Balder Ex-Libris - Ferdonnet PaulReview of books rare and missing2024-03-16T01:56:42+00:00urn:md5:aa728a70505b2fae05796923271581c2DotclearFerdonnet Paul - Stuttgart vous parle !urn:md5:aaaf278b43d6ed489ba8d65a7b7fe08d2016-02-20T04:18:00+00:002016-02-20T04:23:03+00:00balderFerdonnet PaulGermanyMythologyReligionSeconde guerre mondialeTroisième ReichVichy <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img3/Ferdonnet_Paul_-_Stuttgart_vous_parle.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Ferdonnet Paul</strong><br />
Ouvrage : <strong>Stuttgart vous parle !</strong><br />
Année : 1940<br />
<br />
Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook2/Ferdonnet_Paul_-_Stuttgart_vous_parle.zip">Ferdonnet_Paul_-_Stuttgart_vous_parle.zip</a><br />
<br />
Les discours de Paul Ferdonnet diffusés vers la France à partir de la radio allemande en 1939-1940. <strong>...</strong></p>Ferdonnet Paul - La préface de la guerreurn:md5:8fa8b0cf5421dcfd9df44d6f0c62d1d72012-06-17T17:44:00+01:002014-05-07T20:53:17+01:00balderFerdonnet PaulConspirationFranceHébraïsmeSeconde guerre mondiale <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Ferdonnet_Paul_-_La_preface_de_la_guerre_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Ferdonnet Paul</strong><br />
Ouvrage : <strong>La préface de la guerre</strong><br />
Année : 1937<br />
<br />
Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Ferdonnet_Paul_-_La_preface_de_la_guerre.zip">Ferdonnet_Paul_-_La_preface_de_la_guerre.zip</a><br />
<br />
L'opinion publique française s'est accoutumée à l'évolution extraordinaire du parti communiste. Le bolchevik au couteau entre les dents est devenu un citoyen discipliné, qui chante la Marseillaise entre deux Internationales. Ses parlementaires font partie de la majorité. Le gouvernement du Front Populaire leur doit le pouvoir, et la République Française, l'alliance avec l'Union des Républiques Soviétiques Socialistes. Nombreux sont les Républicains qui trouvent rassurante cette attitude loyaliste d'un parti révolutionnaire, dont les troupes hurlaient à la mort du Président Daladier, le six février 1934, sur la place de la Concorde, aux côtés des ligues nationales et du peuple soulevé, avant de s'affilier, six jours plus tard, sur la place de la Bastille, au rassemblement des gauches socialistes et radicales, pour former un front électoral commun. Entre deux dates aussi rapprochées, une politique aussi contradictoire, dont le changement de tactique du journal « L'Humanité » porte témoignage, ne pouvait s'expliquer que par un ordre supérieur imposé à la Section Française du Parti Communiste. Cette grosse manœuvre politique, cousue de fil rouge, était commandée par l'animateur de la IIIe Internationale, à Moscou. M. Maurice Thorez filait doux sur l'ordre de Staline. Voilà, certes, un dictateur qui ne fait pas blanchir ses manchettes à Londres. Son but est clair : il lui fallait à tout prix l'alliance de la France, pour servir ses desseins révolutionnaires en occident, comme le drame espagnol l'a montré ; puis, de rendre impossible tout rapprochement franco-italien ; enfin et surtout de nous dresser contre l'Allemagne et l'Italie, dont la récente amitié n'est pas une cause, mais un effet. C'est la première étape de la croisade des « démocraties » contre le « fascisme ». Qui dit croisade, dit guerre. Etre pour la paix, c'est se prononcer contre toute croisade, fût-ce pour ou contre la Russie bolchevique. Si chacun se sent maître chez soi, la paix sera mieux gardée. Ce qui révolte l'âme française, soucieuse de sa liberté, c'est précisément cette ingérence étrangère et barbare dans notre vie intérieure et sur la route de nos destinées. Là, dans ce domaine de la politique extérieure, où le sort de la paix est en jeu, notre vigilance ne doit pas se laisser surprendre : il ne faut pas qu'un jour