Balder Ex-Libris - Delcroix EricReview of books rare and missing2024-03-16T01:56:42+00:00urn:md5:aa728a70505b2fae05796923271581c2DotclearDelcroix Eric - La police de la pensée contre le révisionnismeurn:md5:48824fd26923f8bf57c89380d22a20382012-07-16T12:59:00+01:002014-05-07T20:46:01+01:00balderDelcroix EricFranceHébraïsmeRévisionnisme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Delcroix_Eric_-_La_police_de_la_pensee_contre_le_revisionisme_s.jpg" alt="" /><br />
Auteurs : <strong>Delcroix Eric</strong><br />
Ouvrage : <strong>La police de la pensée contre le révisionnisme Du jugement de Nuremberg à la loi Fabius-Gayssot</strong><br />
Année : 1994<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Delcroix_Eric_-_La_police_de_la_pensee_contre_le_revisionnisme.zip">Delcroix_Eric_-_La_police_de_la_pensee_contre_le_revisionnisme.zip</a><br />
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Nous vivons une seconde Épuration. En France, tandis que le « collabo » se trouve à nouveau pourchassé, toute velléité de résistance aux idées en cours sur « les droits de l'homme » et « la Mémoire » (sélective) est dénoncée par les médias et les ligues, condamnée par des lois spéciales et durement sanctionnée par les juges. La police de la pensée est à la fête. Sa cible d'élection : le révisionnisme historique. En 1986, Pierre Vidal-Naquet, Serge Klarsfeld et François Bédarida, réunis autour du grand rabbin René-Samuel Sirat, préconisent une loi spéciale contre le révisionnisme. Ce sera, en 1990, la loi Fabius-Gayssot. Depuis la publication de cette loi, aucun chercheur, aucun historien, aucun savant ne peut plus contester le jugement de Nuremberg. Ce qu'en 1946 les juges de Nuremberg, au terme d'une mascarade judiciaire, avaient énoncé - sans le prouver - sur la « politique d'extermination des Juifs », sur les « chambres à gaz » homicides et sur les « six millions » est soudain devenu en 1990 une vérité historique définitivement intouchable ! Peine perdue. En France comme à l'étranger, le révisionnisme se développe. Certains pensent qu'il faut persister à censurer, châtier, réprimer. D'autres estiment qu'il faut servir le droit, la liberté, ainsi qu'une mémoire non sélective. Pour ces derniers, la France doit en finir avec les horreurs de l'Épuration, les mensonges de Nuremberg et l'esprit de guerre civile. Le dogme légal né de la loi Fabius-Gayssot constitue une impudente innovation où s'annonce peut-être le crépuscule du droit. Éric Delcroix est né en Normandie en 1944. Avocat au barreau de Paris, il s'est acquis une notoriété dans l'étude des infractions de presse. Ses courageuses prises de position en faveur de la liberté d'expression l'ont amené à devenir le conseil d'un certain nombre d'organes de presse et à présenter, devant les tribunaux, dans des conditions parfois périlleuses, la défense de nombreux révisionnistes, à commencer, dès 1979, par celle du professeur Faurisson. INTRODUCTION. Pour bien des esprits, dont certains sont à courte vue mais qui, pour la plupart, souffrent de la sidération ambiante, la liberté d'expression ne serait guère en danger dans les pays occidentaux. Ces pays jouiraient d'une forme de civilisation qui les mettrait à l'abri des passions surannées et des égarements imputables à la superstition religieuse. En réalité, il n'y a là qu'illusion. Les belles âmes qui réclament la liberté d'expression pour Salman Rushdie ou pour Madame Nasrin sont celles qui, réunies en meute impitoyable, obtiennent la proscription du professeur Faurisson ou de Bernard Notin et, plus généralement, des révisionnistes, vrais ou supposés. Que l'on ne s'y méprenne pas ! Ce qui est ici en jeu n'est pas tant la liberté d'expression, réduite aux droits des individus, que la liberté d'accès, pour un citoyen adulte, à toute information, sans qu'un censeur soit autorisé à passer au crible la masse des informations et à en faire un tri « ad usum Delphini ». Dans les conditions actuelles, c'est-à-dire en présence d'esprits sidérés par les mécanismes de l'ahurissement audiovisuel, cette question est essentielle ; elle l'est d'autant plus que tous les grands médias occidentaux dépendent de l'omnipotence du « gros argent » et relèvent nécessairement d'une logique ploutocratique. Si l'on ne peut plus accéder librement aux écrits révisionnistes, qui nous garantit que d'autres censures ne sont pas - ou ne seront pas - opérées sur d'autres sujets essentiels et même vitaux (dans le domaine du nucléaire, de l'environnement, de la biologie,) ? En accord avec tous les historiens, les auteurs révisionnistes admettent que, durant la seconde guerre mondiale, les Juifs européens ont connu, en grand nombre, la persécution et, parfois, l'internement ou la déportation. Ils reconnaissent l'existence des camps de transit, de travail ou de concentration. Dans certains de ces camps, les Allemands utilisaient des chambres à gaz de désinfection et des fours crématoires. Les Juifs, disent-ils, ont pu souffrir des conditions parfois affreuses des ghettos et des camps. Le travail forcé, la faim, la soif, la chaleur, le froid, la promiscuité et surtout les épidémies, notamment celles de typhus ou de fièvre typhoïde, opéraient leurs ravages. Il ne fait aucun doute que les Juifs européens ont vécu là une tragédie. Mais le reste de l'Europe et l'Asie, on l'oublie volontiers, souffraient également. D'autres communautés que la communauté juive ont durement pâti de la guerre. Et, pour ce qui est des horreurs en tout genre, y compris les déportations, les Alliés en ont perpétré de gigantesques pendant et après la guerre. Ce que les auteurs révisionnistes