Balder Ex-Libris - Brunaux Jean-LouisReview of books rare and missing2024-03-16T01:56:42+00:00urn:md5:aa728a70505b2fae05796923271581c2DotclearBrunaux Jean-Louis - Les religions gauloisesurn:md5:c750fb52e6120f74dd9263e91ea166182017-03-25T12:41:00+00:002023-03-25T12:47:04+00:00balderBrunaux Jean-LouisCeltesEuropeFranceReligion <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Brunaux_Jean-Louis_-_Les_religions_gauloises.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Brunaux Jean-Louis</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les religions gauloises (Ve-Ier siècles av. J.-C.) Nouvelles approches sur les rituels celtiques de la Gaule indépendante</strong><br />
Année : 2000<br />
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Préambule. S'il est une religion qui se prête peu à un exposé d'ensemble, c'est certainement la religion celtique. La raison en est simple : il n'y a jamais eu une religion celtique constituée, dont les caractères essentiels se retrouveraient sur l'ensemble du territoire occupé par les Celtes dans les derniers siècles qui ont précédé notre ère. On ne peut guère être plus sûr de la réalité d'une religion gauloise qui aurait régné largement sur l'ancienne Gaule. Il faut garder à l'esprit que le terrain sur lequel nous progressons demeure mouvant et j alonné d'écueils, la généralisation et l'imagination n'étant pas les moindres. Les progrès accomplis ces vingt dernières années sur les lieux et les pratiques du culte nous permettent auj ourd'hui d'aborder autrement les idées religieuses de ceux que nous avons pris l'habitude d'appeler « nos ancêtres », qui depuis plus de quatre siècles en France n'étaient vues qu'au travers du prisme parfois déformant des textes antiques . C'est probablement, en effet, à l'année 1 562 que remonte le premier exposé de la religion gauloise dans le De moribus veterum Gallorum de Ramus. Depuis, les traités souvent fort longs et non moins ennuyeux se sont accumulés sans aj outer grandchose à la récolte du philosophe du Collège de France, quelques pages de César, quelques lignes dispersées dans l' oeuvre de Cicéron et quelques dizaines de vers inspirés dans La Pharsale. A côté de ce corpus quelque peu malingre, la découverte d 'étonnants sanctuaires riches d'armes, de corps humains et de restes animaux peut nous paraître un trésor autrement estimable. On aurait tort cependant de sous-estimer le premier autant que de valoriser le second . Les découvertes archéologiques ne valent que par la réalité humaine et historique que leur confère le témoignage des historiens anciens. Parallèlement les textes sont éclairés, précisés voire réhabilités par des vestiges longtemps considérés comme triviaux, ossements d'animaux parmi lesquels peuvent se cacher des squelettes humains, fragments de fer oxydé, anomalies du sol révélant là un trou de poteau, là un autel. <strong>...</strong></p>Brunaux Jean-Louis - Les Gauloisurn:md5:759bedee8798e53d9de4138c61205e6c2017-03-25T12:32:00+00:002023-03-25T12:40:51+00:00balderBrunaux Jean-LouisCeltesEuropeFranceRome <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Brunaux_Jean-Louis_-_Les_Gaulois.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Brunaux Jean-Louis</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les Gaulois</strong><br />
Année : 2005<br />
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Probablement les Gaulois ont-ils une image figée à jamais dans notre imaginaire : ils resteront ceux qui ont fait trembler Rome au tout début de son histoire, puis ceux qui opposèrent la résistance la plus farouche au grand César. <strong>...</strong></p>Brunaux Jean-Louis - Alésiaurn:md5:3c60f6f3edf2359c48d8a2e50fcfb77e2016-12-04T03:55:00+00:002016-12-04T03:59:11+00:00balderBrunaux Jean-LouisCeltesEuropeFranceMusicRomeUnited States <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img3/Brunaux_Jean-Louis_-_Alesia.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Brunaux Jean-Louis</strong><br />
Ouvrage : <strong>Alésia</strong><br />
Année : 2012<br />