vienne, où puisse se poser cette atroce question : « Pourquoi te bas-tu ? » On se bat mal dans la nuit. Il faut aux cœurs vaillants une raison pour combattre, une lumière intérieure, une grande foi ou une digne espérance, le soleil de Valmy... Ne vaut-il pas mieux demander, avant le carnage, quand, comment et pourquoi nous nous battrions ? J'apporte ici une réponse, la plus sincère et la plus grave. Pourquoi tu te battrais ... ? Oui, toi, mon frère d'armes d'hier et de demain... lecteur inquiet devant un titre évocateur d'une veillée tragique : cette modeste étude, en rassemblant des éléments d'histoire contemporaine, répond positivement aux questions angoissantes, qui te font sentir davantage, sur le cœur, le scapulaire national de ta vie et de ta mort : le fascicule de mobilisation. Fils d'une race millénaire, dont l'héroïsme gaulois s'est mille fois renouvelé au service du plus noble idéal, tes épaules sont chargées d'un héritage de vertus civiques indifférentes à toutes les faiblesses humaines. Mais il y aurait une lâcheté plus honteuse, que celle de craindre le combat, ce serait de déserter la défense de la paix pour des commodités égoïstes : ce serait d'abandonner le terrain aux fauteurs de désordre, dont le drapeau rouge, trempé de sang, appelle la guerre comme le paratonnerre attire la foudre. Notre scepticisme à cet égard, M. Léon Blum l'a déchiré. Le chef du Front Populaire a porté sur ses alliés communistes un jugement sans appel quant à l'exposé du processus belliciste. Ce texte tiré de « Bolchevisme et Communisme » est également dédié - je pense - aux Français mobilisables. Je le reproduis donc dans cette intention. « L'idée, écrit M. Léon Blum, que la prise du pouvoir politique contient intégralement la révolution, conduit le bolchevisme à concevoir la prise du pouvoir sous l'unique aspect de l'insurrection et de la guerre civile. « L'idée que la possession du pouvoir forme la condition suffisante de la transformation sociale le conduit à prolonger, jusqu'au moment déterminé de cette transformation, la dictature et la terreur systématique. « L'idée que la véritable préparation révolutionnaire consiste à se tenir toujours armés pour saisir le pouvoir d'un coup de main, à la première occasion favorable, le conduit à modeler la propagande et l'organisation du parti communiste sur le type légendaire des conjurations et des sociétés secrètes. « Le parti communiste cherche, non pas à enrôler les masses prolétariennes, qu'il méprise, mais à trier dans leur sein une troupe de choc toujours mobilisée, une sorte d'armée de métier de l'insurrection. « Sa propagande ouverte est au service de plans occultes dont les chefs seuls doivent détenir le secret... Elle n'instruit pas, n'élève pas ; elle exalte, surexcite, surchauffe. « Nous souffrons quand nous constatons, par notre expérience quotidienne, quels sentiments des hommes, qui furent socialistes, cherchent à propager dans la classe ouvrière : duplicité, esprit de délation ou de trahison, haine, calomnie systématique. « Le communisme cherche à tirer d'une crise généralisée, d'une catastrophe quelconque, la conjoncture révolutionnaire. Or, la guerre se présente évidemment comme la crise et la catastrophe par excellence. » Ainsi la guerre est-elle l'aboutissement fatal de la politique des Soviets. Le principal responsable de la politique russophile actuelle, M. Edouard Herriot, n'a pas seulement oublié la notion de distance qui modifie considérablement tout calcul politique dans le cas dune alliance franco-russe, mais il est resté sourd à l'avertissement capital de son « ami » M. Léon Blum. Ce qui est en cause, ce n'est pas une forme particulière de gouvernement : la France est assez riche en traditions pour se garder de tout régime étranger au génie de sa race. Il s'agit uniquement de savoir si le pacte avec les Soviets est