Balder Ex-Libris - Drumont EdouardReview of books rare and missing2024-03-16T01:56:42+00:00urn:md5:aa728a70505b2fae05796923271581c2DotclearDrumont Edouard - Le peuple juifurn:md5:a1c25763c89a1589f26475877ab5c3132012-06-20T15:12:00+01:002012-11-25T14:55:18+00:00balderDrumont EdouardHébraïsmeIsraël <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_Le_peuple_juif_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le peuple juif Conférence faite à la salle du Grand Occident de France</strong><br />
Année : 1900<br />
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Permettez-moi de vous remercier une fois de plus de l'accueil chaleureux et cordial que vous me faites et d'adresser l'expression de notre affection à tous, à Guérin, a l'ami qui est le prisonnier des Juifs à Clairvaux. En traitant le sujet dont je viens vous entretenir, je cède au désir de notre cher et vaillant ami Guérin. Guérin, dans les loisirs que lui font les juges prévaricateurs et cyniques de la Haute Cour, étudie, vous le savez, les questions économiqueset sociales, et parfois il s'en entretient avec moi. C'est ainsi qu'il a été amené à me dire: « Je suis sûr que vous intéresseriez beaucoup nos camarades en montrant les développements successifs de ce
mouvement antijuif dont vous avez été l'initiateur. » <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - La tyrannie maçonniqueurn:md5:25ef112014a31a79db9bab0d98d8fb202012-06-20T14:56:00+01:002014-05-07T20:49:34+01:00balderDrumont EdouardConspirationFranc-maçonnerieFranceHébraïsme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_La_tyrannie_maconnique_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>La tyrannie maçonnique</strong><br />
Année : 1899<br />
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Je crois rendre service au pays en publiant cette brochure sur la Franc-Maçonnerie. Elle n'a pas la prétention d'être complète ; ce n'est pas une brochure, ce n'est pas un volume, c'est dix volumes qu'il faudrait pour écrire l'histoire de la Franc-Maçonnerie, ou plutôt pour dégager la part qui revient dans l'histoire de ces deux derniers siècles à cette association véritablement extraordinaire. Si la Franc-Maçonnerie touche, en effet, par certains côtés aux derniers confins de la niaiserie et de la bêtise, elle semble aussi, si l'on en juge par l'influence politique exercée, dirigée par des chefs invisibles qui seraient d'une intelligence supérieure; peut-être même la supériorité de leur intelligence consiste-t-elle simplement dans la connaissance qu'ils ont de la bêtise humaine. Quoiqu'il en soit, cette fois encore, je me suis proposé seulement de mettre sous les yeux des lecteurs des éléments d'appréciation en leur laissant le soin de conclure, en leur fournissant uniquement un thème de pensée. Je souhaite môme que mes lecteurs soient plus heureux que moi et comprennent ce qu'il y a au fond de la Maçonnerie. Quant à moi, j'avoue ne pas pouvoir m'expliquer la conception intellectuelle et morale à laquelle peut répondre la Maçonnerie actuelle. Dès que l'esprit s'arrête à cette organisation maçonnique, on est comme frappé de stupeur. Toutes les contradictions, toutes les hypocrisies semblent réunies pour faire de cette œuvre l'institution la plus bizarre, la plus incohérente, la plus difficile à définir qu'il soit possible d'imaginer. Voilà des hommes qui prétendent combattre toutes les manifestations religieuses qu'ils traitent de mômeries. Et ces hommes émancipés ont recours à un cérémonial enfantin qui rappelle les peuples sauvages; ils ont tout un attirail d'ustensiles, d'attributs, de cordons qui ressemblent étrangement aux grigris et aux amulettes des Botocudos et des Cafres adorateurs de Manitous... Voilà des hommes qui se prétendent des chercheurs de lumière, qui dans leur jargon baroque emploient incessamment le mot de lumière, « l'initiation à la lumière, le F.-, a recula lumière, la lumière du 3e appartement. » Et ces hommes s'enveloppent de l'obscurité la plus profonde et du mystère le plus impénétrable. Ils font « tuiler » afin de s'assurer que la Loge est à couvert. Ils ont des mots de passe et des mots de ralliement qui doivent rester inconnus de la foule. Et ce sont ces cachottiers et ces ténébreux qui accusent les autres d'obscurantisme ! Voilà des hommes qui posent pour les champions de la liberté et de la tolérance et qui préparent infatigablement dans leurs Loges des mesures de persécution, qui déclarent eux-mêmes, en s'en vantant, que toutes les lois d'oppression ou de spoliation ont été mises, sous le maillet avant d'être imposées au gouvernement. Il y a là quelque chose qui confond mon entendement. Évidemment, et je crois que cette brochure, après tant d'autres, ne laissera pas de doute sur ce point — la Maçonnerie est un instrument entre les mains de quelques politiciens sans scrupules qui se servent des naïfs pour arriver à satisfaire leurs convoitises. Il est bien naturel que ceux-là n'aient aucune honte à prostituer les nobles mots de liberté et de tolérance. Cette explication, cependant, ne me satisfait pas entièrement, je l'avoue, et ne me donne pas le mot de l'énigme maçonnique. En dehors des politiciens de profession, il y a, parmi les vingt-cinq mille Francs- Maçons, des hommes qui peuvent ne pas être d'une intelligence très élevée mais qui, recrutés pour la plupart dans la classe moyenne, ont encore une certaine culture, peuvent assembler deux idées de suite. Comment ces hommes ne sont-ils pas saisis de l'illogisme, de l'absurdité, de l'iniquité odieuse des actes qu'on leur fait commettre ? Comment ne se trouvent-ils pas ridicules à leurs propres yeux en réclamant pour eux le privilège d'être une société secrète dans laquelle personne n'a rien à voir et en refusant aux autres citoyens le droit de s'associer comme ils l'entendent, de se grouper selon leurs opinions et leurs croyances ? On comprend que des ouvriers, auxquels le travail manuel laisse peu de loisirs pour lire et pour méditer, se laissent entraîner par quelques rhéteurs possédant un certain bagout, que des êtres qui sont des impulsifs ou des instinctifs ne s'aperçoivent pas toujours des pièges que leur tend la Juiverie. Tel n'est pas absolument le cas des Francs-Maçons. S'ils sont, pour la plupart, de la race gobeuse et moutonnière que les malins conduisent par le bout du nez, quelques-uns, cependant, doivent être en état de se rendre vaguement compte de ce qu'ils font ou plutôt de ce qu'on leur fait faire. Comment expliquez-vous que ceux-là ne se lèvent pas pour dire à leurs camarades : « Ce que nous faisons est tout simplement ignoble. Notre raison d'être, la mission que nous nous sommes assignée, a toujours été de protester contre toutes les tyrannies, de revendiquer les droits de l'homme, c'est-à-dire la liberté de croire ou