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Introduction. Du siège d'Alésia, l'histoire qu'on apprend à l'école n'a retenu que la fin. Au siècle dernier encore, sur le mur de la classe, une illustration enserrée dans son cadre de bois amovible montrait Vercingétorix en majesté sur son fier destrier jetant ses armes aux pieds d'un Jules César tout de morgue et trônant sur son estrade. Comme au théâtre, les deux protagonistes s'y affrontaient par le regard en un ultime duel muet, sur fond d'un décor de toile peinte où se dressait sur sa colline la ville intemporelle d'Alésia. Tout autour, les remparts et les tours de siège, hérissés de tous leurs pieux, témoignaient seuls de l'affrontement des Gaulois et des Romains. L'instituteur - tout comme les manuels scolaires - apportait de maigres explications à l'intelligence de la scène. La Gaule, disait-on, était alors habitée par une soixantaine de peuples autonomes qui aimaient se faire la guerre entre eux. Aussi avait-elle suscité la convoitise de ses voisins romains. Déjà, soixante-dix ans plus tôt, ces derniers lui avaient ravi tout un pan de son territoire au sud-est, devenu leur province, la future Provence 1 . Et depuis sept ans, César œuvrait à conquérir le reste. Les Gaulois, toujours divisés, ne lui opposaient qu'une résistance maladroite,jusqu'au moment où Vercingétorix, un jeune Arverne, prit la tête de la rébellion; il leva une grande armée qui tint en échec à plusieurs reprises les légions romaines. Mais s'étant barricadé avec ses troupes dans la place forte d'Alésia, il s'y trouva encerclé par l'ennemi. <strong>...</strong></p>Brunaux Jean-Louis - Guerre et religion en Gauleurn:md5:b1106c387818e24a080a840ea2038cea2016-07-29T11:13:00+01:002016-07-29T10:19:16+01:00balderBrunaux Jean-LouisAnthropologieCeltesChristianityEuropeReligion <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img3/Brunaux_Jean-Louis_-_Guerre_et_religion_en_Gaule.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Brunaux Jean-Louis</strong><br />
Ouvrage : <strong>Guerre et religion en Gaule Essai d'anthropologie celtique</strong><br />
Année : 2003<br />
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Introduction. Le titre de cet ouvrage peut paraître présomptueux. Sait-on vraiment ce qu'est l'anthropologie sociale! Quels sont nos moyens pour appliquer cette science humaine ou ce domaine de l'étude historique à des peuples qui sont sans histoire propre et qu'on n'appréhende que par les témoignages qu'ont laissés sur eux leur voisins ou des vestiges matériels que l'archéologie révèle avec difficulté ? Ces questions devraient suffire à décourager. Mais il y a dans notre entreprise une certaine provocation ou tout au moins une détermination à considérer les Celtes de la Gaule avec un autre regard que celui de l'historien d'art ou du nostalgique d'un passé à la fois mythique et exotique. Depuis trois quarts de siècle, les traces matérielles qu'ont laissées les Celtes sont seulement perçues comme des obj ets d'études archéologiques, susceptibles d'entrer dans des typologies et des chronologies. Témoins de construction et d'aménagements humains, obj ets, fragments d'obj et sont analysés avec les méthodes de la mercerie archéologique : chaque chose dans sa boîte, chaque boîte sur son étagère réservée à telle région, à telle période. L'historien a fait place à l'archéologue qui souvent, hormis son travail de découvréur, limite son action à ce rangement, cet inventaire méthodique, agrémenté de pesées, de statistiques, de chiffres, sans lesquels le travail ne paraîtrait pas scientifique. Les seules fantaisies que ce dernier s'autorise sont les comparaisons entre des p ièces provenant parfois de lieux éloignés et l'étude des influences que les unes ont pu avoir sur les autres. Chercher à déterminer l'influence d'une civilisation voisine est même considéré comme un exercice hasardeux, risqué pour la crédibilité de celui qui le tente. Les milliers voire les millions de restes matériels et de traces que livrent les moissons abondantes des archéologues ne suscitent qu'un seul type de recherche, celui de la nomenclature. Le temps des synthèses historiques et sociologiques est bien loin. Le dernier grand essai d'histoire des Celtes en Gaule remonte au début du XX' siècle ( 1 907 à 1 920), c'est !'Histoire de la Gaule de Camille Jullian. Quant à la seule étude réellement anthropologique (à l'époque, très influencé par Durkheim, on parlait de sociologie ) , elle date de 1 93 2 ; c'est le volume XXI de la célèbre collection de "L'évolution de l'humanité", Les Celtes