un pacte avec la guerre. Il n'y a pas d'autre question plus vitale, ni d'examen plus nécessaire. En l’abordant, j’ai voulu douter des témoignages recueillis et j'ai mis à l'épreuve ma propre conviction. Cependant les faits parlent plus fort que les arguments ; et si j'ai négligé les miens pour accorder une audience convenable aux documents matériels et humains, dans la première partie de cet ouvrage, c'est parce que les uns et les autres sont encore plus probants. Le meilleur moyen de protéger la paix contre les malfaiteurs, c'est d'éventer leurs plans criminels. Je les expose. Leur connaissance dicte la conclusion de ma seconde partie. Je pense avec M. Charles Maurras, que : « les Français n'ont aucun besoin de faire la guerre aujourd'hui. Ils n'ont aucun besoin d'amorcer et de convoyer, par cette guerre impie, le brûlot ravageur de la Révolution. Nous n'avons pas besoin de jeter une jeunesse, hélas ! trop peu nombreuse, sous le feu des mitrailleuses et des obus ». Non ! Pas de guerre ! Pas de pacte diabolique Si le pacte franco-soviétique doit être la préface de la guerre, il est temps de le dénoncer. C'est un devoir envers la France et envers l'humanité. PAUL FERDONNET. <strong>...</strong></p>Ferdonnet Paul - La guerre juiveurn:md5:2d0d21f5d73b44dd764b4781757b6cd82012-06-17T17:43:00+01:002014-05-07T20:53:12+01:00balderFerdonnet PaulChristianismeConspirationFranceHébraïsmeSeconde guerre mondiale <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Ferdonnet_Paul_-_La_guerre_juive_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Ferdonnet Paul</strong><br />
Ouvrage : <strong>La guerre juive</strong><br />
Année : 1939<br />
<br />
Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Ferdonnet_Paul_-_La_guerre_juive.zip">Ferdonnet_Paul_-_La_guerre_juive.zip</a><br />
<br />
Je vais vous parler d'une race maudite, de celle qui porte la haine du monde et qui trouve, dans l'horreur de la guerre, la joie sauvage de détruire la civilisation chrétienne. Oui ! Il y a des parasites qui se repaissent de leurs victimes. Il y a des étrangers qui sont des ennemis. Il y a, dans nos malheurs publics, des responsables anonymes, que chacun voit ou devine, et que personne encore n'ose affronter. Il y a nos Maîtres qui disposent, directement on indirectement, du Capital et du Travail, et que leurs assujettis ont peur de regarder en face. Il y a les spéculateurs de l'Argent qui nous ruinent, et les spéculateurs de la Pensée, qui nous excitent contre nos voisins. Il y a tout un peuple dispersé, dont les tentacules s'efforcent d'étouffer un à un nos espoirs ardents de renaissance nationale. Eh bien ! ces parasites, ces étrangers, ces ennemis intérieurs, ces Maîtres tyranniques et ces spéculateurs impudents, qui ont misé, en septembre 1938, sur la guerre, sur leur guerre de vengeance et de profit, sur la guerre d'enfer de leur rêve messianique, ces bellicistes furieux, il faut avoir l'audace de se dresser sur leur passage pour les démasquer ; et, lorsqu'on les a enfin reconnus, il faut avoir le courage de les désigner par leurs noms : ce sont les Juifs. Leur chef de file, le petit agitateur Lekah, dit Lecache, dont on vante l'instinct bagarreur, cherche la bataille. La voici. Mais je le préviens, le terrain est miné de textes juifs, de centaines de documents juifs, de preuves signées par des Juifs. Il lui faudra lutter contre ses propres armes ; et s'il veut avancer, ce sera sur le corps de ses complices. Je lui ferai cependant une concession dont il ne tiendra sans doute aucun compte : ce livre n'est ni un pamphlet, ni un bottin de la diffamation, mais, plus simplement, le bottin de la presse juive. Dans sa partie principale, comme dans sa conclusion, je ne me suis pas intéressé aux personnalités, comme telles, mais j'ai pris soin, n'ayant pas ici d'autre but, de mettre en cause uniquement