de ne pas croire, de penser à sa guise, de faire élever ses enfants comme il vous plaît. En refusant ces droits aux autres et en pesant sur le gouvernement pour faire adopter toutes les mesures de persécution et d'ostracisme, nous sommes ou des coquins ou des grotesques. » Parmi ces vingt-cinq mille Maçons, il en est certainement dix ou quinze mille qui sont capables d'apprécier les ravages exercés par les Juifs, qui ont plus ou moins souffert des grandes escroqueries financières de ce temps, qui ont vu leurs parents ou leurs amis en souffrir. Pourquoi ces hommes ont-ils laissé les Juifs devenir les maîtres souverains dans les Loges ? Pourquoi se sont-ils abaissés volontairement à n'être plus que les domestiques des Juifs ? Voilà les réflexions que je me suis faites et que mes lecteurs se feront probablement comme moi en parcourant cette brochure dont le seul mérite est d'être un résumé de la question maçonnique. Tous les faits mentionnés, tous les discours cités sont absolument exacts et, c'est un devoir pour moi, que de remercier mon ami et excellent collaborateur de Boisandré qui a eu l'obligeance de recueillir dans les publications maçonniques beaucoup de détails inconnus du grand public sur le fonctionnement de cette association singulière où l'on conspire sans cesse contre la liberté des autres. Quant à moi, tout en m'associant à la courageuse campagne entreprise par Jules Lemaître et poursuivie par lui avec tant d'énergie et de talent, je ne demande pas qu'on supprime la Franc-Maçonnerie. Je veux simplement, comme tous les citoyens qui ont conscience de leurs droits, que l'on fasse cesser cette anomalie monstrueuse, cette inégalité déshonorante pour ceux qui la subissent : Une société secrète affirmant arrogamment. sa puissance, constituant, en quelque sorte, un corps dans l’État, donnant ouvertement des ordres au gouvernement, intervenant sans cesse dans les affaires publiques, tandis que les autres associations sont menacées ou interdites. Tous les Français hors la loi, les Francs- Maçons au-dessus des lois, tel est le spectacle, extravagant et abominable à la fois, auquel nous assistons depuis bientôt trente ans. Il faut que ce spectacle cesse et si tous les citoyens honnêtes savent vouloir, il cessera..... <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - Vieux portraits vieux cadresurn:md5:c9c3acb6ace3b87b4d52f78f027e49f82012-06-20T14:49:00+01:002014-05-07T20:49:37+01:00balderDrumont EdouardFranceHébraïsme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_Vieux_portraits_vieux_cadres_s.jpg" alt="" /><br />
Auteurs : <strong>Drumont Edouard - Coindre Gaston</strong><br />
Ouvrage : <strong>Vieux portraits vieux cadres</strong><br />
Année : 1903<br />
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Ce volume sera-t-il le dernier que l'on écrira sur le XVIIIe siècle? Il serait puérïl de le croire. Il semble, cependant, qu'il est temps de se hâter si l'on veut ajouter quelques traits à la peinture de ce temps et faire partie du dernier convoi d'excursionnistes vers ce siècle heureux qui se plaisait surtout aux voyages à Gythère. <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - Mon vieux Paris Deuxième Sérieurn:md5:0ab6a9356c4a27c1f40486dd2f00eb0f2012-06-20T14:34:00+01:002014-05-07T20:49:41+01:00balderDrumont EdouardParis <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_Mon_vieux_Paris_Deuxieme_Serie_s.jpg" alt="" /><br />
Auteurs : <strong>Drumont Edouard - Coindre Gaston</strong><br />
Ouvrage : <strong>Mon vieux Paris Deuxième Série</strong><br />
Année : 1897<br />
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Le public a fait un accueil véritablement exceptionnel à Mon Vieux Paris commenté par le crayon de Gaston Coindre. Il a eu raison. Quand je rencontre ce volume sur une table et que je jette les yeux sur les illustrations, il m'arrive parfois d'oublier que je suis l'auteur du texte et de m'écrier : " Quel joli petit livre ! " <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - Mon vieux Parisurn:md5:a1b1b301cf976eb9203fab0bd242bec02012-06-20T14:33:00+01:002014-05-07T20:49:46+01:00balderDrumont EdouardParis <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_Mon_vieux_Paris_s.jpg" alt="" /><br />
Auteurs : <strong>Drumont Edouard - Coindre Gaston</strong><br />
Ouvrage : <strong>Mon vieux Paris</strong><br />
Année : 1878<br />
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C'est une joie pour moi, je l'avoue, que de voir reparaître, commenté par un crayon passionnément épris de Paris, ce volume qui eut quelque succès, il y a déjà plus de douze années. C'était mon premier livre, et j'y avais mis mon cœur de Parisien amoureux de sa ville, curieux de tous les spectacles de la cité aux multiples aspects, évoquant, en cheminant le long des jeunes boulevards, le souvenir des vieilles rues et la mémoire des ancêtres disparus. <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - Sur le chemin de la vie (souvenirs)urn:md5:3636b1f7be43e1c16be796558120afd52012-03-05T14:45:00+00:002014-05-07T21:34:51+01:00balderDrumont EdouardFranceHébraïsme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_Sur_le_chemin_de_la_vie_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>Sur le chemin de la vie (souvenirs)</strong><br />
Année : 1914<br />
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PREFACE. Un éditeur, qui est un ami, regrette que l'éphêmérité de l'oeuvre journalistique emporte pêle-mêle des articles dont quelques-uns auraient mérité de vivre davantage. Il me demande l'autorisation de réunir en volume quelques- uns de mes articles parmi ceux qu'il avait lus avec le plus de plaisir. Je lui accorde bien volontiers cette autorisation. Je sens aujourd'hui qu'il voudrait au moins, à défaut de mémoires ou de souvenirs, quelques lignes de préface. Je suis véritablement embarrassé de les lui donner. Sur le Chemin de la Vie, ainsi s'appelle le volume et, quand on s'aperçoit qu'on est au bout de ce chemin et que les souffrances vous avertissent qu'on n'en a plus pour bien longtemps, on n'a guère envie de recommencer la route, ne fût-ce qu'en la racontant. — « Parlez-nous un peu de vous » m'a dit mon éditeur. J'ai reproduit dans ce volume la généalogie de famille que j'avais rassemblée pour répondre à des pitreries de polémique juive. Ceux qui, dans l'avenir, voudront étudier et expliquer mon œuvre, qui a fait quelque bruit dans le monde, y trouveront toutes les indications désirables. Paysans, artisans, gardes-chasse, filandières, braves gens, y vécurent obscurément dans le travail et dans la prière, voilà ceux que je représente, voilà l'originalité de ma personnalité et de mon oeuvre. Les morts qui parlent, de Vogue, sont à mon cwis un des livres les plus profonds, les plus suggestifs de ce temps. Il n'est donc