Balder Ex-Libris - Fayolle EugèneReview of books rare and missing2024-03-16T01:56:42+00:00urn:md5:aa728a70505b2fae05796923271581c2DotclearFayolle Eugène - Est-ce que je deviens antisémite ?urn:md5:ac8096628175b91aba085aae78dc1f162018-01-15T02:39:00+00:002021-12-06T17:56:06+00:00balderFayolle EugèneAfriqueAlgérieConspirationEx-LibrisFranceFranceHébraïsmeLibyeTalmudTunisie <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Fayolle_Eugene_-_Est-ce_que_je_deviens_antisemite.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Fayolle Eugène (X. X. X. - Fayolle-Lefort)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Est-ce que je deviens antisémite ?</strong><br />
Année : 1938<br />
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Cet ouvrage nous est parvenu anonymement, et son auteur, après s’être fait connaître, nous a priés de respecter son anonymat. Ce n’est pas qu’il craigne, si cet essai suscite quelques réactions, d’avoir à prendre ses responsabilités et de répondre, visage découvert, à ses contradicteurs, mais il tient beaucoup à ce que sa volonté d’objectivité ne soit suspectée par personne. N’étant ni homme de lettres, ni homme politique, il souhaite vivement que sa thèse et ses arguments soient jugés et, s’il y a lieu, discutés sans fièvre, en dehors de toute considération étrangère à son dessein. Voilà pourquoi il s’est refusé à jeter le poids de son nom dans le débat. L’auteur n’affiche pas la prétention de résoudre la question de l’antisémitisme traitée avec pertinence, environ tous les dix ans, par les esprits les plus qualifiés et les plus divers. Il étudie seulement, dans ses origines et ses conséquences, le malaise, purement circonstanciel qui, depuis juin 1936, a réveillé, de‑ci de‑là, cette vieille querelle. Dreyfusard passionné, comptant de nombreuses amitiés et sympathies juives, homme de raison et de sang‑froid se refusant à croire à la possibilité d’une renaissance d’un mouvement antisémite en France, il a eu la surprise, à l’avènement du premier gouvernement de Front Populaire, de sentir naître en lui une sourde irritation qui l’a insensiblement poussé à modifier son point de vue. Et il a pu constater que son cas était loin d’être isolé. Cette confession scrupuleuse présente ainsi, en marge de son objet, une réelle valeur documentaire. Elle précise et définit la forte responsabilité de M. Léon Blum dans la genèse de cette évolution. Petite cause, grands effets ! La simple façon dont l’ancien Président du Conseil, dans un mouvement d’orgueil au moins maladroit, qui semblait avoir la puérilité d’un défi à l’adresse de l’Allemagne hitlérienne, composa son ministère et son cabinet, a tout naturellement contribué à la formation de ces remous. Beaucoup de Français de religion juive furent d’ailleurs les premiers à déplorer chez un chef de gouvernement une telle attitude, dont ils prévoyaient trop bien que la moindre conséquence serait, à la faveur de la politique, de ranimer les vieilles passions et de rendre pour un temps quelque crédit à l’argumentation et aux griefs des antisémites. Dans cette savante analyse d’un état d’esprit qu’il ne nous appartient pas de juger, on trouvera donc la peinture d’un curieux moment psychologique de notre histoire contemporaine, susceptible d’inspirer aux uns et aux autres de sages et apaisantes réflexions. Les Éditeurs. AVANT‑PROPOS. Le premier lecteur de ce livre fut un éditeur. Il l’a trouvé trop anodin pour le publier. Si j’avais abordé cette étude avec le préjugé de la haine et uniquement pour le satisfaire, on trouverait dans ces pages, assurément, beaucoup d’accusations sans fondement et d’invectives passionnées. Ce travail se serait confondu avec les pamphlets trop nombreux qu’on vend aux carrefours et qui discréditent leurs thèses par l’exagération de leurs griefs et le ton de leurs querelles. Je ne sais si je me trompe, mais ce sont ces pamphlets qui me paraissent anodins. Je voudrais seulement refroidir l’ardeur révolutionnaire des Juifs qui, depuis le commencement de ce siècle, allument aux quatre coins du monde des foyers de désordre et de discorde. Je voudrais ramener à une plus saine considération des réalités les intellectuels idéalistes qui agitent Israël et retournent notre civilisation sur elle‑même, comme une terre qu’on bêche. Pour