les partisans de la guerre. Le Juif Bernard Lecache n'y trouvera pas une thèse raciste, mais le publie français y verra une oeuvre de défense nationale. Il n'y en a pas de plus nécessaire en 1939. C'est M. Henri Béraud, qui écrit dans Gringoire, en parlant de mes accusés les bellicistes : « Le pays saura les prendre à la gorge. Le compte, l'impitoyable compte est ouvert. Un pays entier le jure, qui ne trahira pas ses morts. » C'est M. Léon Daudet, qui l'indique dans l'Action Française : « Ce qui importe actuellement, c'est de poursuivre à fond la bande de la guerre, par la plume et par la parole. Je compte que tous les patriotes français vont s'y employer. Cette terrible alerte doit nous servir de leçon.» C'est M. Jacques Delebecque, qui nous avertit dans le même journal : « Ceux qui parlent de la « guerre juive » ne dénoncent pas une pure chimère. Les Français - surtout les gens réputés « sérieux » qui ont tendance à hausser les épaules quand on cherche à leur découvrir l'action souterraine et les fils cachés - feraient bien d'y réfléchir. » « Quoi qu'il en soit, écrit M. Charles Maurras, sous le règne direct ou indirect des Juifs maîtres de tous les abords de l'Etat, de la carence politique de cet Etat qui meurt de sa propre faiblesse, les citoyens français ont à remplir une tâche dure. « Dure, mais une, cette tâche ! Et claire, terrible, urgente : il leur faut empêcher la guerre. » A cette tâche civique, je me suis consacré des premiers en apportant ma modeste contribution en juillet, sous la forme d'une étude, vécue sur place, pendant la crise tchèque. A ce moment, j'ai dû combattre la politique alors intransigeante du président Daladier, interprétant dangereusement des pactes caducs. Je m'appuyais sur une thèse, publiée en 1908, sous le titre : « L'Etat autrichien et la question tchèque », où l'auteur, le futur président Edouard Bénès, écrivait, à la page 182 : « Pour les Tchèques... cela doit être naturellement l'Etat tchèque formé des trois parties de la couronne de saint Venceslas : Bohême, Moravie et Silésie. C'est ainsi qu'ils ont formé leur programme national en 1848... « Ce programme correspond aux désirs et aux espérances des Tchèques. Mais si on l'examine dans ses détails, on ne lui découvre aucun sens pratique : il est inexécutable. On ne peut pas envisager sérieusement la création d'un Etat tchèque, si un tiers de la population habitant son territoire est décidé à le combattre à tout prix et à ne pas le reconnaître comme légitime... Une entente entre les deux races en Bohême n'est possible que si les deux peuples sont pleinement autonomes. Ils doivent être séparés l'un de l'autre. » Essayer d'expliquer, par des exemples actuels, ce point de vue capital de M. Bénès, ce serait pratiquer, selon d'Artagnan, « une politique machiavélique incitant Hitler à émettre des prétentions de plus en plus exorbitantes ». Notre confrère ultra-tchécophile a-t-il songé que, précisément, en négociant alors sur les données de mon étude et en prenant au mot les Sudistes (Allemands des Sudètes), on évitait les revendications allemandes, qui sont nées, à la fin de septembre, de la mauvaise volonté, comme du manque de parole du même président Bénès. J'ai eu la satisfaction profonde de voir le président Daladier se rallier à ma manière de voir, mais cette joie était voilée d'une tristesse infinie, parce qu'au jour de septembre où ses yeux s'ouvrirent, il était déjà trop tard : les événements brûlaient les étapes ; les esprits s'enflammaient ; et, roulant de résistances en concessions et de concessions en abdications, on avait tout perdu pour avoir voulu tout sauver. « Tout ne dure qu'un temps, Dieu seul est éternel. » Ce proverbe consolant est un proverbe tchèque. La première erreur - La Tribune des Nations tombe d'accord sur ce point - était hélas ! à Trianon et à Saint-Germain. La seconde