pas étonnant, dans ces conditions que je n'aie jamais pu réussir dans une société qui ne ressemble pas à la société d'autrefois, qui ne vit que pour l'argent. Tout en étant, par certains côtés, un Parisien malin, sceptique et très averti, j'avais un fonds de foi médiévale, naïve et sincère. C'est elle qui m'a poussé à me jeter dans la mêlée pour y défendre les crogances de mes aïeux, comme elle a jeté sur les champs de bataille ces chouans héroïques qui versèrent leur sang sans compter et qui finirent par être écrasés. C'est un fait qu'il semble quelquefois que Dieu ne protège guère ceux qui combattent en son nom. J'ai vu tomber autour de moi, sans avoir réalisé leurs espérances, les meilleurs et les plus dévoués: Coppée, Mérg, Ménard, Boisandré et bien d'autres. C'était vraiment un être exceptionnellement noble et bon que Gaston Mérg. En plein hiver, par des temps affreux, je le vogais quitter le journal, prendre le train, pour aller porter la bonne parole dans quelque réunion de la Ligue patriotique des Françaises que présidait la baronne de Vallard. Il semblait croire réellement à la parole de l'Eglise: Dieu bénit les nombreuses familles. Il aimait passionnément ses enfants: il ne vivait que pour ses enfants; il n'était heureux qu'en jouant avec eux. Je l'ai vu frappé en pleine jeunesse et j'ai vu la pauvre petite Suzanne, qu'il chérissait tant, enveloppée dans ses vêtements de deuil, me rappeler encore les parties qu'elle faisait avec son père. La veuve désolée, qui rêvait d'une vie heureuse avec lui, aurait connu la misère si Lépine, que nous avions tant de fois attaqué dans le journal, ne lui avait trouvé un petit emploi comme visiteuse des nourrissons de l'Assistance publique. Et ce pauvre Ménard, en a-t-il parcouru des kilomètres à travers la France pour passer des nuits en chemin de fer afin de défendre des prêtres et des religieux qui avaient eu recours à lui. A côté de cela, les sacripants, qui n'ont jamais fait que du mal, ont le bonheur, la santé, le succès. C'est à mes yeux d'écrivain que la destinée m'a frappé; c'est à la langue qu'elle a frappé le grand orateur chrétien qu'était Ménard. Dans la solitude de la campagne, torturé par la maladie, j'avais songé à évoquer ces figures. Je me suis aperçu que la colère et l'amertume donnaient un accent de révolte à mon langage et j'ai jeté au feu les feuillets qui étaient venus sous ma plume. Je n'ai pas voulu chagriner, même involontairement, les êtres bons et simples qui m'ont constamment témoigné leur sympathie par des lettres affectueuses et tendres, pleines d'éloquence et de coeur. Les prêtres des campagnes ont vraiment l'âme eucharistique de ces chrétiens d'autrefois dont j'ai parlé si souvent dans mes livres. Ce sont eux qui m'ont toujours encouragé et soutenu. Quant aux catholiques riches, je n'ai trouvé parmi eux que l'indifférence et la haine. Les Riches tiennent maintenant la place prépondérante dans cette Eglise qui a été fondée par les pauvres; ils ont peu à peu relégué au second plan ce Christ qui apparaissait à nos ancêtres comme une image de miséricorde et d'amour; c'est pour eux que la société actuelle semble faite: ils ont tous les triomphes, tous les succès, tous les plaisirs. Il est vrai de dire que toutes les colères se concentrent aujourd'hui contre les Riches comme elles se concentraient autrefois contre les Nobles. L'impôt sur le Revenu et le capital ne sont que des commencements. Composée d'éléments divers venus de points différents, cette caste des Riches n'en a pas moins une certaine homogénéité. Elle a l'orgueil et l'amour profond de l'argent de tous les possédants: elle est un mélange de l'âme juive et de l'âme bourgeoise en ce que cette âme a de bas et de vil, sans les qualités qu'avait la Bourgeoisie aux heures de la lutte et de la conquête. Nos prêtres disaient autrefois leurs vérités aux grands seigneurs les plus qualifiés et aux rois eux-mêmes. Nos prêtres d'aujourd'hui, ces prêtres simples et bons dont je parlais tout à l'heure, hésiteraient à dire de ces Riches ce qu'ils en pensent. J'ai cité jadis l'étude qu'avait publiée à ce sujet un ecclésiastique dans un journal de Belgique, où le clergé est plus indépendant et craint moins de choquer les puissances mondaines. Il nous montrait ces Riches se cramponnant à leurs richesses même lorsqu'elles ne peuvent plus leur procurer leurs jouissances habituelles, alors que la main déjà glacée par la mort prochaine n'a même plus la force de faire tourner une clef dans la serrure d'un coffre-fort. Les Riches ont de commun avec les grands seigneurs d'autrefois l'ingratitude et l'aversion pour ceux qui les défendent. Je n'ai jamcds rencontré parmi eux un bon mouvement, un acte de sympathie et de cordialité. Les legs faits au socialiste Bebel se montent à des millions. Jamais on n'a fait un legs à Veuillot. Un de ces privilégiés de la Fortune, un possesseur d'immenses domaines n'a jamais songé à me dire: « Vous avez beaucoup travaillé, vous devez avoir besoin de vous reposer. Je vous lègue une cabane et ces arbres pour vous abriter. « La vérité est que nos plus humbles prêtres sont plus près de Dieu que les millionnaires catholiques. C'est en eux que j'espère, c'est en leurs prières que j'ai foi. C'est encore un don spécial au'ont certains êtres de voir exaucer leurs prières. Le curé d'Ars était ainsi. Victor Hugo, auoiaue libre-penseur, avait foi dans les prières de dom Bosco. La comtesse de Saint Laurent me partait un jour à la maison d'une carmélite qui obtenait de Dieu tout ce qu'elle voulait. Elle aimait les fleurs et la neige. Quoiqu'on fût déjà en été, il tomba de la neige le jour où on l'enterra. Au premier abord, cela parait une de ces charmantes légendes comme il y en a tant dans la Vie des Saints. La comtesse de Saint Laurent est une femme si sérieuse et si droite que, malgré sa bonté profonde, je la crois incapable d'avoir inventé cette histoire. J'aime mieux croire qu'elle est vraie. Quoi qu'il en soit, je compte sur an de ces prêtres au cœur simple qui ont de l'influence sur Dieu pour parler en mon nom et pour lui dire: — « Ce pauvre Drumont a travaillé toute sa vie, il n'a pas écrit une ligne, dans cette vie, qui pût corrompre personne; il a défendu les traditions et les croyances qui ont fait la gloire de l'ancienne France. Comme vous ne l'aimez pas, vous ne lui avez jamais accordé aucune de ces faveurs temporelles que vous avez prodiguées à tant de coquins. Vous ne sauriez, dans ces conditions, demander qu'il joigne les mains tous les soirs en murmurant: Gratias ago tibi, Domine, pro universis beneficiis tuis. Ce n'est pas une raison pour lui refuser la seule chose qu'il vous demande; il désire disparaître le plus tôl possible de cette terre et il a assez travaillé pour avoir le droit de se reposer et de ne pas assister au spectacle des humiliations et des horreurs qui attendent une nation qui est absolument gouvernée par des Juifs. Epargnez-lui les douleurs préparatoires; soufflez dessus au moment où il s'y attendra le moins... En agissant ainsi, vous apparaîtrez, pour la première fois, dans une attitude de bonté dans cette existence douloureuse qui a été toute de travail et de luttes. » Edouard DRUMONT. <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - Papiers inédits du Duc de Saint-Simonurn:md5:cc28f4ef208d371cf877d637103ee8f12012-03-05T14:40:00+00:002014-05-07T21:34:55+01:00balderDrumont EdouardFranceRoi <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_Papiers_inedits_du_Duc_de_Saint-Simon_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>Papiers inédits du Duc de Saint-Simon</strong><br />
