Balder Ex-Libris - Berresford Ellis PeterReview of books rare and missing2024-03-16T01:56:42+00:00urn:md5:aa728a70505b2fae05796923271581c2DotclearBerresford Ellis Peter - L'ancienne astrologie irlandaiseurn:md5:937b4cf7f2dd89e820753dc2427f04102016-09-17T15:34:00+01:002022-10-14T15:55:13+01:00balderBerresford Ellis PeterAstrologieCalendrierCeltesIrlande <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img3/Berresford_Ellis_Peter_-_L_ancienne_astrologie_irlandaise.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Berresford Ellis Peter</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'ancienne astrologie irlandaise</strong><br />
Année : 1996<br />
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On rencontre, dans toutes les histoires de l’astrologie occidentale, une omission curieuse. Il n’y est jamais fait référence aux anciennes pratiques astrologiques irlandaises, ou celtiques. En fait, la seule étude sérieuse sur l’astrologie celtique a été publiée dans une revue savante française en 1902. A la lumière des recherches modernes, les conclusions de cette dissertation sont ouvertes à la discussion. La raison principale de ce désintérêt pour le sujet, au moins pendant les cinquante dernières années, a assurément été l’influence insidieuse de The White Goddess de Robert Graves (1949). Ce livre a rendu un singulier mauvais service à ceux qui cherchent à étudier les réalités de la cosmologie celtique et, particulièrement, la pratique de l’astrologie. Graves n’était pas celtisant. Son invention d’un supposé « calendrier des arbres » et d’un « zodiaque des arbres » a inspiré une profusion de livres prétendant traiter d’astrologie celtique. Graves et ses disciples ont malheureusement frappé l’imagination populaire, mais leur zodiaque des arbres n’a rien à voir avec les réalités du monde celtique antique. Ce n’est pas le lieu de disséquer les inventions de Graves. Ceci nécessiterait un long article. Dans cette polémique, j’ai l’intention de me limiter à un aperçu de la réalité historique de l’astrologie dans la société irlandaise. L’Irlande était, et demeure, une partie du monde celtique. Autour du IIIe siècle av. J.-C., les Celtes atteignirent leur plus grande expansion en Europe. Ils occupaient l’Europe de l’Irlande, à l’ouest, jusqu’à la plaine centrale de la Turquie (Galatie), à l’est (et même jusqu’à la mer d’Azov), du nord de la Belgique jusqu’à Ancône, en l’Italie, et Cadix dans la péninsule ibérique. Ils furent l’une des grandes civilisations fondatrices de l’Europe ; la première civilisation du nord de l’Europe dont l’histoire rend compte. Bien que nous ayons des centaines de textes et d’inscriptions dans les langues celtiques continentales depuis le IVe siècle av. J.-C., les informations les plus anciennes dont nous disposons sur les littératures considérables des Celtes insulaires, Irlandais et Gallois, ne remontent pas beaucoup plus haut que le VIe siècle. Les auteurs grecs et latins témoignent clairement que les Celtes ont été non seulement éminents en astronomie, mais qu’ils ont été estimés, particulièrement par les Grecs, pour leurs spéculations sur les étoiles. Même les Romains, de César à Pline, ont rendu hommage à leur astronomie. Martial (c. 40-103/4), qui se proclamait lui-même d’ascendance celtique, nota le premier que les Celtes antiques croyaient que le monde était rond (et non plat). <strong>...</strong></p>Berresford Ellis Peter - L'imposture de « l'astrologie celtique »urn:md5:daae2c83c4074dc8b65ee79553b137fc2016-09-17T15:21:00+01:002022-10-14T15:55:22+01:00balderBerresford Ellis PeterAstrologieCalendrierCeltes <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img3/Berresford_Ellis_Peter_-_L_imposture_de_l_astrologie_celtique.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Berresford Ellis Peter</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'imposture de « l'astrologie celtique »</strong><br />
Année : 1997<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook2/Berresford_Ellis_Peter_-_L_imposture_de_l_astrologie_celtique.zip">Berresford_Ellis_Peter_-_L_imposture_de_l_astrologie_celtique.zip</a><br />
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Les fabrications de « zodiaques d’arbres » celtiques, conséquence directe de l’invention d’un « calendrier des arbres » par Robert Graves, sont devenues un obstacle presque insurmontable pour des études sérieuses sur l’astrologie réellement pratiquée dans les sociétés celtiques préchrétiennes. Depuis que Robert Graves, il y a cinquante ans, a publié La déesse blanche (The White Goddess, 1946), ses imitateurs ont bâti une véritable industrie éditoriale qui professe des opinions astrologiques erronées, basées sur des arguments faux. Quelques-uns ont même publié des ouvrages sur ce qu’ils nomment familièrement l’« astrologie celtique », fabriquant ainsi « un système astrologique » sans authenticité. Il n’entre pas dans mes habitudes de critiquer Robert Graves ou ses disciples. Poète et romancier, Graves est tout à fait admirable et son étude des mythes grecs (Greek Myths, 1955) est hautement appréciée. Il y a même beaucoup de choses précieuses dans La déesse blanche. Son travail a consisté en une tentative intéressante d’analyse anthropologique et mythologique ; il aurait pu en résulter, avec une assistance universitaire, un apport intéressant dans la ligne des oeuvres de Joseph Campbell. Cependant, alors qu’il avait besoin de l’avis d’un maître réputé dans les recherches celtiques, et particulièrement dans le domaine de l’Ogham, il a refusé d’y recourir parce qu’il n’admettait pas les rigoureux concepts de cette discipline. « Chacun est un débutant dans le commerce ou le métier d’autrui », c’est un vieux proverbe irlandais que j’ai souvent cité. Graves, qui a étudié les auteurs classiques pendant un an au Collège Saint John d’Oxford 5, aurait dû être le premier à savoir qu’écrire une étude sur la mythologie grecque et son expression linguistique ancienne, sans savoir un mot de grec constituait non seulement une impertinence, mais exposait son auteur à commettre des erreurs de toute sorte. <strong>...</strong></p>