Balder Ex-Libris - Tag - DrogueReview of books rare and missing2024-03-27T00:16:02+00:00urn:md5:aa728a70505b2fae05796923271581c2DotclearHancock Graham - Surnaturel Rencontres avec les premiers enseignants de l'humanitéurn:md5:20ec2d6f0bc6786766cccf2a819e16fe2013-06-05T14:40:00+01:002013-06-05T13:55:54+01:00balderHancock GrahamArchéologieAtlantideChamanismeDrogueOVNITradition <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img2/.Hancock_Graham_-_Surnaturel_Rencontres_avec_les_premiers_enseignants_de_l_humanite_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Hancock Graham</strong><br />
Ouvrage : <strong>Surnaturel Rencontres avec les premiers enseignants de l'humanité</strong><br />
Année : 2005<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook2/Hancock_Graham_-_Surnaturel_Rencontres_avec_les_premiers_enseignants_de_l_humanite.zip">Hancock_Graham_-_Surnaturel_Rencontres_avec_les_premiers_enseignants_de_l_humanite.zip</a><br />
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La plante qui permet aux hommes de voir les morts. J'ÉTAIS allongé sur un canapé dans le salon de réception sombre d'une maison de ville vieille de deux cents ans dans la ville anglaise de Bath. Les rues étaient désertes et offraient peu d'indices me permettant de me souvenir du monde qui nous est familier. Il m'était rassurant de voir que j'étais toujours en mesure de lire le cadran lumineux de ma montre-bracelet s'il me prenait de la maintenir devant les yeux. Dix minutes s'écoulèrent, puis vingt, puis trente-cinq. Je commençais à ressentir l'ennui, l'énervement, j'étais même un peu blasé. Après quarante-cinq minutes, je fermai les yeux et concentrai mes pensées vers l'intérieur, vers la contemplation, ne remarquant encore rien d'inhabituel. Mais au terme de ma première heure de veille, lorsque j'essayai de me relever et de faire quelques pas, j'eus la nette surprise de découvrir que mes jambes ne me répondaient plus. Venue de nulle part, une faiblesse amollissante avait neutralisé mes membres, le moindre effort physique déclenchait des tremblements incontrôlables et des trébuchements, et j'avais complètement perdu le sens de l'équilibre. Une vague d'étourdissements et de nausée déferla sur moi et je tombai, épuisé, sur le canapé, trempé de sueurs froides. Je me rappelai avec un frissonnement irrévocable que je ne pouvais plus changer d'avis parce qu'il n'existe pas d'antidote. Une fois commencé, le processus dans lequel je m'étais engagé ne pouvait être interrompu et je n'avais plus d'autre choix que de l'endurer. Ce fut au tour de mon ouïe d'être affectée. Par intervalles se déclenchait un incroyable son de cloche, un bourdonnement dans mes oreilles qui voilait tous les autres sons. Ma vue, également, se détériora rapidement, s'obstruant bientôt sur les côtés par d'étranges lignes noires, tels les pieux d'une clôture ou du grillage, à tel point que je ne pouvais plus percevoir ma montre et que je dus abandonner toute notion du temps. Pendant ce qui sembla être un très long moment, le poison accentua son emprise sans le moindre remords, et je fus la proie de sensations indescriptibles de malaise physique et psychique. Je ressentais beaucoup de douleur, de faiblesse, d'inconfort. C'était comme si mon corps était doucement et systématiquement fracassé et démembré, et je me mis à nourrir la crainte de ne pas être capable de le remettre en état plus tard. Dans un instant d'immobilité, alors que mes yeux étaient clos, une vision surgit -une tapisserie mouvante et vivide de branches et de feuilles s'entremêlant, des arabesques complexes et des jeux de nœuds celtiques. J'ouvrai les yeux en battant des paupières. Les figures géométriques qui se tortillaient disparurent instantanément et le salon sombre réapparut. Mais dès que j'eus refermé les yeux, les figures furent de retour. Il s'écoula un temps impossible à mesurer, tandis que les figures géométriques continuaient à s'étirer et à se multiplier. Je fus alors frappé par une bouffée de vertiges, et je