Année : 1880<br />
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Le 21 décembre 1760, un "ordre du Roi" contresigné "Choiseul" jetait en prison pour de longues années l’œuvre de Saint-Simon. Le 26 janvier 1828, un ordre de Louis XVIII, ordre auquel le comte de la Ferronnays tint la main, faisait remettre au général de Saint-Simon les trois volumes qui, s'ajoutant aux quatre portefeuilles rendus en 1819, complétaient la restitution totale des Mémoires. Le 18 février 1880, un ordre formel de M. de Freycinet, ministre des Affaires étrangères, autorisait pour la première fois l'Histoire à consulter librement les manuscrits et papiers divers laissés par le grand historien. <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - Les tréteaux du succès Les héros et les pitresurn:md5:2b335e73843dc5ce9202ee4b8c48262a2012-03-05T14:37:00+00:002014-05-07T21:34:59+01:00balderDrumont EdouardFranceHébraïsme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_Les_treteaux_du_succes_Les_heros_et_les_pitres_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les tréteaux du succès Les héros et les pitres</strong><br />
Année : 1900<br />
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C'est aux champs que l'idée m'est venue, cette année, de recueillir ces portraits épars et de les grouper dans un volume pour faire plaisir aux lecteurs, trop bienveillants, qui se plaignent que des pages qu'ils aimeraient à relire soient dispersées dans des collections de journaux où il est difficile de les aller chercher. La campagne, d'ailleurs, me fut toujours inspiratrice, encourageante ci consolante, et ce n'est pas sans quelque émotion que j'ai revu, cette chaumière de Soisy, la « Maison sans fenêtres », comme on dit là-bas, parce qu'elle n'a point de fenêtres sur la route et qu'elle semble se détacher de tout ce qui passe pour regarder uniquement les lointains horizons. C'est là que j'ai écrit la Fin d'un. Monde, Dernière Bataille, le Testament d'un Antisémite et le Secret de Fourmies. Je me souviens des bonnes soirées de travail que j'ai eues là lorsque je restais seul, en plein hiver, dans ce pays déserté par tous les Parisiens qui habitent Vêlé les villas du voisinage. Quand, vers une heure du, matin, j'ouvrais ma fenêtre pour contempler le paysage, j'avais une saisissante impression de noir, de froid, de solitude et de silence. <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - Les juifs contre la Franceurn:md5:07c129167fda2c4124e963fbfcf7b3572012-03-05T14:30:00+00:002014-05-07T21:35:01+01:00balderDrumont EdouardDreyfusFranceHébraïsme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_Les_juifs_contre_la_France_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les juifs contre la France Une nouvelle Pologne</strong><br />
Année : 1899<br />
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La France AU SEUIL DU VINGTIÈME SIÈCLE. Des amis m'ont demandé à plusieurs reprises, avec une obligeante insistance, de réunir ceux de mes articles dont ils avaient été -contents — et moi aussi. — J'ai songé à le faire, j'ai commencé à le faire et j'en ai été détourné par le flot des événements qui incessamment vous emporte et aussi, par le désir de mettre un lien entre ces pages, d'expliquer l'enchaînement des idées qui m'avait amené à les écrire. Pourquoi me suis-je déterminé à rassembler en une mince brochure ces derniers articles consacrés à l'affaire Dreyfus! Je le dis franchement à mes lecteurs, c'est parce qu'ils me paraissent exprimer des pensées sur lesquelles d'autres peuvent penser à leur tour, offrir, moins une occasion de lecture agréable qu'un thème à réflexions utiles. Autant qu'il est possible de se juger soi-même, ces articles sont d'une note plus grise, d'un accent moins précis et moins net que ce que j'écris d'ordinaire, et c'est précisément pourquoi ils me semblent traduire exactement la phase présente qui est particulièrement confuse et trouble. <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - Le testament d'un antisémiteurn:md5:e74e294f8e7737129ccfa89116c4c08c2012-03-05T14:24:00+00:002014-05-07T21:35:06+01:00balderDrumont EdouardFranceHébraïsme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_Le_testament_d_un_antisemite_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le testament d'un antisémite</strong><br />
Année : 1891<br />
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PAROLES TESTAMENTAIRES. J'ai vu un homme passionné et vaillant s'affirmer comme le représentant de l'idée de Revanche, écrire les Chants du soldat, rêver un moment de fonder avec la Ligue des Patriotes une généreuse association comme ce Tugend-bund qui releva la Prusse après Iéna... <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - Le secret de Fourmiesurn:md5:3784e4734ba376920b775e12265610fb2012-03-05T14:22:00+00:002014-05-07T21:35:10+01:00balderDrumont EdouardFranceHébraïsme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_Le_secret_de_Fourmies_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le secret de Fourmies</strong><br />
Année : 1892<br />
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CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES. Ce présent volume est à mes yeux comme l'inclassable complément de mes travaux antérieurs chapitre nécessaire qui manquait à mes livres vient tout naturellement s'y ajouter. Dans ma pensée, en effet, chacune des études partielles que j'ai entreprises pour peindre la société actuelle était destinée à se rattacher à un plan général. <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - Le dernier des Trémolinurn:md5:0b26b88254ef41876e1fac35a53804ab2012-03-05T13:53:00+00:002014-05-07T21:35:24+01:00balderDrumont EdouardFranceParis <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_Le_dernier_des_Tremolin_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le dernier des Trémolin</strong><br />
Année : 1879<br />