a été d'imiter l'autruche sous prétexte que le problème tchèque « déjà complexe en soi, selon Les Nouvelles littéraires, est d'une actualité trop brûlante pour qu'il soit possible d'en disserter librement ». La troisième est d'ordre politique. Elle pèse encore sur nos destinées. Elle paralyse notre activité diplomatique vis-à-vis de Mussolini et de Franco. Et elle s'est pourtant avérée impuissante : c'est notre alliance monstrueuse avec les Soviets. Malgré le « Mauvais Traité », nos péchés d'ignorance et le lourd héritage politique de M. Edouard Herriot, qui a signé, le 29 septembre 1932, notre premier accord avec Moscou, la situation internationale n'aurait pas atteint ce degré cuisant de tension dramatique où nous avons côtoyé la guerre, si dans les conseils du gouvernement, dans les comités des partis, et dans les rédactions de la presse, il ne s'était pas trouvé une équipe d'incendiaires fomentant une campagne absurde, impie et horrible pour précipiter la France vers un geste irréparable. La sinistre bande belliciste, à laquelle nous devons les plus graves émotions de notre vie, en ces jours électrisés de fin septembre 1938, où la guerre mobilisait déjà ses réserves, la bande juive, puisqu'il faut l'appeler par son nom, s'est démasquée dans l'ivresse de sa vengeance raciste. La guerre pour les Tchèques ? Allons donc ! N'est-ce pas le rédacteur de l'Humanité, Gabriel Péri, qui proclamait naguère, à la tribune de la Chambre : « Notre sympathie va tout entière aux masses laborieuses de Tchécoslovaquie, aux minorités nationales slovaque, allemande, juive, hongroise, opprimées par le pouvoir central de Prague. » Et n'est-ce pas le même Juif Péri, qui se fait, en septembre 1938, le plus bouillant défenseur de ce même pouvoir central ? Je comprends parfaitement l'amertume des Juifs - surtout des banquiers et des politiciens - devant la portion congrue laissée par leur ennemi hitlérien ; mais je ne la ressens pas. Je m'explique leur désir naturel de vengeance ; mais je ne le partage pas. Je leur concède toutes les armes de la légitime défense ; mais je suis neutre dans ce conflit allemand qui ne me regarde pas, pour la bonne raison que je ne suis pas Juif. Sinon, il me faudrait passer la vie à guerroyer pour les Espagnols ou pour les Chinois, pour les Arabes ou pour les Juifs, pour la Société des Nations ou pour la « Poldévie »... Wickham Steed estime qu'aucun homme « écrivain, politique ou diplomate, ne peut être considéré comme mûr, tant qu'il n'a pas abordé carrément le problème juif ». Je l'aborde le plus simplement du monde en écrivant d'abord qu'il ne vaut pas les os du plus petit paysan de chez nous. La question juive, la vengeance juive, la guerre juive : que messieurs les Juifs s'en arrangent ! Nous ne sommes pas nés au hasard d'une génération errante, changeant de nom jusqu'à devenir anonyme. Mon père était instituteur : son père et son grand-père avaient été instituteurs dans la même commune du Poitou. Une longue tradition nous avait appris à manier de pair la plume et la charrue ; et si le journalisme m'entraîne à parcourir le monde, j'ai la fierté de pouvoir dire que mes souliers emportent un peu de la terre de France. Nous sommes ainsi trente-huit millions de Français qui avons la France dans le sang. Voilà pourquoi nous répondons tranquillement aux Juifs chauvins : « Votre guerre sainte ne nous intéresse pas, car nous ne sommes pas de la famille. « Les vôtres refusent notre consanguinité nous vous refusons notre sang. » Et nous avons le devoir sacré de mettre nos foyers en éveil et nos fils en garde. C'est le sens de ces pages révélatrices, écrites sans haine et sans crainte, avec une seule passion patriotique et humaine. Une femme au grand coeur, Séverine, l'a proclamé dans cette pensée : « Quiconque, orateur, écrivain, ne fait pas servir son influence au maintien ou au retour de la Paix, est un malfaiteur public. » Paul FERDONNET. Paris, Noël 1938. <strong>...</strong></p>Ferdonnet Paul - La crise tchèqueurn:md5:f40dbf54fc35cbfe49ed7f78c3776f8e2012-06-17T17:09:00+01:002016-11-16T02:25:48+00:00balderFerdonnet PaulAllemagneHébraïsmeSlovaquieTchécoslovaquieTroisième Reich <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Ferdonnet_Paul_-_La_crise_tcheque_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Ferdonnet Paul</strong><br />