tressaillis à cette terrible sensation nouvelle qu'elle amena avec elle, celle de se balancer sur une corde raide oscillant au-dessus d'un abysse sans fond. Je me rendis compte que si je m'allongeais sur le dos en regardant fixement le plafond et en restant absolument immobile, je pouvais minimiser ces effets inconfortables. Mais il suffisait du moindre mouvement de la tête vers la gauche ou vers la droite pour déclencher un nouvel accès de vertiges. Lorsqu'enfin je réussis à fermer les yeux de nouveau, les figures géométriques sinueuses qui s'entrelaçaient réapparurent avec une intensité renouvelée, avant d'être superposées de façon abrupte par la vue de profil d'un jeune homme blond fortement bâti aux yeux désapprobateurs tournés vers les miens. Il apparut à côté de moi, si proche que j'en sursautai. Sa peau était blafarde et son front tâché de plaques de moisissure verte. Portails chamaniques. Dans les pays d'Afrique centrale comme le Gabon, le Cameroun et le Zaïre, certains cultes des ancêtres venus du fond des âges se perpétuent au XXIe siècle. Leurs membres partagent une croyance commune, fondée disent-ils sur des expériences directes, en l'existence d'un monde surnaturel où l'on peut contacter les esprits des morts. À l'instar d'une dimension hypothétique de la physique quantique, cet autre monde interpénètre le nôtre, et pourtant on ne saurait l'observer de façon ordinaire ou le vérifier par des tests empiriques. Il s'agit donc d'un sujet de grand intérêt, dont les implications en matière de recherche sont multiples, selon lequel les chamans des tribus prétendent avoir maîtrisé un moyen, au travers de la consommation d'un arbrisseau vénéneux connu localement sous le nom d'eboka ou d'iboga, par lequel les hommes sont capables d'atteindre cet autre monde et d'en revenir vivants. La façon dont ils sont parvenus à maîtriser cette technique est racontée dans le mythe des origines de la société secrète indigène connue sous le nom de Bwiti : Zamé yé Mébégé (le dernier des dieux créateurs) nous a offèrt Eboka. Un jour (...) il a vu (...) le Pygmée Bitamu, haut perché dans l'arbre Atanga, cueillant ses fruits. Il le fit tomber. Il mourut, et Zamé amena son esprit à lui. Zamé coupa les petits doigts et les petits orteils du cadavre du Pygmée et les planta en différents lieux de la forêt. Ils se transformèrent en pousses de buisson Eboka. L'épouse du Pygmée était prénommée Atanga. Quand elle fut prévenue de la mort de son mari, elle partit à la recherche de son corps. Finalement, après maintes aventures, elle arriva à une caverne au cœur de la forêt dans laquelle elle vit une pile d'os humains : Alors qu'elle entrait dans la caverne, elle entendit soudain une voix - qui ressemblait à celle de son mari - demandant qui elle était, d 'où elle venait, et avec qui elle désirait parler. La voix lui demanda de regarder à gauche à l'entrée de la caverne. La plante Eboka était là. La voix lui demanda d'en manger les racines (...) Elle en mangea et se sentit très fatiguée (...) Puis on lui demanda de retourner dans la caverne. Les os avaient disparu et à leur place se tenaient son mari et d'autres membres défunts de sa famille. Ils lui parlèrent et lui donnèrent un (nouveau) nom, Disoumba, et lui dirent qu'elle avait trouvé la plante qui permet de voir les morts. Ce fut la première initiation aux Bwiti et c'est ainsi que les hommes ont acquis le pouvoir de rencontrer les morts et de leur demander conseil. Aujourd'hui, plusieurs millions de personnes réparties sur les territoires du Gabon, du Cameroun et du Zaïre n'ont aucune difficulté à résister aux efforts bien financés de conversion que prodiguent des missionnaires chrétiens et musulmans. Ils font allégeance, au contraire, aux Bwiti, chez lesquels ils ont été initiés en consommant d'énormes quantités de copeaux d'écorce de racines d'éboka et ont fait un voyage dans des mondes surnaturels. L'éboka, également connue sous le nom d'iboga (ce sera l'orthographe retenue à partir de maintenant), est classée