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Le matin du mercredi dei; Cendres de l'année 184 ... , la grand'place du petit chef-lieu Saint-Julien présentait un aspect des plus animés. Dans ce patriarcal et pittoresque, Forez qui sera la dernière des provinces de France à conserver les mœurs d'autre fois, la cérémonie dès Cendres a une importance plus significative qu'ailleurs. On ne se contente point du simulacre. Le prêtre imprime .la trace bien réelle sur les fronts courbés par le repentir, et beaucoup se garde d'effacer cette éloquente empreinte et marchent recueillis jusqu'à leur demeure, tenant à emporter .avec eux cette poussière chrétienne, témoignage matériel du néant humain, commentaire palpable du : Memento quia pulvis es. Tandis que, sur la place, défilaient les premiers accourus à la pieuse solennité, d'autres arrivaient devant les marches de l'église. On souriait un peu en les voyant pâles et les traits tirés. Ceux-là, en effet, avaient été enterrer Carnaval... <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - La mort de Louis XIVurn:md5:929b66875a1c11cbee4e2bb480acdada2012-03-05T13:52:00+00:002014-05-07T21:35:25+01:00balderDrumont EdouardFranceLouis XIVRoi <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_La_mort_de_Louis_XIV_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>La mort de Louis XIV</strong><br />
Année : 1880<br />
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INTRODUCTION. Le 1er septembre 1715, à huit heures trois quarts du matin, après quelques petits soupirs et deux hoquets, Louis XIV ·s'éteignait dans · ce château de Versailles qu'il avait fait de ses mains, comme dit Saint-Simon. La nouvelle, : pour attendue qu'elle fùt, produisait encore l'effet d'un coup de foudre sur ce~te cour qui, · pendant près de cinquante années, avait eu constamment le regard fixé sur ce tout-puissant, qui avait réglé toutes ses pensées sur un signe de · ses yeux, qui avait considéré comme un événement la moindre de ses paroles et le plus insignifiant de ses gestes. <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - La France Juive devant l'opinionurn:md5:b8ecfbecffd82a2818b3d4fffe108a4d2012-03-05T13:35:00+00:002014-05-07T21:35:28+01:00balderDrumont EdouardFranceHébraïsme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_La_France_Juive_devant_l_opinion_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>La France Juive devant l'opinion</strong><br />
Année : 1886<br />
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POURQUOI UNE BROCHURE ET COMMENT CETTE BROCHURE EST-ELLE DEVENUE UN VOLUME ? Deposuit de sede potentes et exaltavit humiles. (Saint Luc.) Le premier exemplaire de la France juive.— Le mouvement de l'opinion. – La joie des opprimés.— Les brochures et les conférences.— Jacques de Biez. – Un écrivain qui fait sa malle.— Les amis inconnus.— La Retraite des Dix mille. Je me vois encore, par une maussade après-midi d'avril, en face du premier exemplaire de La France juive. La joie de la création, l'enfantin plaisir de l'écrivain qui se corrige sur les épreuves et se sourit complaisamment aux bons endroits, n'était plus là pour me soutenir. J'éprouvais seulement cette impression de froid dans les os qui saisit l'homme loin de chez lui, en pleine rue, par une pluie glaciale.... Quelle apparence que ce livre pût réussir ? Il heurtait tout le monde ; il s'attaquait, sans s'appuyer sur personne, à cette formidable puissance de l'agent, devant laquelle les rois eux-mêmes capitulent ; il traitait en outre de sujets peu faits pour intéresser les lecteurs de Nana. Et puis... deux volumes..., 1200 pages ! Cet excellent Marpon avait une façon funèbre de prononcer : « Deux volumes ! » Il demandait ce qui allait nous arriver et il insistait d'un air inquiet : « Vous répondez des procès, n'est-ce pas ? » Je répondais de tout et je regardais ces pauvres bibelots qui, dans la vie d'un artiste, ont une importance exceptionnelle, ces plats curieux, ces vieux meubles achetés aux vacances, en courant la campagne avec ma femme, au temps où nous étions jeunes tous les deux et où elle était tout heureuse d'avoir découvert chez un paysan quelque chose qui flattât ma manie. C'était tout cela qui devait payer les amendes et j'apercevais déjà un huissier pénétrant dans cette demeure si longtemps tranquille et y saisissant, selon l'expression de ces messieurs, jusqu'à la cendre du foyer.... Et après ? Mes chétives économies de journaliste étaient promises à l'imprimeur. Je me revoyais plus indigent qu'au temps de ma jeunesse, trouvant tous les journaux fermés et remontant tristement quelque escalier de rédaction pour y demander à un camarade, moins timide que les autres, de prendre un peu de copie anonyme. Je savais ce qu'on peut attendre du parti conservateur. Un moine partagera son morceau de pain avec vous, mais ce morceau de pain n'est pas gros. Un grand seigneur ne sacrifierait pas une soirée d'opéra pour sauver vingt mille de ses frères. La veille, justement, on m'avait conté, comme pour m'encourager, l'histoire d'un malheureux fonctionnaire, père de famille estimé, ayant promesse d'avancement, sûr d'avoir sa retraite au bout de quelques années encore. Au moment des décrets on s'était engagé, formellement engagé, à lui assurer une situation équivalente à la sienne, s'il donnait sa démission. Au bout de trois ans de démarches près de gens qui étaient toujours occupés à installer des buffets et des orchestres de fête ou à répéter des figures de cotillon quand il se présentait chez eux, il avait eu faim, il avait vu sa femme et ses enfants avoir faim autour de lui ; et la tête basse, il était venu mendier un secours à l'administration dont il était sorti la tête si haute. <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - La France juive - Tome IIurn:md5:57f7ba38eeb68dc244534ce2b9b5f9502012-03-05T13:32:00+00:002013-11-13T22:54:44+00:00balderDrumont EdouardFranceHébraïsme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_La_France_juive_-_Tome_II_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>La France juive - Tome II</strong><br />
Année : 1886<br />
