardeche_Maurice_-_Histoire_des_femmes_Tome_2.zip">Bardeche_Maurice_-_Histoire_des_femmes_Tome_2.zip</a><br />
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Introduction. L'histoire des femmes ne se superpose pas à l'histoire de l'humanité comme un vêtement épouse un corps. Des événements qui furent capitaux pour les hommes n'ont apporté aucun changement à la vie des femmes : et inversement des affaissements progressifs ou des modifications insensibles qui nous apparaissent à peine comme des événements de l'histoire ont été pour elle~ lourds de conséquences. La prise de la Bastille n'est pas une date de l'histoire des femmes tandis que l'invention de la machine à écrire en est une. Enfin, certains changements transforment profondément l'histoire des hommes et celle des femmes : par exemple l'apparition de la société industrielle. En général, l'histoire des femmes est un assez bon révélateur parce qu'elle retient surtout les modifications qui touchent les structures. La femme est indifférente aux fanfares : elle ne réagit qu'à l'essentiel, le ravitaillement, le porte-monnaie, la sécurité du domicile, la paix. Avec elle, on est débarrassé non seulement de Fontenoy et d'Austerlitz, de l'histoire-bataille et de l'histoire-discours, mais aussi de l'histoire-cortège, de l'histoire-penseur, de l'histoire-chapelle, de l'histoire- procès. On voit les grands étages du panorama qui représente l'histoire des hommes. Or, voici ce qu'on aperçoit. Le monde moderne est né d'une double défaite ou si l'on préfère d'une double destruction. Pas celles que l'on croit, du christianisme et du capitalisme. Mais de destructions plus graves, plus essentielles, plus profondes, d'effondrements qui expliquent peut-être la crise actuelle de l'humanité. Je ne sais ce qu'il faut penser du « poème » de Bachofen, de ce règne universel des femelles à l'origine de l'histoire des hommes. Cette magnifique fresque biologique n'est peut-être qu'une rêverie. Mais ce que nous montre la carte du monde aux temps que nous pouvons connaître, ce sont deux immenses masses patriarcales, deux grands océans de puissance et d'ordre, deux continents de civilisation, aujourd'hui également engloutis ou, du moins, submergés. <strong>...</strong></p>Bardèche Maurice - Histoire des femmes Tome 1urn:md5:1448e9dde255758e62f6b651518c524d2017-11-27T23:25:00+00:002021-11-28T00:04:48+00:00balderBardèche MauriceFemmes <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Bardeche_Maurice_-_Histoire_des_femmes_Tome_1.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bardèche Maurice</strong><br />
Ouvrage : <strong>Histoire des femmes Tome 1</strong><br />
Année : 1968<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook3/Bardeche_Maurice_-_Histoire_des_femmes_Tome_1.zip">Bardeche_Maurice_-_Histoire_des_femmes_Tome_1.zip</a><br />
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Introduction. L'histoire des femmes est bien difficile à faire quand on entreprend de remonter au-delà des annales laissées par les hommes. On a peu de moyens de corriger la version presque toujours virile que la tradition nous donne des rapports sociaux. Et l'on a pourtant de nombreuses raisons de la mettre en doute. Les sociétés qu'on appelle primitives nous sont de peu de secours. Elles présentent des systèmes de vie passablement contradictoires. Et les ethnologues nous invitent en outre à être sur nos gardes : car on a souvent pris pour des formes de vie primitive et conformes à la nature des mœurs de sociétés qui étaient en réalité décadentes ou au contraire pétrifiées par un traditionalisme rigoureux. Les théoriciens se livrent sur un front immense une bataille acharnée. C'est une guerre de siège. Chacun se protège par un fourmillement d'exemples que l'adversaire détruit patiemment un par un en montrant qu'ils ne prouvent rien. De ce fourmillement de petits faits, on peut retenir toutefois quelques impressions d'ensemble qui nous protégeront tout au moins de certains préjugés admis en ce domaine. <strong>...</strong></p>Bardèche Maurice - Qu'est-ce que le Fascisme ?urn:md5:79f82bd3eb923abf655dff6cf9077aec2016-11-23T00:30:00+00:002016-11-23T00:41:15+00:00balderBardèche MauriceAllemagneEgyptEuropeFascismeFührerItalieMagicReligionRomeSouth AmericaTroisième Reich <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img3/Bardeche_Maurice_-_Qu_est-ce_que_le_Fascisme.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bardèche Maurice</strong><br />
Ouvrage : <strong>Qu'est-ce que le Fascisme ?</strong><br />
Année : 1961<br />
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Enquête sur le fascisme. Je suis un écrivain fasciste. On devrait me remercier de le reconnaître : car c'est au moins, un point établi dans un débat dont les éléments se dérobent. Personne, en effet, ne consent à être fasciste. La Russie soviétique qui vit sous le régime du parti unique et de la dictature policière n'est pas un pays fasciste, c'est même, paraît-il, tout le contraire. Le gouvernement hongrois qui fait tirer les tanks contre les ouvriers et traduit les grévistes en Cour martiale n'est pas non plus un gouvernement fasciste, il défend simplement le pouvoir du peuple. <strong>...</strong></p>Bardèche Maurice - Sparte et les sudistesurn:md5:b9ec1a465e18cc9dd6f38742bee319ba2012-07-29T12:23:00+01:002014-05-07T20:43:15+01:00balderBardèche MauriceAllemagneFascismeFranceItalieTroisième Reich <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Bardeche_Maurice_-_Sparte_et_les_sudistes_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bardèche Maurice</strong><br />
Ouvrage : <strong>Sparte et les sudistes</strong><br />
Année : 1969<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Bardeche_Maurice_-_Sparte_et_les_sudistes.zip">Bardeche_Maurice_-_Sparte_et_les_sudistes.zip</a><br />