scientifiquement sous le nom de Tabernanthe iboga et appartient à la famille des apocynacées. l'écorce de sa racine s'avère très spéciale, comme l'affirme le mythe pygmée, et contient plus d'une douzaine d'éléments chimiques inhabituels appartenant à une classe connue sous le nom d'alcaloïdes indoles. L'un d'entre eux, l'ibogaïne, est un puissant hallucinogène responsable de visions très convaincantes qui changent la vie, dont les initiés bwiti font l'expérience, notamment « des rencontres avec des êtres surnaturels » et « des rencontres avec les esprits des morts ». Beaucoup de gens rapportent avoir rencontré leurs pères ou leurs grands-pères décédés, qui agissent pour eux comme des guides dans le monde des esprits. Cependant, la racine doit être consommée en quantités toxiques si l'on veut atteindre l'état de vision, et les initiés sont confrontés à un risque constant d'overdose fatale lorsqu'ils recherchent leurs ancêtres. <strong>...</strong></p>Huxley Aldous - Les portes de la perceptionurn:md5:8dfe15e4752358ed95bf5631f728d24d2013-01-28T10:01:00+00:002013-01-28T23:01:57+00:00balderHuxley AldousDrogue <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img2/.Huxley_Aldous_-_Les_portes_de_la_perception_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Huxley Aldous</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les portes de la perception</strong><br />
Année :1954<br />
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Sur l’auteur. Poète, journaliste et romancier, Aldous Huxley est né en Angleterre en 1894. Petit-fils du savant Thomas Huxley – compagnon de Darwin – et de Matthew Arnold, – poète et critique éminent –, Aldous Huxley fait ses études à Eton et à Oxford. À vingt-cinq ans, il collabore à l’Athenaeum et publie ses premiers poèmes – La Défaite de la jeunesse, Leda. Viennent ensuite ses romans – Jaune de chrome, Cercles vicieux, Contrepoint –, mais c’est avec Le Meilleur des mondes qu’il rencontre un grand succès public. Aldous Huxley est décédé en Californie en 1963. PRÉFACE DU TRADUCTEUR. L’essai qui donne son titre au présent volume, Les Portes de la Perception, est encore inédit en Angleterre, où il paraîtra au début de 1954. C’est la relation d’une expérience à laquelle s’est prêtée Aldous Huxley, par l’ingestion d’une dose de mescaline, alcaloïde actif du peyotl, ce cactus indien qui procure des « visions colorées », accompagnées de divers phénomènes psychologiques qu’on trouvera décrits ici avec une acuité et une précision qui font généralement défaut dans les récits de ceux qui prennent une drogue quelconque. Mais c’est beaucoup plus que cela. À propos des sensations qu’il a éprouvées, Aldous Huxley est amené à examiner le fonctionnement de la perception en général, et les idées et les hypothèses qu’il émet sont d’un intérêt passionnant, entr’ouvrant véritablement pour nous les « portes de la perception », selon l’expression de Blake. Il nous fait voir ainsi les rapports de notre perception ordinaire du monde et de celle que nous pouvons avoir parfois, et que le mystique possède continûment, de la Réalité ultime et du divin. Cet essai constitue ainsi une véritable « introduction à la vie mystique », qui doit intéresser tout particulièrement quiconque a lu les ouvrages philosophiques de l’auteur, tels que La Fin et les Moyens, La Philosophie éternelle, L’Éminence grise, L’Éternité retrouvée, Thèmes et Variations, Temps futurs, Les Diables de Loudun. C’est pourquoi il m’a paru convenable de faire suivre Les Portes de la Perception d’un certain nombre d’autres essais du même auteur, également inédits en France et même en Angleterre, et parus en Amérique (1945-1949) dans deux volumes collectifs de divers écrivains, Vedanta for the Western World et Vedanta for Modern Man, où Aldous Huxley éclaire de commentaires nouveaux et d’une clarté remarquable diverses questions qu’il a abordées dans les ouvrages précités, tels que : le progrès, le temps, la paix, le tempérament, le psychique et le spirituel, les distractions, les