depuis l'époque de La Tène et la civilisation celtique par Henri Hubert. Certes ces deux oeuvres ont bien vieilli. Elles évoquent encore le mythe d'une "nation gauloise" qui heureusement depuis a été remisé dans les tiroirs sans fond de l'histoire évènementielle. Elles font une part trop grande aux premiers concepts de l'ethnologie durkheimienne : les totem, mana, et autre tabou, eux aussi rangés définitivement dans le musée des accessoires théoriques. Elles ignorent totalement la notion d'Etat, l'importance de l'économie, le rôle du commerce. On pourrait pousser ces critiques assez loin mais l'utilité ne s'en impose pas car quand nous l isons ces deux oeuvres nous "sautons" automatiquement ou nous parcourons avec une bienveillance quelque peu condescendante les passages incriminés. Ils ne nous gênent plus. Ils témoignent seulement d'une époque et de ses modes intellectuelles. Leur lecture nous remplit, au contraire, d'une réelle nostalgie, un temps où l'historien, la plume à la main, envisageait sereinement et avec une grande assurance d'aller à la rencontre de la société celtique, du Gaulois et d'écrire l'histoire d'un peuple. <strong>...</strong></p>Brunaux Jean-Louis - Lambot Bernard - Guerre et armement chez les Gauloisurn:md5:f84e174a982574af28912083eb0f2db82016-07-29T08:32:00+01:002016-07-29T09:34:30+01:00balderBrunaux Jean-LouisCeltesChristianityEuropeSociety of Jesus <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img3/Brunaux_Jean-Louis_-_Lambot_Bernard_-_Guerre_et_armement_chez_les_Gaulois.jpg" alt="" /><br />
Auteurs : <strong>Brunaux Jean-Louis - Lambot Bernard</strong><br />
Ouvrage : <strong>Guerre et armement chez les Gaulois</strong><br />
Année : 1987<br />
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Les Celtes furent les véritables lansquenets de l'Antiquité. T. Mommsen. S'il est un lieu commun que les historiens antiques dispensent largement, c'est bien celui de la bravoure des Gaulois. bravoure qui prend souvent une allure de fureur guerrière digne des héros de la Rome Archaïque. Polybe, Tite-Live. Diodore. César, pour des événements qui vont du IVe au Ier siècle, reprennent, chacun à sa manière, le leitmotiv : les Celtes et parmi eux, les Gaulois sont les plus farouches, les plus dangereux et aussi les plus imprévisibles ennemis. En Grèce, ils inspirèrent une terreur qui rappelait celle des Perses pendant les guerres médiques. A Rome, l'effroi qu'ils suscitaient a donné l'expression de tumultus gallicus (véritable état de guerre) et demeura sans comparaison. Même pendant les guerres puniques, Carthage était moins crainte. Les Gaulois devaient cette réputation à leur caractère, leur façon de vivre, leurs croyances. Décrits comme colériques, d'humeur changeante, ils étaient prêts à s'enflammer pour toute cause belliqueuse. Leur physique d'hommes du Nord, habitués à supporter un climat rude, leur permettait de subir les plus rudes épreuves. Mais ce qui les y préparait le plus c'était la religion : le combat était vécu comme une ordalie : ses deux issues, victoire ou mort, leur étaient aussi glorieuses. Ils devaient aussi cette renommée à leur armement, pas toujours efficace, souvent inapproprié, mais effrayant, au point de provoquer, à sa seule vue, la fuite de l'ennemi. Incontestablement, il nous apparaît comme l'un des grands armements de l'Antiquité, après ceux des hoplites grecs, des Romains et des Macédoniens. Très tôt, dès le IVe siècle il acquiert sa spécificité. Et ses différentes composantes atteignent la fin du Ier siècle sans grand changement. Son caractère le plus remarquable tient cependant à sa diffusion : ses restes archéologiques se retrouvent des Iles Britanniques jusqu'à la Russie et de l'Italie centrale jusqu'en Scandinavie. Cette formidable expansion ne peut être attribuée à la seule qualité technique. Les armes des Celtes sont liées à des façons de combattre qui ont valu à leurs porteurs une réputation de mercenaires comparable à celle des archers crétois ou des cavaliers numides. Impétueux cavaliers. ils excellent aussi comme fantassins lourdement armés. Et on les voit combattre sur tous les rivages de la Méditerranée. de l'Afrique du nord à l'Asie, de l' Égypte au Pont-Euxin. au point de mériter la célèbre formule par laquelle T. Mommsen les caractérise. <strong>...</strong></p>