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C'est peut-être un grand malheur de ne pas allumer les lampions quand les autres les allument. Je n'ai pas sorti mes drapeaux pour la victoire des démocraties. Je me sentais en quarantaine : il me semblait que toute une partie de moi-même avait été vaincue. Je suis resté depuis ce temps un étranger parmi les hommes de mon temps. Le monde qui se construisait sous mes yeux, il me semblait qu'il opprimait ce qui, en moi, me paraissait le plus vivace. Celte répulsion s'étendait à beaucoup de choses. Je détestais le plastique, la publicité, le chewing-gum. plus tard je m'habituai mal à certains ornements en nylon et au chandail qui devint le costume ordinaire des ecclésiastiques. Il ne me venait pas à la pensée que ces répugnances pussent être étrangères l'une à l'autre. On m'avait imposé une religion et je refusais les eaux du baptême : et en même temps que les eaux du baptême, la gandhoura, le fez, les babouches qu'il fallait désormais porter. Des milliers d'hommes étaient comme moi et regardaient avec suspicion le nouvel uniforme du croyant. C'est qu'en effet, le tournant du XXe siècle avait été marqué par une guerre de religion, cela, nous le savions tous. Mais nous ne savions pas bien ce qu'était une guerre de religion. Nous croyions, en nous référant à ce qu'on appelait dans le passé « guerre de religion », que l'objectif était d'extirper l'hérésie, que cela n'allait pas au-delà de la destruction des temples et du bûcher des pasteurs, résultats qui furent généralement supportés avec patience. Nous ne savions pas, parce que nous ne faisions référence qu'à notre propre histoire, que la victoire d'une religion est aussi la victoire d'un Koran et l'instauration d'une certaine optique qui colore toutes choses : non seulement la politique, mais les moeurs, les habitudes, les jugements qu'on porte sur les choses, en un mot, toute la vie. En proclamant le triomphe d'une certaine religion, il a donc fallu détruire non seulement les structures, mais plus profondément une certaine manière d'être. Et l'étendue et la portée de ces destructions ont été peu aperçues en général. Car l'hérésie avait des racines, un certain mode de sensibilité, une certaine prédisposition de l'être humain qu'il a fallu, en même temps qu'on détruisait l'hérésie, changer et expurger. Et c'est un sang nouveau qu'il fallait transvaser dans toute une catégorie d'êtres humains, si l'on voulait voir disparaître à jamais une certaine morale et, finalement, une certaine conception de la vie. Or, c'est toute une partie de la morale commune qui a été atteinte en même temps, car les morales hérétiques ne sont pas des fleurs monstrueuses qui naissent de quelque terreau empoisonné, elles ne font que développer par élection certaines branches de la morale commune. Il n'est pas difficile de voir quelles sont les branches de la morale commune, de la morale la plus traditionnelle, qui ont été délabrées et saccagées par la condamnation portée sur une certaine définition de l'homme. Le devoir de discipline, le respect de la parole donnée, le culte de l'énergie et des vertus viriles, le choix des hommes en fonction de leur courage et de leur attitude devant la vie, sont devenus également vertus et méthodes suspectes parce qu'elles avaient conduit à une obéissance qu'on jugeait aveugle, à une fidélité qui avait été déclarée criminelle, à un idéal humain qu'on regardait comme barbare, et qu'elles risquaient d'établir une hiérarchie qu'on refuse. Et, avec cette morale, c'est toute une famille de l'espèce humaine qu'on mettait à la porte de la civilisation. Cette exclusion était d'autant plus singulière que ce tempérament avait été jadis non seulement toléré, mais exalté par la République. Quand j'étais enfant et que j'admirais Lazare Canot, Hoche, Desaix, Kléber, et aussi le petit Viala et le tambour Bara, et même Danton et plus tard Clemenceau, c'est cette espèce d'hommes qu'on me recommandait d'admirer. Et plus tard, dans cet autre livre d'images qu'est l'histoire romaine, c'était Regulus, c'était Cincinnatus, c'était Horatius Cocles, héros de cette république exemplaire qui avait nourri tant de générations. Toute ma jeunesse de bon élève se révoltait contre la religion nouvelle. Et même le petit Jacobin que j'avais été à quatorze ans se réveillait en moi, ne comprenant plus pourquoi on dégradait sur le front de l'histoire ces hommes de bronze qu'on m'avait appris à aimer. Je ne reconnaissais pas dans le démocrate de 1945 le bon petit élève de l'école communale que j'avais été, le boursier que j'avais été, le fils de petit fonctionnaire radical-socialiste que j'avais été, et qu'au fond je n'ai pas cessé d'être. Alors j'avais l'impression que cette énucléation qu'on avait fait subir à l'Europe à la suite de la guerre, ce n'était pas l'Europe seule qu'elle avait touchée, mais toute la civilisation, l'espèce humaine tout entière. De même qu'en supprimant au cœur de l'Europe l'antique Allemagne, ce tronc germanique à partir duquel elle s'était formée dans le passé, on avait fait subir à l'Europe une ablation monstrueuse après laquelle elle n'était plus qu'un cheval aveugle qui s'appuie et se frotte machinalement sur son bat-flanc atlantique, sans force et incertain, ainsi en déracinant dans le monde moral certaines qualités élémentaires, en éliminant certains métaux qui avaient composé jusqu'à présent l'alliage humain que nous connaissons, c'était toute une sensibilité que nous avions extirpée, toute une image de l'homme, non pas seulement un régime mais tout un monde qui venait avec, botte de racines qu'on enlève avec la plante. Si bien que nous vivions dans un monde moral d'une certaine façon décervelé. L’histoire du passé ne débouchait plus sur l'homme d'aujourd'hui. La culture du passé, l'homme du passé lui-même sont comme étrangers à l'homme qu'on nous invite à être. A Nuremberg détruit par les bombes, on a reconstruit les maisons du XVIe siècle, mais en nous-mêmes, c'est le contraire : en nous-mêmes on veut construire une ville nouvelle qui nous fasse oublier les maisons d'autrefois. L'acceptons-nous ? En avons-nous même conscience ? Quand on nous invite à accepter le monde moderne, à faire en nous-mêmes un aggiornamento, une mise à jour, comprenons-nous ce qu'on nous propose, décelons-nous la manoeuvre qu'on mêle subrepticement à une indispensable révision ? Savons-nous quelles rives on nous demande d'abandonner ? Et pour quel déclin ? Les mots mêmes nous trompent, les mots surtout. On nous dit : « c'est le fascisme qu'il faut abandonner sur les rivages des morts ». Ce n'est pas le fascisme seulement que je vois au bout de ma lorgnette. C'est tout un continent que nous abandonnons. Et les mots ne servent qu'à déguiser l'exode. Les fumées qui s'élèvent des cités de la Plaine nous empêchent de voir les collines heureuses que nous quittons à jamais. Ce qui importe à l'avenir, ce n'est pas la résurrection d'une doctrine ni d'une certaine forme de l'État, encore moins d'un caporalisme et d'une police, c'est le retour à une certaine définition de l'homme et à une certaine hiérarchie. Dans cette définition du l'homme, je place les qualités que j'ai dites, le sentiment de l'honneur, le courage, l'énergie, la loyauté, le respect de la parole donnée, le civisme. Et cette hiérarchie que je souhaite, c'est celle qui place ces qualités au-dessus de tous les avantages donnés par la naissance, la fortune, les alliances, et qui choisit l'élite en considération de ces seules quotités. L'autorité dans l'État n'est rien d'autre que le respect de ces qualités et de cette hiérarchie. Elle peut s'accommoder de beaucoup de tolérance quand ce règne des meilleurs est établi. Elle n'exige la persécution de personne ni l'éviction de personne. Mais je crois qu'aucune nation, aucune société ne peuvent durer si les pouvoirs qui se fondent sur d'autres mérites que ceux-là ne sont pas essentiellement précaires et subalternes. Toute nation est conduite, certes, mais toute nation également se conduit d'une certaine façon, toute nation a une conduite, noble ou basse, généreuse ou perfide, comme on dit d'un homme qu'il a une bonne ou une mauvaise conduite. Une de nos erreurs actuelles est d'admettre trop facilement que ces choses-là n'ont aucune importance. Nous nous plaignons chaque jour de l'immoralité et nous ne daignons pas nous apercevoir que nous avons détruit nous-mêmes ou laissé détruire toute une partie des bases de la morale, qu'on les détruit encore chaque jour devant nous. Les pousses que nous avons plantées à la place des grands chênes abattus sont rabougries et se dessèchent. Et nous nous plaignons d'avancer dans un désert. C'est que nous avons reconstruit les ponts, les usines, les villes que les bombes avaient écrasés, mais non les valeurs morales que la guerre idéologique avait détruites. Dans ce domaine nous sommes encore devant un champ de ruines. Des cloportes hantent ces ruines, on y trouve des végétations inconnues, on y rencontre des visiteurs étranges. Le vide moral que nous avons créé n'est pas moins menaçant pour notre avenir que le vide géographique que nous avons laissé s'installer au coeur de l'Europe, mais nous ne le voyons pas. <strong>...</strong></p>Bardèche Maurice - Souvenirsurn:md5:a1196c0aa5e9669ce9d9a79fac9c0b172012-07-29T12:17:00+01:002014-05-07T20:43:11+01:00balderBardèche MauriceAllemagneFascismeFranceHébraïsmeRévisionnismeSeconde guerre mondialeTroisième Reich <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Bardeche_Maurice_-_Souvenirs_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bardèche Maurice</strong><br />
Ouvrage : <strong>Souvenirs</strong><br />
Année : 1993<br />
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Le présent ouvrage, publié en 1993 chez Bucher-Chastel, clôture l’oeuvre de Maurice Bardèche ; estampillé par nos habituels et tout-puissants inquisiteurs contemporains : “grand intellectuel fasciste”, avec la réprobation et le froncement de sourcil anathématique qui conviennent dans une époque implacablement soumise au canon de l’orthodoxie Impériale et Républicaine. Il est également de bon ton de réduire le personnage à sa parenté avec Robert Brasillach, symbole malencontreux de la Collaboration, qui lui valut à la “Libération” une brève arrestation et une radiation définitive de l’Éducation nationale pour cause, sans doute, de déviationnisme par alliance. Quand on ne va pas jusqu’à achever la “bête”, en rappelant sa condamnation à un an de prison ferme pour apologie de crimes de guerre en 1948, suite à la parution de son prophétique “Nuremberg ou la Terre promise” qui avait l’impardonnable effronterie de dénoncer et de démonter la mise en place du prodigieux carcan idéologique qui allait domestiquer les consciences occidentales et bientôt presque planétaires avec une efficacité moins que jamais démentie à ce jour. Et n’évoquons même pas le second volet de cette provocation à l’autodafé démocratique : “Nuremberg II ou les Faux- Monnayeurs”(1952), qui ajoutait le blasphème irrémissible de l’exploitation des thèses révisionnistes de Paul Rassinier, en plein épanouissement triomphal de l’Internationale des Pleure-misère. Il est donc entendu que le cas du lascar est définitivement irrécupérable et que l’addition, comme pièce à conviction, de la revue qu’il fonda en 1952 : “Défense de l’Occident”, qui eût jusqu’au mauvais goût d’offrir à ses lecteurs les plumes de Marcel Aymé, Roger Nimier, Antoine Blondin, Jacques Laurent ou Michel Déon, s’apparenterait à un acharnement procuroral qui n’a pas lieu d’être dans un procès en sorcellerie digne de sa signification moderne. Tout au plus se doit-on, quand on cite le nom d’un pareil récidiviste, d’informer le lecteur imprudent des risques encourus par ses muqueuses nasales à l’approche d’une prose aussi nauséabonde... Puisque c’est aujourd’hui l’adjectif en usage pour qualifier les déjections scripturales des Ennemis avérés de la Liberté d’oppression et du Fourrage de crâne. Même si la fragilité olfactive de l’époque semble pour le moins contradictoire avec la matière dont elle est constituée...! Mais ce sont là