mots, l’action et la contemplation, etc. J’ai la conviction que ces commentaires seront appréciés de tous ceux qui ont goûté, même sans y apporter une adhésion totale, les écrits antérieurs d’Aldous Huxley, et renforceront leur admiration pour la clarté de son esprit et pour le courage avec lequel il aborde ces questions ardues et d’importance primordiale. Ces commentaires, s’ajoutant aux idées présentées dans Les Portes de la Perception, forment un ensemble nullement disparate, mais au contraire fort homogène, qui suscitera peut-être des discussions et des réserves, mais dont nul lecteur de bonne foi ne contestera l’originalité et l’opportunité. Enfin, le recueil se termine par deux essais tout récents, Le Désert et La Foi, le Goût et l’Histoire, où, sans rien renier de ses tendances actuelles de pensée, l’auteur revient à une forme qu’il a pratiquée naguère avec bonheur (par exemple, dans Chemin faisant), et où une pointe d’humour vient relever l’austérité de l’ensemble. Décembre 1953. JULES CASTIER. <strong>...</strong></p>De Souza Pacheco Cláudia Bernhardt - La Multinationale Américaine des Droguesurn:md5:8b7f1d531b7932db2b3366465f0d22ed2012-04-26T14:22:00+01:002015-06-10T19:20:12+01:00balderDe Souza Pacheco Cláudia BernhardtAngleterreBrésilCIADrogueFinlandeFranceHébraïsmeMind controlPortugalScandinavieSweden <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.De_Souza_Pacheco_Claudia_Bernhardt_-_La_Multinationale_Americaine_des_Drogues_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>De Souza Pacheco Cláudia Bernhardt (Cláudia S. Pacheco)</strong><br />
Ouvrage : <strong>La Multinationale Américaine des Drogues Comment la CIA et le pouvoir économique exercent un contrôle mental au moyen de la drogue et tout ce que vous avez besoin de savoir pour vous défendre contre ce danger DOSSIER Société de Trilogie Analytique PSYCHANALYSE INTEGRALE France - Angleterre - Suède - Finlande - Portugal - Brésil</strong><br />
Année : 2001<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/De_Souza_Pacheco_Claudia_Bernhardt_-_La_Multinationale_Americaine_des_Drogues.zip">De_Souza_Pacheco_Claudia_Bernhardt_-_La_Multinationale_Americaine_des_Drogues.zip</a><br />
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Prologue. Chers Amis: Nous devons mettre en garde les peuples de France, d'Angleterre, de Scandinavie, du Portugal et de toutes les régions du globe, au sujet du danger qui tourne autour de leurs foyers, en ce qui concerne les trafiquants de drogue. Ces criminels, d'une très haute dangerosité, s'infiltrent dans les communautés et organes de gouvernement, dans la justice. la police, les églises, les &oies, les entreprises et, principalement, dans les postes de pouvoir économique et pouvoir public. Mettre en garde aussi sur le fait qu'ils sont beaucoup plus dangereux que les drogues qu'ils distribuent. Ce sont les psychotiques et les psychopathes décrits dans le livre La Libération des Peuples - La Pathologie du Pouvoir (de Keppe, Padleco et autres auteurs) qui agissent comme des démons détruisant la civilisation. Ils agissent, s'insinuent, mentent, corrompent, menacent, attaquent, tuent, mutilent des enfants, des jeunes, des adultes intelligents et productifs, des scientistes et des artistes - ils broient les êtres humains dans la machine à faire de l'argent appelée - le trafic des drogues. Ils tuent de plusieurs façons : a) à travers les drogues qu'ils vendent; b) par "l'assèchement" de l'économie des nations; c'est-à-dire. qu'ils sucent tout l'argent qui se trouve aux mains du peuple, liquidant de la sorte la production constructive d'une nation, puisqu'ils retirent la richesse (le capital), pour la retenir dans leurs énormes fortunes privées; c) assassinant tous ceux qui s'opposent à leur marche effrénée et déterminée de destruction. Ces individus ne sont pas seulement un problème pour la police, pour les juges et les procureurs généraux, ils sont notre problème : ils sont "le" problème du peuple : a) premièrement, parce que beaucoup de