Ouvrage : <strong>La crise tchèque</strong><br />
Année : 1938<br />
<br />
Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Ferdonnet_Paul_-_La_crise_tcheque.zip">Ferdonnet_Paul_-_La_crise_tcheque.zip</a><br />
<br />
La crise tchèque a failli mettre le feu à l'Europe et peut-être au monde le 21 mai 1938. Cette simple alerte a montré, aux plus aveugles, l'importance primordiale du problème tchécoslovaque. Il a suffi, ce jour-là, d'une seule balle tchèque traversant mortellement, dans le dos, deux Allemands sudètes, Böhm et Hofmann, à Eger, pour peupler de fantômes guerriers toutes les forêts de la Bohême. Déjà incertain de pouvoir maintenir l'ordre, le gouvernement de Prague, affolé par un message anglais sur les dispositions de Berlin, avait ordonné, à quatre heures du matin, le rappel de plusieurs classes de réservistes. Pour nous rassurer, le distingué attaché de la presse tchécoslovaque à Paris prit soin de déclarer aux journalistes que « le rappel des classes n'était pas la mobilisation » - pas plus d’ailleurs que la mobilisation, selon Viviani, n'était la guerre !... Si l'Allemagne avait immédiatement répondu par une mesure semblable, la mobilisation allemande - même partielle - aurait entraîné automatiquement celle de toute l'Europe. Les ressortissants britanniques à Berlin étaient en route vers Londres, tandis qu'à Paris, M. le président Daladier, avait sur son bureau, prêt à être signé, l'ordre de mobilisation générale. L'ambassadeur de Grande-Bretagne à Berlin, S. Ex. Henderson se rendit trois fois chez M. von Ribbentrop, ministre des Affaires Etrangères du Reich. Désormais, aucun malentendu n'était possible : le mécanisme des alliances jouerait pour les Tchèques, comme pour les Serbes, en 1914. Notre ambassadeur, M. François-Poncet, dans sa Dépêche du 18 mai, aurait également fait part de ses inquiétudes à M. Georges Bonnet, notre ministre des Affaires étrangères, ayant connaissance des rapports alarmants du Service secret anglais : l'Intelligence Service (rapports infirmés par les Allemands). L'Intelligence Service, qui avait fomenté, avec son chef de section Seton-Watson, le mouvement révolutionnaire tchèque de 1914, révélait une fois de plus l'intérêt extraordinaire qu'elle porte aux Tchèques. Son intervention foudroyante a beaucoup moins surpris Berlin qu'on ne l'a prétendu. Sans doute, la propagande allemande avait-elle exploité les réticences calculées du Premier ministre britannique, dans son discours du 24 mars, et surtout les déclarations sensationnelles d'un jeune sous-secrétaire d'Etat, M. Lennox Boyd, pour lequel la conquête de la Tchécoslovaquie par l'Allemagne ne pourrait nuire aux intérêts britanniques, mais la Wilhelmstrasse savait que M. Lennox Boyd avait été désavoué par son chef et qu'il avait dû, le lendemain, présenter ses excuses à la Chambre des Communes. M. von Ribbentrop avait en main - non pas des extraits de presse arrangés - mais les « bleus » de Londres (qui correspondent à nos documents verts), et il avait assurément médité le passage suivant du discours de M. Neville Chamberlain : « Lorsqu'il est question de paix et de guerre, les obligations légales ne sont pas les seules en cause. « Et si une guerre éclatait, il est peu probable qu'elle serait limitée aux pays qui ont assumé de telles obligations... « Il ne faut pas penser que la Grande-Bretagne ne se