des mystères qui nous dépassent... et notre rôle à nous se limite après tout à offrir aux générations nouvelles et souvent mal informées (soixante ans d’essorage cérébral entre “Treblinka la petite biche aux abois” et “Lara Croft versus Hezbollah”, laissent des traces...) quelque échantillon suffisamment exemplaire de cette perversion intellectuelle repoussante et quasi pathologique qui faillit les confisquer pour des millénaires aux radieuses béatitudes du suffrage universel et des fraises Tagada. Une attitude “citoyenne”, donc... si nous en croyons le manuel du parfait petit gardien de la révolution électorale... C’est à dire probablement la même qui encombrait en son temps les services postaux de la Kommandantur ou du N.K.V.D. Ledit présent ouvrage, s’intitulant sobrement “Souvenirs”, nous présumons inutile de transformer cette introduction en préface : exercice qui consiste habituellement à expliquer au lecteur ce qu’il est censé comprendre de sa lecture... En somme : un boulot intermédiaire entre celui de directeur de conscience et de démonstrateur en épluche-patates. Et notre boulot au “Pilon” consiste plutôt à déniaiser notre clientèle sans artifices préliminaires. Sous réserve peut-être d'un télescopage fortuit avec quelque eunuque du sérail universitaire, naturellement affligé d’un ramollissement bulbaire chronique, hélas, presque invincible. Il parait qu’à l’impossible, nul n’est tenu... Alors à l’improbable, pensez donc !... Éditions du Pilon. avril 2007. <strong>...</strong></p>Bardèche Maurice - Socialisme fascisteurn:md5:3fb92e6c3212210740fa4dd1850ffc0e2012-07-29T12:13:00+01:002014-05-07T20:43:09+01:00balderBardèche MauriceAllemagneFascismeItalieTroisième Reich <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Bardeche_Maurice_-_Socialisme_fasciste_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bardèche Maurice</strong><br />
Ouvrage : <strong>Socialisme fasciste</strong><br />
Année : 1991<br />
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C’est le titre d’un essai de Drieu La Rochelle, constatation symbolique, car le socialisme fasciste est une idée et non un catalogue de réalisations. Tous les mouvements fascistes ont rencontré le socialisme à un moment donné, tous s’en sont inspirés : le parti hitlérien s’appelait officiellement Parti socialiste national des ouvriers allemands (N.S.D.A.P., National sozialistiche Deutsche arbeiter parteï), Mussolini est un instituteur socialiste, José- Antonio Primo de Rivera est le symbole du socialisme national-syndicaliste, la Garde de Fer est un mouvement d’étudiants et de paysans, Mosley en Angleterre était un ministre travailliste, Doriot en France était un leader communiste et le P.P.F. eut pour origine la cellule communiste de Saint-Denis. Tous les mouvements fascistes historiques ont été des mouvements de libération contre la confiscation du pouvoir réel par le capitalisme cosmopolite et la malhonnêteté fondamentale des régimes démocratiques qui dépouillait le peuple de son droit de participation. Et pourtant, à l’exception du régime justicialiste de Peròn en Argentine, les circonstance n’ont jamais permis la réalisation intégrale de la vocation socialiste des partis fascistes. Ceux qui sont arrivés au pouvoir ont immédiatement eu à reconstituer une économie ruinée par une gestion démagogique, à rétablir un ordre bouleversé par l’anarchie, à créer au sortir du chaos leurs propres structures ou à se défendre contre des périls extérieurs qui menaçaient leur existence même : tâches urgentes et indispensables qui ont mobilisé toutes leurs forces, qui ont imposé des priorités. Finalement, les circonstances ont empêché presque partout la synthèse qu’ils voulaient réaliser entre le socialisme et le nationalisme, et le changement socialiste est devenu un objectif secondaire par rapport aux impératifs de survie nationale. Une difficulté s’ajoutait à ces circonstances. Les mouvements fascistes ont toujours refusé de détruire les structures de la société capitaliste. Leurs adversaires étaient la ploutocratie, le pouvoir du capitalisme apatride, les usurpateurs de la souveraineté de la nation : leur objectif était de mettre l’intérêt national au-dessus des intérêts capitalistes et par conséquent d’imposer un pouvoir régime capable d’assurer la protection du peuple et la justice, comme autrefois les rois l’avaient fait contre les excès du pouvoir féodal. Cette politique de conservation des anciennes structures ne pouvait avoir comme aboutissement qu’une transformation des mentalités et un transfert des pouvoirs : elle excluait la destruction révolutionnaire de l’ordre social, toujours plus spectaculaire et malheureusement plus facile à réaliser que des réformes profondes. Cette nostalgie du socialisme fasciste, elle est si profonde qu’on voit reparaître régulièrement dans les mouvements néo-fascistes les germes d’un fascisme nationalrévolutionnaire, plus verbal que concret, et qui présente toutes les nuances de la radicalisation doctrinale jusqu’au rêve, également verbal, d’un national-communisme. Ce phénomène peutêtre observé partout en Europe, aussi bien en Italie qu’en Allemagne, en Espagne, et en France ; provoquant la naissance de groupes ou de publications extrémistes intransigeantes, éprises de pureté et d’absolu, traduisant très bien par leur violence même, ce manque fortement ressenti, avertisseur qui nous permet de mesurer à la fois la permanence et l’importance de cette vocation socialiste dans toute tentative de redéfinition du fascisme et aussi l’imprécision, parfois le vide qui les accompagnent quand il s’agit de préconiser des mesures et d’établir un programme. Est-ce une contradiction propre à tout néo-fascisme que cette impuissance à combiner la conservation des structures hiérarchiques sur lesquelles repose toute la civilisation occidentale avec des mesures spécifiquement socialistes ? ou les néo-fascistes expriment-ils inconsciemment par ces velléités l’impossibilité de greffer des mesures de justice sociale sur une civilisation profondément étrangère à leur idéal et par conséquent l’impossibilité de participer à un dialogue sur les questions actuelles, qui les condamne à l’isolement et à l’utopie ? <strong>...</strong></p>Bardèche Maurice - Nuremberg Ou les faux monayeurs Tome 2urn:md5:1c55b25d8eecbd2ab0e68b9b5be20f322012-07-29T12:10:00+01:002014-05-07T20:43:05+01:00balderBardèche MauriceAllemagneFranceHébraïsmeRévisionnismeSeconde guerre mondialeTroisième Reich <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Bardeche_Maurice_-_Nuremberg_Ou_les_faux_monayeurs_Tome_2_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bardèche Maurice</strong><br />