juges, de policiers et de procureurs sont déjà corrompus et sont entrés dans la machine millionnaire de mort, favorisant les trafiquants dans leur travail; b) deuxièmement, parce que s'ils résistent à la tentation de la corruption, ils retombent dans le problème de la peur. Ils ont peur d'être assassinés ou de voir leurs familles décimées, dans le cas où ils s'opposeraient aux criminels; c) troisièmement, parce que la lutte est disproportionnée : Il n y a beaucoup plus de personnes impliquées dans le trafic des drogues, avec tout le pouvoir dans leurs mains, ainsi que toute une structure organisée pour l'attaque (ce sont des forteresses bien armées). Ils sont devenus de puissants "gouvernements marginaux", qui sont en train de détruire les vrais gouvernements. 2. Il y a beaucoup plus d'individus dépendants de la drogue, qui sont même capables de tuer pour pouvoir l'acquérir; 3. que le petit groupe d'individus qui, héroïquement donnent leurs vies pour 1 'éradication de ce mal. Pour cette raison Keppe et Pacheco ont été attaqués aux Etats-Unis et au Brésil, et ont souffert des persécutions et des sabotages de la part de groupes secrets infiltrés partout dans les pays où il y a des sièges de la Société Internationale de Trilogie Analytique. n est nécessaire que le peuple, l'individu "ignorant". le père et la mère de famille, le (la) frère (sœur), le (la) fùs (fille), le (la) petit(e) ami(e), le(la) mari (femme). qui vit le drame de la toxicomanie, m~me sans le désirer, ou qui ne le vit pas encore, mais qui craint d’être à tout moment atteint par ce problème- aide cette petite armée d'individus courageux et idéalistes, qui aiment la vie et qui espèrent encore voir naitre une humanité meilleure. La responsabilité pour l'avenir de l'humanité est dans les mains de tous les êtres humains - du peuple - et non de leurs gouvernements. Plusieurs gouvernements sont déjà contaminés par ce problème et il est nécessaire que les populations se réveillent à cette réalité. La situation est grave - le mal est déjà allé trop loin et, même les gouvernements honnêtes qui sont maintenant disposés à mener cette guerre, ne pourront plus abattre l'ennemi tout seuls. Y compris- et ce qui est le plus important- c'est justement dans la structure du pouvoir - public et économique - que les plus grands assassins des drogues s'infiltrent pour former les maffia millionnaires modernes : les Multinationales de la Drogue. Le problème est plus difficile qu'il ne parait il est la pointe d'un "iceberg" gigantesque, car les multinationales des drogues sont comme des fantômes qui ne se montrent pas à la lumière de la vérité - elles se masquent, se cachent aux yeux du peuple et agissent dans l'ombre, par derrière, bâillonnant les journalistes pour qu'ils ne les dénoncent pas. Si nous pouvions les désigner par un synonyme, l'idéal serait : ce sont des démons. La multinationale américaine des drogues Un autre point d'une extrême importance est que le monde paraît être endormi devant le grand dragon des drogues qui agit aux Etats-Unis et à travers ce pays. Tout d'abord ce dragon a disséminé les drogues aux Etats-Unis, les menant au chaos de la destruction économique, éducationnelle, politique, humaine et morale - destruction qui peu à peu se fait sentir dans le reste du monde. Puis, ce fut la nation américaine même qui s'est principalement chargée de disséminer ce même dragon de feu qui sème la mort et la déchéance dans toute la planète et de la façon suivante : 1) A travers la promotion qu'ils font de leurs habitudes et de leur philosophie de vie, avec leurs films cinématographiques, leur TV. leurs livres, leurs revues, leurs écoles, leur musique, etc... qui propagent la violence, l'abus de drogues, la promiscuité, la décadence culturelle, éthique et professionnelle. Ils promeuvent encore les "psychologismes" aliénants et les philosophies "libéralisantes" - lesquelles prêchent que "tout peut être fait", qu'il s'agisse du bien ou du mal; 2) A travers la politique économique impérialiste, qui