contestent au terme de recherches approfondies, c'est que l'Allemagne aurait accumulé plus de crimes (et en quantité et en qualité) que ses vainqueurs. Ces derniers n'ont gagné la guerre que parce qu'ils ont, proportionnellement, plus tué que les vaincus, non sans avoir visé tout spécialement les populations civiles (c'est d'ailleurs à cette fin que les Anglo-Saxons avaient inventé les forteresses volantes, bombardiers conçus pour la destruction des villes). Les révisionnistes contestent que l'Allemagne ait eu une politique d'extermination physique des Juifs. Ils contestent l'existence et le fonctionnement de chambres à gaz homicides, véritables abattoirs chimiques qui auraient constitué l'arme spécifique du crime spécifique. Ils contestent enfin le chiffre de six millions de morts juives. En France, ces trois contestations-là sont devenues interdites sous peine de prison et d'amende depuis la publication de la loi Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990. Dans les pages qui suivent je m'efforcerai de montrer que cette loi constitue une monstruosité dans son fondement, dans sa rédaction et dans son application. Je montrerai que des recours sont possibles notamment auprès de la Cour européenne des droits de l'homme et que l'on se trouve dans un cas où les révisionnistes pourraient invoquer le droit de « résistance à l'oppression ». Une nouvelle loi antirévisionniste est en préparation : la loi Korman-Gaubert (né Goldenberg). Elle prévoit contre les révisionnistes une peine de deux ans de prison, une amende de 500 000 francs et d'autres sanctions encore. De telles lois, si étranges, pour certains, à l'aube de l'an 2000, sont intéressantes à étudier. A l'historien, au sociologue, à l'homme politique mais aussi au magistrat, à l'avocat, à l'universitaire et au citoyen elles apportent, sur le fonctionnement de notre société et sur les droits des personnes, bien plus d'informations que ne sauraient le faire les grands médias, tous plus soucieux les uns que les autres de nous masquer les vrais interdits et les vrais tabous de notre temps. Des milliards d'événements qui constituent la trame de l'histoire des hommes peuvent être librement interprétés au gré de chacun. Un seul de ces événements - l'« Holocauste » des Juifs en chambres à gaz entre 1942 et 1944 - est décrété intouchable sous peine d'amende, de prison et aussi, parfois, d'interdiction professionnelle ou de mort civile. Les milliers d'années antérieures à 1942 et le demisiècle postérieur à 1944 peuvent, du moins en principe, recevoir toutes les interprétations qu'on voudra, tandis que l'histoire des seules années 1942-1943-1944 est placée sous la haute surveillance des autorités religieuses, politiques, judiciaires et médiatiques de ce pays. Ainsi le veut l'impudente loi Fabius-Gayssot. <strong>...</strong></p>Delcroix Eric - Le theatre de satanurn:md5:cd9d325b78e870b6a938ee70a2d4d90e2012-07-16T12:53:00+01:002014-05-07T20:45:56+01:00balderDelcroix EricEuropeRévisionnisme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Delcroix_Eric_-_Le_theatre_de_satan_s.jpg" alt="" /><br />
Auteurs : <strong>Delcroix Eric</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le théâtre de satan Décadence du droit Partialité des juges</strong><br />
Année : 2002<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Delcroix_Eric_-_Le_theatre_de_satan.zip">Delcroix_Eric_-_Le_theatre_de_satan.zip</a><br />
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DÉCADENCE DE L’ÉLÉMENT INTENTIONNEL. Des trois éléments formels constitutifs des crimes et délits. L’objet que j’ai choisi de traiter impose l’exposé préalable des trois éléments qui constituent, de façon classique et invariable, spécialement en France depuis la Révolution et les codifications napoléoniennes, les crimes et les délits. Ces trois éléments issus de la loi au sens normatif, formel et démocratique du terme, sont : – En premier lieu l’élément légal, savoir l’existence préalable d’une loi portant interdit et sanction de tel ou tel acte, ainsi clairement et explicitement prédéfini. Cette règle a été énoncée au XVIIIe siècle par Beccaria (1738-1794), jurisconsulte milanais auteur du Traité des délits et des peines, en une célèbre formule ; « nullum crimen, nulla poena sine lege » : il n’y a pas de crime donc pas de peine sans loi préalable ; – En deuxième lieu, l’élément matériel, savoir la commission effective réelle de cet acte ainsi prédéfini par la loi (ou, dans certains cas, sa tentative matériellement tangible de commission de l’acte) ; – En troisième lieu, l’élément moral ou intentionnel, savoir l’intention de celui qui a personnellement, à titre principal ou comme complice par commande, aide ou assistance, commis l’acte prédéfini comme prohibé. En d’autres termes, c’est la commission consciente de l’acte. Pour pallier toute ambiguïté, j’éviterai d’appeler « révolution » ce que l’Occident est en train de vivre, notamment du point de vue du juriste. Au surplus, ce mot de révolution peut désigner toute sorte de retournement politique radical : le vocable ne pourrait que semer, sinon la confusion, du moins l’imprécision. Les mots de subversion ou d’inversion me paraissent donc plus appropriés. Ce choix sémantique convenu s’impose d’autant plus ici que, quoiqu’étant globalement hostile à la Révolution française, terroriste et iconoclaste, j’en approuve le dessein et l’aboutissement en tant que révolution juridique et judiciaire. Même si c’est seulement avec Napoléon en définitive qu’elle triomphera en bâtissant un nouveau droit pénal, dans le - sillage de Beccaria et Bentham (1748-1832). <strong>...</strong></p>