battrait, en pareil cas, sous aucun prétexte. » Le refus de prendre de nouveaux engagements avait tout au plus la valeur d'une formule électorale, sans signification spéciale. Ce serait se tromper soi-même que de supposer, selon la légende forgée le 21 mai, que le chancelier Hitler n'était pas informé - ne serait-ce que par l'avertissement de M. Chamberlain - de l'attitude hostile de l'Angleterre, en cas de conflit armé. S'il en fallait une seconde preuve, nous la trouverions dans ce fait qu'en ces jours graves, mais dramatisés à l'excès par des gens effrayés de leurs propres responsabilités, M. Adolf Hitler, avec ses nerfs d'acier, et son indifférence flegmatique, poursuivait en province de pacifiques inaugurations... Ce n'est pas l'attitude habituelle d'un homme d'Etat aux plans bouleversés. Voilà pourquoi les ministres allemands répondaient avec une entière bonne volonté à la médiation de l'éminent Premier ministre de Grande-Bretagne, M. Neville Chamberlain. De son côté, le Quai d'Orsay consultait les puissances : S. Ex. l'ambassadeur des Etats-Unis affirmait son désir de paix sans engagement de sa part. S. Ex. l’ambassadeur de Pologne faisait remarquer le caractère non agressif du Reich vis-à-vis de la France et refusait de s'engager. La Yougoslavie consultait Rome. La Roumanie était liée avec Varsovie. Chacun se réservait selon ses intérêts. Il nous restait les Soviets, toujours étrangement prudents en temps de crise. Mais leur ambassadeur attendait l'opinion de Staline. Le Tsar rouge était occupé à étudier la procédure !... Ses 4.000 avions, annoncés trop tôt par le zélé M. Buré, ne sortirent pas de leurs lanières. En somme, la Tchécoslovaquie était seule à rappeler réservistes et techniciens. Le seul homme d’Etat qui n'ait rien dit sur ces événements, c'est celui dont la décision pouvait tout emporter. Le silence hautain de M. Adolf Hitler, dont le sang-froid fut à la mesure de ses responsabilités, a certainement contribué au maintien de la paix. Quand des politiciens agités brandissaient, dans l'air vide, des ordres de mobilisation inutiles, le Führer se contentait de faire éloigner de trente kilomètres de la frontière les divisions du temps de paix en manoeuvres près de Dresde, afin d'éviter une rencontre avec les troupes tchèques, qui avaient déjà remplacé les douaniers.2 A propos de sa déclaration devant la Commission des Affaires étrangères, M. Georges Bonnet a démenti l'assertion contraire, reproduite « par erreur » dans deux grands journaux parisiens, qui voulaient justifier les mesures militaires de Prague par d’identiques mesures allemandes. Nos confrères, qui se laissent souvent abuser par des informations incontrôlables, fournies par des bulletins suspects, devraient se souvenir de la fameuse dépêche d'Ems. Devant une situation aussi grave, qui fait peser sur nos têtes comme l'épée de Damoclès, la menace de la guerre, il est temps de dire la vérité au pays. Un ancien ministre, M. Anatole de Monzie, qui secoua un jour la tutelle de M. Benès, a eu le courage assez rare dans la « profession parlementaire » de, reconnaître, dans « Le Capital » et dans « La Tribune des Nations », que, depuis vingt ans, nos prétendus informateurs nous ont menti. Il en est malheureusement ainsi à chaque période troublée. Louis Veuillot le remarquait au lendemain de l'autre guerre : « Notre temps, écrivait-il le 5 octobre 1871, n'aime pas la vérité ; et, dans le petit nombre de ceux qui aiment la vérité, plusieurs, pour ne pas dire beaucoup, n'aiment point ceux qui se mettent en avant pour la défendre. On les trouve indiscrets, importuns, « inopportuns ». On ne leur pardonne pas volontiers leurs défauts ; on leur sait plus volontiers mauvais gré de ne pas se mettre d'accord avec tout le monde. » Mais enfin, concluait le bon journaliste : « La souffrance qui résulte de ces petites iniquités