a obligé plusieurs pays du Tiers Monde. étranglés et sucés dans leurs sources réelles de richesses naturelles et provenant du travail. à opter pour des "économies alternatives" de production de matière première pour les drogues (coca, marijuana, pavot, etc.) afin de pouvoir survivre. (C'est le cas de la Colombie, qui est richissime en or, pierres précieuses, café, etc, mais qui est sucée par les américains, ce qui a obligé le peuple colombien à opter pour la plantation de coca afin d'avoir quelque chose à manger); 3) Très important, à travers le réseau international américain de production, distribution et vente de stupéfiants - qui est agissant et très bien organisé et camouflé, dans tous les pays auxquels ils ont accès. Observation : le grand problème au sujet de la Multinationale Américaine des Drogues est qu'elle est pratiquement inconnue du monde. Elle se cache derrière une fausse image, bâtie professionnellement, à travers une promotion spécialisée. Elle s'affuble de la chemise des soldats qui luttent contre le trafic dans une bruyante "Guerre contre les Drogues" - déclenchée par Ronald Reagan et maintenant poursuivie par Bush. Cette guerre ressemble davantage à une production de Hollywood, une autre farce promotionnelle. Comme le cite Frédéric Filloux, journaliste (correspondant à New-York du quotidien français Libération, dans son article du 19 avril 1990 (se reportant aux mesures adoptées par le procureur-général américain, Dick Thomburg, par rapport au blanchiment de l'argent du trafic à travers les banques américaines) : «Mais cette action de la justice ressemble surtout à un coup publicitaire. Il se heurte toutefois à la très déficitaire administration du président Bush et justement au moment où la lutte contre le trafic de drogues semble avoir fait faillite même dans la Capitale Fédérale.» Le restant des américains est vu comme des victimes du vice, comme des consommateurs, mais jamais le monde ne les a vus ou ne les voit comme des concurrents des colombiens, des brésiliens, des portugais et des orientaux dans le commerce international de la mort! J'ai compris tout cela un matin d'avril au Portugal et j'ai alors rédigé cet appel à nos futurs amis. Je dis futurs amis parce que je sais que l'on pourra former une résistance, ou même une armée, décidée à en finir une fois pour toutes avec cette terreur qui tourmente et poursuit non seulement Keppe et Pacbeco, mais aussi les créatures de Dieu. Je vous demande de rendre public cet appel, que vous lui donniez la plus grande diffusion - et rapidement, car nous n'avons pas beaucoup de temps. Nous sommes pris dans un étranglement final : dorénavant ou l'armée de vrais citoyens se lève pour en finir avec ce "Dragon de la Mort" (le pouvoir économique généré par le trafic de stupéfiants) ou nous serons tous, fatalement et graduellement liquidés. Avec beaucoup d'espoir, je vous salue, Clàudia Pacheco. <strong>...</strong></p>Moncomble Yann - Le Pouvoir de la drogue dans la politique mondialeurn:md5:92255f527f0cb9cdb37de5b30f40ecdb2011-12-11T23:00:00+00:002013-12-28T15:47:21+00:00balderMoncomble YannDrogueHong KongHébraïsme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Moncomble_Yann_-_Le_Pouvoir_de_la_drogue_dans_la_politique_mondiale_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Moncomble Yann</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le Pouvoir de la drogue dans la politique mondiale Préface d’Henry Coston</strong><br />
Année : 1990<br />