cela, il faut avant tout qu’ils sachent que leur action est aperçue et jugée. Je remplis ici ce rôle admonitoire. Cet avertissement ne sera pas entendu je ne me fais aucune illusion à ce sujet. Mais que les Juifs ne s’étonnent pas si d’autres que moi organisent la résistance et, bientôt, la contre‑offensive. Pour le moment, qu’ils trouvent ici ce qui y est et rien de plus, c’est‑à‑dire le tableau d’une évolution mentale qui mène un esprit prévenu en leur faveur, de la sympathie à la suspicion, de la suspicion, demain peut‑être, à l’éloignement. Qu’ils se disent que le même travail s’accomplit en d’autres consciences. Qu’ils mesurent d’avance les effets que produiront les mêmes causes dans des esprits plus prompts à la colère, lorsque deviendra évidente à tous les yeux l’action pernicieuse du judaïsme. Si j’étais Juif, j’entendrais sans grand trouble crier sur la place publique : « Demandez La France mangée par la vermine juive ou À la porte, les Youpins … » Mais je n’aimerais guère qu’un homme modéré exposât posément les motifs qui l’ont conduit à l’antisémitisme, cet antisémitisme fût‑il humain et raisonnable. Mon second lecteur fut encore un éditeur … mais celui‑ci a publié le livre. <strong>...</strong></p>Fayolle Eugène - Le Juif cet inconnuurn:md5:9f7fe95af116db335a474fff0af331192012-06-15T14:29:00+01:002021-12-06T17:43:13+00:00balderFayolle EugèneEx-LibrisFranceHébraïsmeIsraëlSeconde guerre mondiale <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Fayolle-Lefort_-_Le_Juif_cet_inconnu_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Fayolle Eugène (Fayolle-Lefort)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le Juif cet inconnu</strong><br />
Année : 1941<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Fayolle_Eugene_-_Le_Juif_cet_inconnu.zip">Fayolle_Eugene_-_Le_Juif_cet_inconnu.zip</a><br />
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LETTRE A UN JUIF. EN GUISE DE PRÉFACE. Une excellente amitié nous a unis depuis l'enfance. Votre Front Populaire l'a brisée. Vous ne me pardonnez pas d'avoir constaté le mal que les Français d'origine juive, dont vous êtes, ont fait aux Français de France, dont je suis, et, sans vous en être expliqué avec moi, vous vous êtes retiré sous votre tente, en vous enveloppant d'un silence, d'un orgueil, d'un dédain, d'un ressentiment spécifiquement judaïques. Il est tellement plus commode de mépriser que de réfuter. J'en suis donc réduit à imaginer la pensée qui vous ulcère. Vous tenez pour vérité préjudicielle, qui rend tout débat superflu, que reprocher à un juif sa qualité de juif, qualité qu'il a reçue sans l'avoir sollicitée, c'est la plus lâche des injustices. Ainsi raisonnent tous les vôtres. Vous, du moins, si vous n'étiez pas totalement sourd à ce que je m'efforce de faire entendre, vous devriez savoir combien ce grief est infondé. je ne reproche pas plus à un juif d'être juif que je ne reproche à un tuberculeux d'être tuberculeux. Je constate le fait et je plains le malade. Cependant, si, sous le prétexte romantique que son « mal de poitrine » est un signe de civilisation, ce tuberculeux s'applique à infecter son entourage, dois-je fermer les yeux ? Or, certains d'entre nous, beaucoup trop, ont été déjà contaminés. Comprenez-le donc. Ce ne sont pas des mesures punitives que je réclame, mais prophylactiques - et c'est bien naturel. Si nous avions affaire à un malade apte à juger la situation avec bon sens, il pousserait un soupir et dirait : soit ! Malheureusement, nous avons affaire à Israël. à un malconscient, à un halluciné. Et vous-même, très innocent et très dangereux ami, vous n'êtes pas indemne des singularités mentales de ce peuple en tout singulier. Cela n'empêche point que je garde pour vous, bien que vous m'ayez en la plus acre aversion, un sentiment très attaché. Les porteurs de germes les plus pernicieux ne sont pas pour cela des coupables.. Je sens cela très vivement, et, si les circonstances voulaient que j'aie à vous le prouver, je n'y faillirais pas. Plaise à Dieu, en retour, que je ne tombe jamais sous votre coupe. Vous auriez, vous, plaisir à punir. Il ne fait pas bon raisonner avec les illuminés. «Brûler n'est pas répondre, » a dit un jour Camille Desmoulins. Ce mot l'a conduit à l'échafaud. <strong>...</strong></p>