Balder Ex-Libris - Cuignet LouisReview of books rare and missing2024-03-16T01:56:42+00:00urn:md5:aa728a70505b2fae05796923271581c2DotclearCuignet Louis - Souvenirs de l'affaire Dreyfusurn:md5:be15ed73e51a6c8a9ccc989599f15de12012-02-17T14:07:00+00:002014-05-07T21:45:28+01:00balderCuignet LouisDreyfusHébraïsme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Louis_Cuignet_-_Souvenirs_de_l_affaire_Dreyfus_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Cuignet Louis</strong><br />
Ouvrage : <strong>Souvenirs de l'affaire Dreyfus Le dossier Trarieux-Tornielli-Reinach</strong><br />
Année : 1911<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Cuignet_Louis_-_Souvenirs_de_l_affaire_Dreyfus.zip">Cuignet_Louis_-_Souvenirs_de_l_affaire_Dreyfus.zip</a><br />
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PREFACE. Je reproduis dans cette brochure, en y ajoutant d'importants détails, les articles que fai publiés dans l'Action Française, du 16 au 26 février inclus, sur un incident du procès Dreyfus, à Rennes. Ainsi quHl est dit tout au début du récit qui va suivre, ces articles ont été provoqués par la publication dans le Matin d'une lettre adressée par le général de Galliffet, alors qu'il était ministre de la Ouerre, au Président du Conseil, M. Waldech-Rousseau. Il était question, dans cette lettre, d'une de ces manoeuvres frauduleuses dont les défenseurs de Dreyfus étaient coutumiers et à l'aide desquelles ils ont essayé d'en imposer au pays, en lui faisant croire à l'innocence du condamné des Conseils de guerre. Toutes leurs machinations ont misérablement échoué ; l'opinion n'a jamais été leur dupe : elle croit toujours, avec encore plus de force peut-être aujourd'hui qu'autrefois, à la culpabilité de Dreyfus. L'ancien pensionnaire de file du Diable peut bien être libéré; mais cette libération, que l'opinion se refuse à ratifier, loin d'être un motif de triomphe pour ses artisans,n'est plus pour eux qu'une cause de discrédit, génératrice elle-même d'un danger permanent pour le régime dont les amis d'un traître sont les représentants et les seuls soutiens. Ce danger serait encore considérablement aggravé, si le pays avait connaissance de la nature des moyens qui ont été mis en œuvre pour arriver à le mystifier. Il sait bien, confusément, qu'on a eu recours au mensonge, à l'imposture sous toutes ses formes ; mais, à part la falsification éhontée de l'article 445 du Code d'instruction criminelle exécutée par l'indigne Ballot-Beaupré et approuvée par les misérables magistrats qui se sont faits les complices de leur Premier Président, le pays ne sait rien de précis, il est hors d'état d'apprécier le caractère des méfaits commis, il n'en connaît pas nominativement les auteurs. Qu'arriverait-il le jour où les Français apprendraient, par exemple, qu'ils ont été littéralement vendue à l'étranger, en échange du concours apporté par celui-ci à l’œuvre de la réhabilitation de Dreyfus ? ... Quelle ne serait pas leur indignation, en se sachant entourés d'espions qui opèrent en toute tranquillité au vu et au su du gouvernement ! Aussi, tous les efforts des protecteurs du régime tendent à rendre impossible, ou tout au 'moins inefficace, la divulgation des méfaits perpétrés pour la réhabilitation de Dreyfus. On étouffe les révélations qui se produisent quelquefois; on s'oppose habilement à leur diffusion; on organise autour d'elles le silence. C'est à cette tactique du silence qu'auront encore recours, sans doute, les criminels dont Je dévoile une fois de plus les agissements. Réussiront-ils à maintenir une infranchissable barrière entre cette brochure et l'opinion ! Un prochain avenir nous le dira. Paris, mars 1911. Commandant Guignet. <strong>...</strong></p>