Ouvrage : <strong>Nuremberg Ou les faux monayeurs Tome 2</strong><br />
Année : 1950<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Bardeche_Maurice_-_Nuremberg_Ou_les_faux_monayeurs_Tome_2.zip">Bardeche_Maurice_-_Nuremberg_Ou_les_faux_monayeurs_Tome_2.zip</a><br />
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Epigraphe. Ceux qui manient ou l'épée ou la plume pour leur pays ne doivent penser QU'A BIEN FAIRE, comme disaient nos pères, et ne rien accepter, pas même la gloire, que comme un heureux accident. Honoré de Balzac, Les Paysans. PREFACE. Ceci est un livre de circonstance. Si j'avais de la vanité littéraire, je dirais que je refuse de le reconnaître. Il m'a été imposé. Je n'ai été maître ni de la matière, ni de la composition, ni même du style. Il fallait qu'il fût sérieux, mesuré, incolore, et qu'il traitât certains sujets de préférence à d'autres. Je n'étais pas libre de sa longueur, il fallait qu'il ne dépassât pas certaines limites. Je n'étais même pas libre de ne pas le publier. Voici pourquoi. J'ai écrit il y a deux ans un livre intitulé Nuremberg ou la Terre Promise qui a été saisi parce qu'il contenait des vérités désagréables. J'ai été accusé d'avoir fait l'apologie du meurtre. A cette occasion, on a écrit beaucoup de sottises. Je ne puis en rester là. Je n'ai pas de journal pour répondre quand on affirme en 200 000 exemplaires que j'ai applaudi aux camps de concentration. Je ne puis en appeler au jugement du lecteur puisqu'on l'empêche de lire mon livre. Quand je rectifie, on n'insère pas. Il ne me reste qu'un moyen, c'est de faire connaître ma défense. Je n'ai pas de chance et le procès au cours duquel je pouvais m'expliquer ne vient jamais. J'aurais voulu réserver au Tribunal la primeur des documents que j'ai à faire connaître et qui ont été réunis à son intention. Mais puisque ceci n'a pas été possible, c'est le public que je suis forcé d'instituer juge, non pas de ma cause, elle n'importe guère, mais de celle de la vérité. On trouvera donc là toutes les belles choses que j'avais l'intention de dire aux magistrats de la XVIIe Chambre à l'occasion de mon procès. J'ai une excuse pour publier ce volume: c'est qu'on n'y parle pas de moi ni de mon livre. Le lecteur y trouvera essentiellement des renseignements et des jugements curieux qu'on a cachés jusqu'ici autant qu'on le pouvait, et on le pouvait assez bien, aux bonnes gens de ce pays. Et, après tout, ce serait trop beau pour les gens en place si les procès n'avaient pas un revers: ils obligent l'accusé à se défendre. Ils l'obligent aussi à se procurer des preuves. Et finalement on rouvre le débat qu'on voulait étouffer. Nuremberg ou la Terre Promise n'était rien d'autre qu'un commentaire du procès publié par les autorités militaires alliées et des documents annexés à cette publication. J'avais accepté la documentation du Tribunal, et, en l'étudiant j'avais montré qu'elle avait une valeur douteuse. Mais je n'y avais opposé aucune documentation: à quelques exceptions près qui étaient là pour prouver qu'il existait une autre documentation et que par conséquent on aurait dû en tenir compte. J'avais raisonné, j'avais analysé, j'avais comparé ce qu'on me disait à ce que j'avais vu: et le livre que j'avais fait ne contenait rien d'autre, en somme, que les réactions d'un homme honnête devant le procès de Nuremberg. Mais puisqu'on m'accusait de mauvaise foi, il fallait bien que je montre que je n'étais pas un monstre ni un fou, que d'autres avaient eu des doutes, pareils aux miens, qu'ils les avaient exprimés et parfois aussi vivement que moi, enfin que les documents, à mesure que nous les connaissions en plus grand nombre, donnaient plus de solidité à la thèse que j'avais soutenue. J'entrepris ce travail. Il m'amena à constater l'ampleur des protestations qui s'élèvent depuis quatre ans contre cette cynique falsification de tous les principes du Droit. C'était un résultat, mais ce n'était pas assez. En continuant mon enquête, je vis que la documentation était beaucoup plus abondante que je n'avais cru, qu'elle commençait à sortir plus tôt que je ne l'avais espéré, et que, pour chaque page que j'avais écrite et qui ne s'appuyait que sur l'analyse, on pouvait trouver aujourd'hui toutes sortes de preuves qui montraient qu'elle s'appuyait aussi sur la réalité. Ce n'est pas seulement comme monstruosité juridique que l'opinion mondiale dénonce aujourd'hui le procès de Nuremberg, c'est comme altération de l'Histoire. On nous désigne aujourd'hui une moitié du monde comme le théâtre d'atrocités exactement semblables à celles qu'on reprochait aux Allemands: les juges d'hier sont devenus des accusés, et l'on n'est même pas sûr que cette vertueuse indignation ne soit pas en réalité, comme dans l'opération précédente, le prélude à quelque autre chose. Tout le monde commence à montrer son vrai visage. Les langues se délient, les juges se jettent à la tête leurs propres crimes. Ils parlaient d'humanité et de vertu, et pendant le même temps, sous leurs yeux, sur leurs ordres, on faisait à cent cinquante millions d'Européens désarmés ce qu'ils reprochaient aux accusés d'avoir fait dans les circonstances les plus dramatiques de la guerre. Les camps de concentration avaient seulement changé de maîtres. A deux cents mètres du tribunal, les