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L'Alliance n'est pas une Alliance française, allemande ou anglaise, elle est Juive, elle est universelle, voilà pourquoi elle marche, voilà pourquoi elle réussit. Crémieux. Le Reinach de Gambetta a raconté, dans la Revue politique et littéraire, sa rencontre en Egypte avec Gordon, l'apôtre soldat. Sans doute le héros chrétien flaira d'abord ce jeune Juif avec dédain, et se demanda, en l'apercevant dans ces parages, s'il allait mettre les cataractes du Nil en actions ; mais on se lie vite en voyage, et l'Anglais causa avec Reinach ; il ne lui cacha pas ce qu'il pensait de Disraëli et des autres gouvernants de son espèce qu'il appelait the mountebanks, les saltimbanques. Le mot peint à merveille la classe d'hommes d'Etat, à laquelle appartiennent les Disraëli, les Gambetta, les Lasker, les Crémieux. La politique des Richelieu, des Colbert, des Bismarck est simple ; la politique des Juifs a toujours l'air d’une représentation foraine ; elle est à la fois romanesque et bassement cupide. On y trouve invariablement un grand étalage de principes pompeux de liberté, d'égalité, de fraternité, un programme de progrès qui n'est jamais tenu et qui laisse bien vite voir l'affaire pécuniaire, un boniment d'émancipation et d'amélioration qui se traduit toujours par la persécution la plus intolérable et l'extorsion de sommes d'argent. Banquiers et banquistes marchent ensemble. Parmi ces mountebanks, Crémieux occupe cependant une place à part. Gambetta, avec sa faconde intarissable et ses allures de Mangin, ne fut guère qu'un personnage tout démonstratif chargé de faire la parade à la porte et d'exhiber des biceps en coton en battant la grosse caisse. V'là la peau d'âne qui ronfle; Entrez, bonnes d'enfants et soldats ! Les hommes grêlés ne paieront pas. Crémieux, lui, était dans la baraque, ou, pour mieux `dire, derrière la toile. Il fut l'impressario véritable de la comédie contemporaine en France. On est trop disposé à ne voir en lui que le fantoche en robe de chambre jaune qui, assis près d'un feu flambant, apparaissait de temps en temps devant les régiments défilant sous son balcon à Tours et à Bordeaux, et s'écriait : « Braves soldats, allez vous faire tuer ! L'exercice est bon en ce temps- ci; moi, je retourne me chauffer. » Les grelots du Polichinelle ont trop fait oublier Isaac Moise, le dépositaire des sagesses d'Israël, digne de porter comme un ancien Cohene-Hagadol le ‘miszenophet’ à voile blanc, le mehil frangé d'écarlate et orné de clochettes d'or et le khoschen enrichi de douze pierres fines sur lesquelles les noms des tribus étaient gravés. Sous ce grotesque, il y eut un Nazi juif, un prince de la Juiverie qui exerça l'influence la plus profonde sur l'évolution du peuple prédestiné, et mena de front, comme un premier ministre, la politique extérieure et la politique intérieure. Il y eut un homme d'un dévouement admirable qui, laissant à Gambetta la jouissance matérielle du pouvoir , l'assouvissement des grossiers appétits, aux Rothschild la satisfaction des vanités sottes, accomplit son oeuvre dans une demi-teinte discrète, comme un ‘Joad’ qui agirait à demi caché dans les replis du voile du Temple. <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - La France juive - Tome Iurn:md5:34e402ee4245ebf663067110984489912012-03-05T13:12:00+00:002013-11-13T22:54:40+00:00balderDrumont EdouardFranceHébraïsme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_La_France_juive_-_Tome_I_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>La France juive - Tome I</strong><br />
Année : 1886<br />
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INTRODUCTION Taine a écrit la Conquête jacobine. Je veux écrire la Conquête juive. A l'heure actuelle, le Jacobin, tel que nous l'a décrit Taine, est un personnage du passé égaré au milieu de notre époque, il a cessé d'être dans le mouvement, comme on dit. Le temps n'est plus ce que nous ont dépeint les Goncourt, où « ce que l'architecture a de merveilles, ce que la terre a de magnificences, le palais et ses splendeurs, la terre et ses richesses, la forêt et ses ombres étaient les jetons de cette Académie de sang : - la Convention. » Quand il veut se nantir lui-même, le Jacobin d'aujourd'hui échoue misérablement. Voyez Cazot, voyez Marius Poulet et Brutus Bouchet, ces purs hirsutes et mal peignés n'ont pas eu la légèreté de touche qu'il fallait pour réussir. Figurez-vous un pick-pocket qui ferait des bleus à ceux qu'il fouillerait, marcherait sur la queue des chiens ou casserait des carreaux au moment d'opérer, tous les regards se porteraient sur lui et la foule le poursuivrait en criant : " hou ! hou ! " La seule ressource du Jacobin, en dehors de ce qu'il nous extorque par le budget, est de se mettre en condition chez Israël, d'entrer comme administrateur dans quelque compagnie juive où on lui fera sa part. Le seul auquel la Révolution ait profité est le Juif. Tout vient du Juif, tout revient au Juif. Il y a là une véritable conquête, une mise à la glèbe de toute une nation par une minorité infime mais cohésive, comparable à la mise à la glèbe des Saxons par les soixante mille Normands de Guillaume le Conquérant. Les procédés sont différents, le résultat est le, même. On retrouve ce qui caractérise la conquête, tout un peuple travaillant pour un autre qui s'approprie, par un vaste système d'exploitation financière, le bénéfice du travail d'autrui. Les immenses fortunes juives, les châteaux, les hôtels juifs ne sont le fruit d'aucun labeur effectif, d'aucune production, ils sont la proélibation d'une race dominante sur une race asservie. Il est certain, par exemple, que la famille de Rothschild, qui possède ostensiblement trois milliards rien que pour la branche française, ne les avait pas quand elle est arrivée en France, elle n'a fait aucune invention, elle n'a, découvert aucune mine, elle n'a défriché aucune terre, elle a donc prélevé ces trois milliards sur les Français sans leur rien donner en échange. Cette fortune énorme s'accroît par une progression en quelque sorte fatale. Le Dr Ratzinger l'a dit très justement « L'expropriation de la société par le capital mobile s'effectue avec autant de régularité que si c'était là une loi de la nature. Si on ne fait rien pour l'arrêter, dans l'espace de 50 ans, ou, tout au plus, d'un siècle, toute la société européenne sera livrée, pieds et poings liés, à quelques centaines de banquiers juifs. Toutes les fortunes juives se sont constituées de la même façon par une prélévation sur le travail d'autrui. La spéculation, dit Schaeflle, qui fit partie du ministère conservateur de Hohenwarth, en Autriche, a touché, grâce à l'agiotage, deux milliards six cent vingt-six millions de francs en sus du prix d'émission sur les actions des six grands chemins de fer français. Ces actions étaient ensemble au nombre de trois millions et le prix total de leur émission ne s’élevait qu'à 1,529,000,000. <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - La fin d'un mondeurn:md5:4d229183840305e86a874e16514493d82012-03-05T13:09:00+00:002014-05-07T21:35:33+01:00balderDrumont EdouardFranceHébraïsme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_La_fin_d_un_monde_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>La fin d'un monde Étude psychologique et sociale</strong><br />
Année : 1889<br />