n'empêche pas de marcher... » Eh bien ! osons répondre à l'ancien ministre en rapportant modestement les documents publics sur lesquels est fondée la crise tchèque, d'où peut sortir la guerre. La Tchécoslovaquie, sans accès à la mer et sans unité géographique, ressemble à un monstre allongé, rampant au coeur de l’Europe sur une longueur de mille kilomètres, avec une largeur étroite de 50 km à l'est et de plus de 250 à l'ouest. Son système ferroviaire dirigé vers Berlin, Vienne ou Budapest n'offre aucune utilité à la vie économique du pays. En un mot, c'est un Etat indéfinissable, où les Tchèques eux-mêmes n'arrivent pas, avec leur 7.406.493 âmes, à réunir la majorité de la population, qui comprend en outre plus de trois millions et demi d'Allemands,3 2.282.277 Slovaques, huit cent mille Hongrois, cinq cent cinquante mille Ruthènes, quatre-vingt mille Polonais, 240.000 étrangers et 15.000 « divers », enfin deux cent mille Juifs, maîtres de presque tout. Dans une telle chaudière, pire que celle des sorcières de Faust, une crise est un phénomène naturel et normal. Cependant, par son ampleur et par l'écho mondial de ses manifestations, la crise tchèque absorbe aujourd'hui l'attention fiévreuse du peuple français. On y voit une politique obscure, et on croit y voir la main de Hitler, que l'on charge - sans ironie - de tous les péchés d'Israël. La crise tchèque est autrement grave; ses origines sont plus lointaines; et ce n'est pas à Berlin qu'on les trouve, mais - hélas ! - près de nous, à Trianon et à Saint-Germain. Ce serait vraiment trop grandir le Führer du IIIe Reich que de voir son ombre géante sur toutes les routes de l'Europe... C'est le président Wilson, qui a proclamé le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. C'est la Conférence de la Paix de 1919, qui a fondé le droit des nationalités. C'est Israël, qui s'est répandu sur les cinq continents sous le signe de la Race Elue, dont il a conservé les traits distinctifs originaux. Et c'est Hitler qui a revendiqué pour la « race germanique » les mêmes droits de conservation nationale. La synthèse de ces idées-force est condensée dans cette formule nouvelle : « Un peuple, une nation, un chef. » Au nom de cet idéal raciste, l’Allemagne et l'Autriche se sont réunies dans un même giron de soixante-quinze millions d’habitants. Et cette théorie, où le nationalisme français n'a rien à glaner, a sonné, en Europe centrale, le réveil des races. Au sein même de la Tchécoslovaquie, dont la formation délicate fut trop artificielle, il n'est pas surprenant d'entendre la voix des consciences nationales ruthène, polonaise, slovaque, hongroise et allemande, dont le concert concordant réclame aux Tchèques l'égalité des droits et l'autonomie administrative, dans le cadre des frontières actuelles. Voilà le problème tchécoslovaque. Il pose une question de politique intérieure, à Prague. En examinant ses origines (rattachées aux causes et aux conséquences de la guerre), son développement (inclus dans les prémices et les effets des traités de Trianon et de Saint-Germain) et sa conclusion (dont nous sommes les témoins angoissés), nous verrons au cours de cette étude objective, faite sur place, qu'il n'y aurait pas de plus grand péril pour la paix du monde que de la porter sur le plan international. Notre politique extérieure est suffisamment préoccupée par des difficultés plus proches et plus vitales que les embarras de M. Bénès : au lieu d'intervenir dans la crise tchèque, au risque d'une guerre désastreuse, la diplomatie française digne et résolue, dégagée de l'entrave soviétique, nationale d'abord, se doit d'envoyer des ambassadeurs à Rome et à Burgos, pour rétablir, sur toutes ses frontières, les accords et les amitiés qui sauveront la patrie, la civilisation et la paix. PAUL FERDONNET. Paris, le 14 juillet 1938. <strong>...</strong></p>