gardiens de Julius Streicher lui faisaient manger de force ses excréments, et dans toutes les villes d'Allemagne des milliers d'êtres humains mouraient sur les routes, arrachés aux villages qu'ils habitaient depuis des siècles, vieillards, femmes enceintes, enfants jetés pêle-mêle dans des convois de la mort bien pires que ceux dont on parlait tant, et dans toutes les tourbières d'Allemagne des prisonniers et des blessés qui avaient combattu loyalement pour leur pays crevaient par dizaines de milliers, parqués sans abri, sans couverture, sans nourriture, et se jetant avec des hurlements de fou sur les mitraillettes de leurs gardiens pour en finir plus vite. Les juges parlaient du droit et de la justice, et, pendant le même temps, sous leur domination, des centaines de milliers d'enfants mouraient lentement dans des caves suintantes, grelottant de fièvre et de faim, ils mouraient de faim et de froid, exactement assassinés par les décrets du vainqueur. Et les correspondants de notre presse, de notre bonne presse, si humaine, si chrétienne, riaient de voir des veuves de généraux, muettes et émaciées, errer comme des mendiantes, parce que, pour la première fois qu'il y a des armées en guerre, on interdisait aux vaincus de payer la pension des officiers tués au combat. On pilla de toutes les façons, on vola tout ce qui pouvait être volé. Quand un Allemand n'avait qu'un poêle, on lui prenait son poêle, quand un paysan n'avait plus qu'un cheval on lui prenait son cheval. Dans des villes entièrement détruites on fit loger des familles de gendarmes ou de Juifs dans des villas de vingt pièces et on réquisitionna des hôtels entiers pour en faire des clubs sans visiteurs. Les généraux passaient la frontière avec des autos remplies à crever de manteaux de fourrure et de Leicas, d'étoffes et de chaussures, qu'ils revendaient ensuite au marché noir. Tout ce qui avait envie de gagner de l'argent malproprement vint en Allemagne. On prenait tout. On ne rançonnait même pas, on se conduisait en marchand de tapis: des officiers à gueule de Levantins échangeaient des jugements et des ausweis contre des argenteries de famille. Les industriels voyaient plus loin: ils transformèrent en ferraille des usines de jouets, d'horlogerie ou d'instruments chirurgicaux en les baptisant fabrications de guerre. Toutes les machines qui pouvaient aider à reconstruire ce pays effroyablement et inutilement détruit furent entassées sur les bords des canaux sous prétexte que ce qui sert à faire du béton peut servir un jour à fabriquer des tanks. Ce que les bombes n'avaient pas fait, la haine froide, l'imbécillité et le goût de détruire pour détruire, le firent. On arracha l'Allemagne de l'Europe comme on arracherait un oeil à un esclave captif: et le vainqueur s'amusait à passer ses doigts dans l'orbite pour bien s'assurer que la blessure ne guérirait jamais. Le dossier de l'occupation alliée en Allemagne est exactement ignoble. Ce n'est même pas de la haine, car la haine loyale a sa grandeur. C'est quelque chose d'abject et de sournois où se mêlent le pillage, l'escroquerie, le trafic d'influence, la dépravation sexuelle, la bassesse, l'hypocrisie, la peur. Et une odeur de pourriture levantine s'élève de ce charnier. Cela n'a même pas la grandeur de la rage et du sac. Cela mêle à l'horreur quelque chose de louche et de mercantile: on aperçoit partout le profil de l'usurier et du trafiquant. Mais les consciences se réveillent peu à peu. Il existe dans tous les pays du monde une race d'hommes qui n'a pas accepté le règne du mensonge et l'avènement des affranchis. On m'a appris à la découvrir. C'est à eux que je veux rendre hommage. Et je remercie mes juges de m'avoir donné l'occasion de ne pas désespérer de l'espèce humaine. Il serait trop long de citer ici tous ceux qui, bien avant moi, se sont élevés contre l'injustice du procès de Nuremberg. Dès la fin du procès, des intellectuels et des journalistes anglo-saxons protestèrent. Les campagnes de la Chicago Tribune, les lettres ouvertes au Times signées d'écrivains et de professeurs d'Université anglais, la campagne du journal canadien Le Devoir, une très belle protestation d'un grand intellectuel portugais, le Dr Pimienta, des articles de la presse espagnole, presque toute la presse sud-africaine, un grand nombre de périodiques argentins firent entendre les premières voix libres. Elles furent assez fortes pour qu'un personnage officiel des Etats-Unis, le Sénateur Taft, qui fut un des candidats du parti républicain à la Présidence, prît position publiquement contre le jugement de Nuremberg dans un discours retentissant prononcé devant les étudiants et les professeurs de Kenyon College. Cependant, un journal sud-africain, Die Nuwe Orde, n'hésitait pas à publier en première page, dans un encadrement de deuil, la liste de ceux qu'il appelait les «martyrs de Nuremberg». Peu de temps après, paraissaient les premières études d'ensemble sur les travaux du Tribunal Militaire International. Presque à la même époque, le duc de Bedford en Angleterre et P.O. Tittmann aux Etats-Unis faisaient paraître deux brochures extrêmement violentes et fort solidement documentées. Un professeur de Droit de l'Université de Londres, le Dr H.A. Smith, leur apportait dans une série d'importants articles l'appui de son autorité. <strong>...</strong></p>Bardèche Maurice - Nuremberg Ou la terre promise Tome 1urn:md5:64e8f481d5a6b085d79b9955391613322012-07-29T12:06:00+01:002014-05-07T20:43:00+01:00balderBardèche MauriceAllemagneFranceHébraïsmeRévisionnismeSeconde guerre mondialeTroisième Reich <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Bardeche_Maurice_-_Nuremberg_Ou_la_terre_promise_Tome_1_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bardèche Maurice</strong><br />
Ouvrage : <strong>Nuremberg Ou la terre promise Tome 1</strong><br />
Année : 1948<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Bardeche_Maurice_-_Nuremberg_Ou_la_terre_promise_Tome_1.zip">Bardeche_Maurice_-_Nuremberg_Ou_la_terre_promise_Tome_1.zip</a><br />