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INTRODUCTION. « Un monde détraqué, ballotté et plongeant comme le vieux monde romain quand la mesure des iniquités fut comblée, les abîmes, les déluges supérieurs et souterrains crevant de toutes parts, et, dans ce furieux chaos de clartés blafardes, toutes les étoiles du ciel effacées. A peine une étoile du ciel qu'un oeil humain puisse maintenant apercevoir, les brouillards pestilentiels, les impures exhalaisons devenues incessantes, excepté sur les plus hauts sommets, ont effacé toutes les étoiles du ciel. Des feux follets qui çà et là courent ont pris la place des étoiles. Sur la lande sauvage du chaos, dans l'air de plomb, il n'y a que des flamboiements brusques d'éclairs révolutionnaires, puis, rien que les ténèbres avec les phosphorescences de la philanthropie ce vain météore ». Ainsi parle Carlyle, s'essayant à la peinture de cette fin d'un monde où tous les éléments du Passé sont en dissolution, sans que rien apparaisse de ce qui constituera l'Avenir, sans qu'un mont Ararat dresse une cime verdoyante au-dessus du diluvium général. Tous les penseurs ont éprouvé cette impression du chaos et de l'universel désordre lorsqu'ils se sont efforcés d'analyser les phases que traverse cette société qui tombe en déliquescence. C'est qu'en réalité la Mort est un aussi grand débat que la Vie. L'Agonie est un combat comme la Naissance. La décomposition de l'être est aussi compliquée que sa formation et il faut envisager la terminaison de l'existence comme un tableau aussi coloré, aussi complexe, aussi varié, aussi mouvementé que l'existence elle-même. La littérature semble avoir éprouvé pour ce spectacle de l'anéantissement graduel le sentiment de crainte superstitieuse qu'éprouvaient les païens pour les paroles de mauvais présage : les mots, si nombreux pour exprimer l'éclosion, le développement, l'épanouissement, sont rares pour cette longue série de destructions finales qui éloigne plus qu'elle n'attire les regards superficiels. L'étude est passionnante cependant et digne de tenter des intelligents et des patriotes. Pour savoir bien quelles conditions sont nécessaires pour que vive une Patrie, il faut regarder attentivement comment meurt un monde qui a formé peu à peu dans cette Patrie comme une agglomération de bacilles. Pour bien connaître les nécessités primordiales de l'être, il faut apprendre comment on arrive au non-être et demander à ce qui expire « ce secret de la vie » que saint Antoine, selon l'expression de Flaubert, « tâchait de surprendre, à la lueur des flambeaux, sur la face des morts ». Rien n'est instructif comme de rechercher l'origine première des maladies qui lentement, mais sûrement, usent, dégradent et ruinent peu à peu l'organisme. Le terme de mort subite, en effet, ne veut rien dire et l'on ignore trop les élaborations énormes qu'il faut pour faire ce qu'on appelle une catastrophe soudaine. La désagrégation s'opère progressivement, mais sans hâte et dans la société, confédération des hommes, comme l'homme est une confédération de tissus, les débuts du mal sont toujours lointains, ignorés et obscurs. On tombe par où l'on penche, voilà la loi, c'est un rien d'abord, une perturbation presque insensible, un grain de sable dans l'engrenage, puis le désordre partiel, puis, les ressorts brisés et l'arrêt définitif… Le cadavre social est naturellement plus récalcitrant et moins aisé à enterrer que le cadavre humain. Le cadavre humain va pourrir seul au ventre du cercueil, image régressive de la gestation, le cadavre social continue à marcher sans qu'on s'aperçoive qu'il est cadavre, jusqu'au jour où le plus léger heurt brise cette survivance factice et montre la cendre au lieu du sang. L'union des hommes crée le mensonge et l'entretient : une société peut cacher longtemps ses lésions mortelles, masquer son agonie, faire croire qu'elle est vivante encore alors qu'elle est morte déjà et qu'il ne reste plus qu'à l'inhumer… Les sociétés, d'ailleurs, ne meurent point toutes de la même façon. « Quelquefois, dit Lacordaire, les peuples s'éteignent dans une agonie insensible, qu'ils aiment comme un repos doux et agréable, quelquefois ils périssent au milieu des fêtes, en chantant des hymnes de victoire et en s'appelant immortels. » La France, au lieu de se résigner, ou mieux encore de se recueillir, de rentrer en elle-même, d'essayer de guérir puisque Dieu, dit l'Écriture, a fait les nations guérissables, semble vouloir finir dans l'apothéose théâtrale, elle magnifie sa décadence avec une ostentation vaniteuse, une outrecuidance charlatanesque et délirante qu'elle n'avait point aux jours heureux de sa force et de sa splendeur. Nous recevons affront sur affront, l'Allemagne fait tirer sur nos officiers à la frontière, l'Italie nous donne le coup de pied de l'âne, l'Europe se partage déjà nos dépouilles, l'Invasion est à nos portes et la Banqueroute va s'asseoir à notre foyer, nous plions sous une dette de trente milliards, les usines se ferment, notre agriculture est ruinée, nos industriels voient peu à peu tous les marchés du monde leur échapper… Nous autres, fils de la France, voudrions que notre mère eût, au moins, une attitude digne devant ces épreuves. Les Cosmopolites, qui se sont substitués à nous, n'entendent pas de cette oreille, ils tiennent absolument à ce que la France se couvre de ridicule devant l'univers, il faut que cette nation, si cruellement humiliée, soit grotesque par surcroît et qu'elle déclare, à la risée de tous, qu'elle n'a jamais été si grande, si puissante, si effrayante et si riche. La tour Eiffel, témoignage d'imbécillité, de mauvais goût et de niaise arrogance, s'élève exprès pour proclamer cela jusqu'au ciel. C'est le monument-symbole de la France industrialisée, il a pour mission d'être insolent et bête comme la vie moderne et d'écraser de sa hauteur stupide tout ce qui a été le Paris de nos pères, le Paris des souvenirs, les vieilles maisons et les églises, Notre-Dame et l'Arc de Triomphe, la prière et la gloire… Ce délire vaniteux, auquel succède parfois le coma, est une des formes en quelque manière historiques de V l'agonie des sociétés. Byzance fut ainsi dès qu'un Empereur avait été battu par les Avares, les Bulgares ou les Goths, avait acheté ignominieusement à prix d'or une trêve de quelques années, ou cédé quelques lambeaux de son territoire, sans cesse rétréci, il rentrait à Constantinople, revêtait le costume du triomphe comme les Scipion et les Marius, et toute une armée d'histrions, venue à sa rencontre, chantait des cantates en son honneur. <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - La dernière batailleurn:md5:b78f2bee5c897566156467f66038e8b32012-03-05T12:41:00+00:002014-05-07T21:35:36+01:00balderDrumont EdouardFranceHébraïsme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_La_derniere_bataille_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>La dernière bataille Nouvelle étude psychologique et sociale</strong><br />
Année : 1890<br />