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EPIGRAPHE. Salomon compta tous les étrangers qui étaient dans le pays d'Israël et dont le dénombrement avait été fait par David son père. On en trouva cent cinquante trois mille six cents. Et il en prit soixante-dix mille pour porter les fardeaux, quatre-vingt mille pour tailler les pierres dans la montagne, et trois mille six cents pour surveiller et faire travailler le peuple. Second Livre des Chroniques, 2, 17-18. Je ne prends pas la défense de l'Allemagne. Je prends la défense de la vérité. Je ne sais si la vérité existe et même beaucoup de gens font des raisonnements pour me prouver qu'elle n'existe pas. Mais je sais que le mensonge existe, je sais que la déformation systématique des faits existe. Nous vivons depuis trois ans sur une falsification de l'histoire. Cette falsification est adroite : elle entraîne les imaginations, puis elle s'appuie sur la conspiration des imaginations. On a commencé par dire : voilà tout ce que vous avez souffert, puis on dit : souvenez-vous de ce que vous avez souffert. On a même inventé une philosophie de cette falsification. Elle consiste à nous expliquer que ce que nous étions réellement n'a aucune importance, mais que seule compte l'image qu'on se faisait de nous. Il paraît que cette transposition est la seule réalité. Le groupe Rothschild est ainsi promu à l'existence métaphysique. Moi, je crois stupidement à la vérité. Je crois même qu'elle finit par triompher de tout et même de l'image qu'on fait de nous. Le destin précaire de la falsification inventée par la Résistance nous en a déjà apporté la preuve. Aujourd'hui le bloc est brisé, les couleurs s’écaillent : ces panneaux publicitaires ne durent que quelques saisons. Mais alors si la propagande des démocraties a menti pendant trois ans à notre sujet, si elle a travesti ce que nous avons fait, devons-nous la croire lorsqu'elle nous parle de l’Allemagne ? N'a-t-elle pas falsifié l'histoire de l'occupation comme elle a présenté faussement l'action du gouvernement français ? L'opinion commence à rectifier son jugement sur l'épuration. Ne devons-nous pas nous demander si la même révision n'est pas à faire sur la condamnation qui a été portée par les mêmes juges à Nuremberg ? N'est-il pas honnête, au moins, n'est-il pas nécessaire de poser cette question ? Si l'action judiciaire qui a frappé des milliers de Français est une imposture, qu'est-ce qui nous prouve que celle qui a condamné des milliers d'Allemands n'en est pas une ? Avons-nous le droit de nous en désintéresser ? Supporterons-nous que des milliers d'hommes, en ce temps, souffrent et se révoltent de notre refus de témoigner, de notre lâcheté, de notre fausse commisération ? Ils repoussent cette camisole de force que nous voulons mettre à leur voix et à leur passé; ils savent que nos journaux mentent, que nos films mentent, que nos écrivains mentent, ils le savent et ne l'oublieront pas: laisserons-nous tomber sur nous ce regard de mépris qu'ils nous lancent justement? Toute l'histoire de cette guerre est à refaire, nous le savons. Refuserons-nous notre porte à la vérité ? Nous avons vu ces hommes installés dans nos maisons et dans nos villes; ils ont été nos ennemis et, ce qui est plus cruel, ils ont été les maîtres chez nous. Cela ne leur enlève pas le droit qu'ont tous les hommes à la vérité et à la justice, leur droit à l'honnêteté des autres hommes. Ils ont combattu avec courage; ils ont subi ce destin de la guerre qu'ils avaient accepté; aujourd'hui, leurs villes sont détruites, ils habitent dans des trous au milieu des ruines, ils n'ont plus rien, ils vivent comme des mendiants de ce que le vainqueur leur concède, leurs enfants meurent et leurs filles sont le butin de l'étranger, leur détresse dépasse tout ce qui a pu venir jamais à l'imagination des hommes. Leur refuserons-nous le pain et le sel ? Et si ces mendiants dont nous faisons des proscrits n'étaient pas d'autres hommes que nous ? Si nos mains n'étaient pas plus pures que leurs mains, si nos consciences n'étaient pas plus légères que leurs consciences ? Si nous nous étions trompés ? Si l'on nous avait menti ? C'est pourtant sur cette sentence sans appel que les vainqueurs nous demandent de fonder le dialogue avec l'Allemagne ou plutôt de le refuser. Ils se sont emparés de l'épée de Jéhovah et ils ont chassé l'Allemand des terres humaines. L'écroulement de l'Allemagne ne suffisait pas aux vainqueurs. Les Allemands n'étaient pas seulement des vaincus, ils n'étaient pas des vaincus ordinaires. C'est le Mal qui avait été vaincu en eux : on avait à leur apprendre qu'ils étaient des Barbares, qu'ils étaient les Barbares. Ce qui leur arrivait, le dernier degré de la détresse, la désolation comme au jour du déluge, leur pays englouti comme Gomorrhe et eux seuls errants, stupéfaits, au milieu des ruines, comme au lendemain de l'écroulement du monde, on avait à leur apprendre que c'était bien fait, comme disent les enfants. C'était une juste punition du ciel. Ils devaient s'asseoir, eux Allemands, sur leurs ruines et se frapper la poitrine. Car ils avaient été des monstres. Et il est juste que les villes des monstres soient détruites, et aussi les femmes des monstres et leurs petits enfants. Et la radio de tous les peuples du monde, et la presse de tous les peuples du monde, et des millions de voix de tous les horizons du monde, sans exception, sans fausse note, se mirent à expliquer à l'homme assis sur ses ruines pourquoi il avait été un monstre. Ce livre est adressé à ces réprouvés. Car il faut qu'ils sachent que tout le monde n'a pas accepté aveuglément le verdict des vainqueurs. Le temps de faire appel viendra quelque jour. Les tribunaux issus de la victoire des armes ne portent que des sentences éphémères. L'opportunisme politique et la peur révoquent déjà ces jugements. Notre opinion sur l'Allemagne et sur le régime national-socialiste est indépendante de ces contingences. Notre seule ambition, en écrivant ce livre, a été de pouvoir le relire sans honte dans quinze ans. Quand nous trouverons que l'armée allemande ou le parti national-socialiste ont commis des crimes, naturellement nous les appellerons des crimes. Mais quand nous penserons qu'on les accuse au moyen de sophismes ou de mensonges, nous dénoncerons ces sophismes et ces mensonges. Car tout cela ressemble un peu trop à un éclairage de théâtre : on braque des projecteurs et on n'éclaire qu'une scène, pendant ce temps-là, tout le reste est dans l'ombre. Il est temps qu'on allume les lustres et qu'on dévisage un peu les spectateurs. <strong>...</strong></p>Bardèche Maurice - Lettre à François Mauriacurn:md5:16f552529eb5bd09d5a3f989ee03a82f2012-07-29T11:56:00+01:002015-04-24T21:37:23+01:00balderBardèche MauriceAllemagneFranceHébraïsmeRévisionnismeSeconde guerre mondialeTroisième Reich <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Bardeche_Maurice_-_Lettre_a_francois_Mauriac_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bardèche Maurice</strong><br />
Ouvrage : <strong>Lettre à François Mauriac</strong><br />
Année : 1947<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Bardeche_Maurice_-_Lettre_a_Francois_Mauriac.zip">Bardeche_Maurice_-_Lettre_a_Francois_Mauriac.zip</a><br />
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Monsieur, Vous pouvez penser qu’il n’y a pas de raison pour que cette lettre vous soit adressée. Voici pourtant la mienne. Je me sens tenu à votre égard, vous savez pourquoi, à des ménagements que je n’aurais pas sans doute pour un autre homme d’opinion. J’ai pensé qu’en m’adressant à vous, j’arriverais à parler avec plus de mesure, même des choses qui m’indignent. J’ai des choses difficiles à dire ; je risque de blesser ; en pensant à vous, peut-être serai-je plus juste. Au surplus, cette brochure ne sera qu’une lettre de plus dans votre courrier. Vous savez mieux que personne que les choses que je vais écrire sont très banales : elles sont la pensée de beaucoup de Français. Mais il vaut la peine de les écrire et de les exposer par ordre. Au mois d’avril 1945, je suis allé vous voir. J’avais à vous remercier de vos démarches dans une circonstance. Je fus surpris de vous trouver inquiet. Je ne m’attendais pas, à vrai dire, à vous trouver plongé dans la béatitude. Mais votre inquiétude dépassait ce qu’il est habituel d’en éprouver. Et j’observai qu’il y avait deux plans, deux étages, de votre inquiétude, d’un intérêt différent suivant moi. Je n’attachai pas trop d’importance au premier d’entre eux, que je connaissais pour le voir exprimé plusieurs fois par semaine dans les colonnes d’un journal très répandu : vous trouviez que tout allait mal, vous aperceviez avec crainte l’ascension du communisme, points de vue d’un accès facile. Mais votre second souci me parut infiniment plus curieux et plus instructif. Il s’exprima par une question, à laquelle vous paraissiez attacher une importance extrême : « Reconnaissez-vous, maintenant, que vous avez eu tort ? » Vous aviez raison, monsieur, de prononcer cette petite phrase : elle est au cœur de tout le débat. Vous n’étiez pas sûr d’avoir raison. Ce n’était pas assez pour vous d’être dans le camp des vainqueurs. Il vous fallait autre chose, il vous fallait notre consentement. Cette petite phrase éternelle, cette petite phrase où il y a la sollicitude du préteur, résume tous nos rapports présents ou futurs. Vous aviez raison d’être inquiet. Vous aviez raison de penser qu’on peut enchaîner les corps, qu’on peut tuer, qu’on peut étouffer les voix, établir le mensonge, mais qu’on ne prévaut point sur le silence des consciences. Votre petite phrase va fort loin. Le caractère des politiques contemporaines est de s’assurer contre les consciences. La propagande, la persécution, la torture psychologique et la torture physique, les interrogatoires de quinze jours sans sommeil, n’ont pas d’autre objet que d’arracher une réponse à cette petite phrase que vous prononciez dans l’innocence de votre coeur. Je vais répondre à votre petite phrase. J’y avais déjà répondu. Ce n’est pas le plus difficile. Il suffit d’un monosyllabe. Je n’ai pas changé d’avis, mais je voudrais maintenant justifier cette réponse et vous poser la même question à mon tour : « Reconnaissez-vous, maintenant, que vous avez eu tort ? » Cette mise au point est très nécessaire pour rassurer beaucoup de gens qui ne sont pas aussi entêtés que moi et qui sont submergés par deux ans de mensonges contre lesquels ne s’élève aucune voix. Il ne faut pas que ces gens-là, qui sont profondément honnêtes et qui ont servi leur pays de toutes leurs forces, finissent par se dire, par fatigue, qu’ils ont peut-être été un petit peu traîtres. Il n’est pas mauvais, il est même très nécessaire qu’on leur prouve que la trahison n’est pas de leur côté. Car enfin, nous vivons depuis deux ans dans un espèce de mensonge total, dans un monde clos du mensonge. Je vous dois l’explication de cette expression. Le règne du mensonge s’étend sur une nation lorsque tout un secteur de la justice et de la vérité est systématiquement ignoré (c’est ce que vous reprochiez à la presse pendant l’occupation) ou lorsque le droit de contester le fondamental a pratiquement disparu (c’est ce qui caractérise la presse soviétique). Des trompel’oeil existent dans ce mensonge : ainsi les réticences du Figaro sous l’occupation, qui font croire à un refuge secret de la justice et de la vérité, alors que ces réticences mêmes fondent plus fortement par une fausse apparence l’absence essentielle que le Figaro fait oublier ainsi, et ailleurs, l’autocritique de la presse soviétique qui fait croire à l’existence d’un droit de discussion qui n’existe pas puisqu’il ne met en question rien d’essentiel. Dans les deux cas; les trompe-l’oeil du mensonge ont pour caractère de ne pas toucher au fondement de l’état de fait qui est considéré comme incontestable. <strong>...</strong></p>