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PRÉFACE. A Monsieur le Marquis de Morès. Mon cher ami, Votre nom avait sa place marquée d'avance en tête de ce livre. Vous avez donné un noble exemple en venant, voua le fils d'une illustre race, lutter avec nous pour la cause sociale, pour la cause de la Fraternité et de la Justice. Le Peuple ne s'y est pas trompé, et vous n'avez pas oublié quelles acclamations enthousiastes vous ont salué vos amis et vous lorsque, à la réunion de Neuilly, vous avez mis votre main dans celle des travailleurs en leur disant: a Camarades, l'heure est sombre la France a besoin de tous les dévouements. Voulez-vous que nous combattions encore côte à côte, comme au temps où gentilshommes et pléblliens mêlaient leur sang sur les champs de bataille pour constituer la Patrie française que le Juif est en train de détruire. <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - Figures de bronze ou statues de neigeurn:md5:9f5a63750ab3717d3e5c24beb6d700b72012-03-05T12:38:00+00:002014-05-07T21:35:39+01:00balderDrumont EdouardDreyfusHébraïsmePanama <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_Figures_de_bronze_ou_statues_de_neige_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>Figures de bronze ou statues de neige</strong><br />
Année : 1900<br />
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A JULES GUÉRIN, A CLAIRVAUX. Mon cher Guérin, Cest à l'ami et au prisonnier que je dédie ce volume. L'ami y verra le témoignage d'une fraternelle affection qui est restée sincère et profonde au milieu de tous les événements et que les luttes soutenues en commun n'ont fait que cimenter et rendre plus solide encore. Le prisonnier trouvera peut-être une passagère distraction à parcourir ces pages où revivent quelques-uns des personnages qui ont, dans le siècle qui finit, traversé la scène humaine. Je n'ai rien changé à ces portraits ; je les ai laissés tels qu'ils furent écrits sous l'impression du moment. Vous y rencontrerez donc ça et là l'exprcssion d'enthousiasmes et d'admirations que l'on ne ressent plus guère aujourd'hui. A vrai dire ceux qui inspiraient ces sentiments en valaient pour la plupart la peine... Plus favorisés que la génération qui est venue après nous, nous avons, lorsque nous sommes entrés dans la vie, aperçu encore dans toute leur gloire des écrivains, des penseurs et des poètes comme Lamartine, Michelet, George Sand qui ont sans doute payé largement leur tribut à l'argile grossière dont nous sommes tous pétris, mais qui n'en ont pas moins laissé une trace ineffaçable dans la mémoire des hommes... A quinze ans nous savions par cœur une partie des vers de Victor Hugo et ces vers, célébrant l'immortelle épopée accomplie par nos pères, chantent encore en nous quand nous sommes prêts à désespérer devant les hontes d'une époque où l'on ne connaît plus d'autre dieu que l'Argent. Sans nous dissimuler les erreurs et les fautes, nous ne pouvons nous empêcher de penser que la France d'alors, où de si éclatantes clartés illuminaient les sommets, était un peu différente de la France que nous ont faite les Juifs. Ce changement vous frappera sans nul doute. A mesure que Vêlement purement français disparaît devant l'invasion des cosmopolites le niveau s'abaisse, les caractères diminuent et, peu à peu, on voit arriver au premier plan cet étrange personnel qui va du Panamisme au Dreyfusisme... A nous qui avons vu autre chose, cette période de trente ans semble une perpétuelle dégringolade. Je crois, mon cher Guérin, qu'il y aura là pour vous matière à des réflexions graves et fécondes. <strong>...</strong></p>Drumont Edouard - De l'or, de la boue, du sangurn:md5:1f89282c8b5267f61b8ef4c04af916942012-03-05T12:22:00+00:002013-11-19T01:04:46+00:00balderDrumont EdouardHébraïsmePanama <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Drumont_Edouard_-_De_l_or_de_la_boue_du_sang_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Drumont Edouard</strong><br />
Ouvrage : <strong>De l'or, de la boue, du sang Du Panama à l'anarchie</strong><br />
Année : 1896<br />
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L'attention publique ne se peut détacher du spectacle de celte fin énigmatique et tragique du chef de la dynastie des Reinach. Les plus éloignés de nos idées commencent à avoir la vision de ce qu'est le Juif, et des ravages qu'il peut causer dans une Société au milieu de laquelle il opère impunément. Ces gens-là n'ont vraiment pas le cerveau conformé comme nous, leur évolution est différente de la nôtre, et tout ce qui vient d'eux est exceptionnel et bizarre... Ils arrivent on ne sait d'où, ils vivent dans un mystère, ils meurent dans une conjecture... Ils ne parviennent pas, ils surgissent tout à coup en éblouissant les capitales de millions dont on ignore l'origine; ils ne meurent pas, ils disparaissent brusquement dans un drame... Ils attirent le drame, ils l'apportent avec eux dans les pays qu'ils bouleversent et dans les intérieurs qu' ils envahissent. Le krach, le coup de théâtre ou le coup de Bourse, l'imprévu dans l'interlopie semblent être leur naturel élément. Quand de pareils gaillards sont lâchés dans une société, comment voulez-vous que les natifs puissent continuer à vivre de la bonne vie tranquille d'autrefois? Ils entraînent tout le monde dans la trépidation de leur mouvement; ils troublent tout autour d'eux par le trouble de leur propre esprit... En vérité, ces modernes et ces ultra-civilisés, avec leurs outrances, leurs fièvres, leurs convoitises toujours allumées, causent plus de désordre partout où ils passent que les Barbares d'autrefois. Comment font-ils pour être les maîtres partout ? Voilà un homme qui était né à Hambourg, qui devait par conséquent être antipathique et suspect à des Français... Il avait tout dans les mains : la Finance, le Monde politique, le Ministère de la Guerre... Il avait les fournitures militaires, les lits militaires; il avait failli avoir le café militaire. A côté de cela, un pauvre diable de Français pur sang, fils et arrière-petit-fils de Français, apparenté quelquefois à des hommes bien posés, ne saura comment s'y prendre pour faire connaître une invention utile; il trouvera toute les les portes fermées et il n'aura de chance de réussir que si le Juif, moyennant 50 ou 75 p. 100, consent à s'occuper de son affaire. La force du Juif est d'aller droit devant lui avec l'inconscience de certains névrosés, de certains êtres possédés par une idée fixe. Étranger à tout sens moral, incapable de tout scrupule, convaincu que les autres ne comptent pas et qu'il n'y a pas à s'occuper d'eux, le Juif n'a même pas la préoccupation de certaines responsabilités; il compte sur le Kahal pour le protéger si cela est possible, et, pour le reste, il se confie au Mazzal. <strong>...</strong></p>