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Le capitalisme de la drogue... de banques à banques. « Comment blanchir des narco-dollars ? » C’est ainsi que débute une remarquable étude parue dans Science et Vie Economie Magazine de novembre 1989, sous la signature de Mohsen Toumi. Nous la lui empruntons car c’est clair, net et précis. « Le 18 septembre dernier, les représentants de quinze pays riches se sont réunis à Paris pour renforcer la coordination internationale contre le « blanchiment » de l’argent de la drogue. Nos responsables politiques se sont en effet aperçus que la lutte portait surtout sur le trafic des produits eux-mêmes et très peu sur les circuits financiers. Et que, au-delà de la guerre contre les intermédiaires et les producteurs (comme en Colombie), il serait au moins aussi efficace de frapper les gros trafiquants au tiroir-caisse. « Il faut dire qu’il y a de quoi faire : l’ensemble du trafic de stupéfiants aurait généré, en 1988, 500 milliards de dollars. Soit l’équivalent du PIB de la France en 1985 ! Ce chiffre repose bien entendu sur l’estimation du volume physique de drogue consommée. Et dans ce domaine on ne peut qu’extrapoler à partir des saisies effectuées. Les autorités américaines et françaises estiment, dans le cas de l’héroïne, que ces saisies représentent tout juste 5 % de la production mondiale. Au total, l’an dernier, la consommation de feuilles (coca, marijuana, haschisch) aurait atteint 30 000 tonnes et celle de poudre (cocaïne et héroïne) 800 tonnes. En multipliant ces quantités par les prix de vente au détail pratiqués un peu partout dans le monde, on obtient des montants variant entre 300 et 500 milliards de dollars. M. Kendall, secrétaire général d’Interpol penche plutôt pour le second chiffre (1). Mais quel que soit leur montant, ces narco-dollars représentent une énorme masse d’argent liquide. Et c’est là que commencent les problèmes pour tous ceux qui perçoivent la majeure partie de ce pactole. C’est-à-dire les transformateurs de produits-base, les transporteurs et les grossistes. Le premier est tout bêtement un problème physique : comment stocker et transporter une telle quantité de billets ? Il paraît difficile de se déplacer à longueur de journée avec un fourgon blindé en guise de porte-feuille et, naturellement, il est suspect d’effectuer toute une série de transactions en liquide. D’ailleurs, dans de nombreux pays, au-delà d’un certain montant, les paiements en cash ne sont pas admis. Impossible, par ailleurs, de déposer une valise entière de billets à la banque ; c’est la meilleure manière d’éveiller les soupçons, du moins dans les grands établissements qui ont pignon sur rue. Deuxième problème : cet argent, s’il reste liquide, ne rapporte rien. Il faut donc l’investir et le placer. « D’où la nécessité de le « blanchir », c’est-à-dire à la fois de lui faire changer de nature (le transformer en monnaie scripturale), de lui donner une apparence respectable (en dissimuler l’origine délictueuse) et de l’utiliser de manière profitable (le transformer en actifs mobiliers ou immobiliers). L’Expression de « blanchiment » n’est pas récente : elle remonte à l’époque de la prohibition aux Etats-Unis, où les revenus des ventes d’alcool illicite, tous en billets de banque, étaient investis dans des blanchisseries de quartier, légalement inscrites au Registre du commerce. Le système était simple. À l’époque, il était tout à fait possible d’acheter une boutique en liquide. L’avantage était double : d’une part l’argent « sale » était investi dans un commerce légal, d’autre part, les clients payant tous en espèces, il était facile d’augmenter la recette normale de la semaine en y ajoutant les bénéfices provenant du trafic d’alcool. Le gérant portait le tout à sa banque qui n’y voyait que du feu. « Aujourd’hui, il existe de nombreux et souvent meilleurs moyens pour blanchir les narco-dollars. Pour commencer, le vieux système de la « blanchisserie » du temps de la prohibition est encore utilisé. L’achat d’un commerce, dans lequel les clients paient en liquide, est une valeur sûre. Encore que, selon les spécialistes, il est difficile de faire la part dans ces investissements de ce qui provient de la drogue, ou d’autres formes de délinquance. « Certains capitaux d’origine douteuse utilisent aussi le monde du show-business pour se refaire une virginité. Le procédé est apparemment très développé en Italie, en France et en Belgique. La « tournée triomphale » de la vedette (qui en réalité fait un bide partout) permet de mettre sur un compte en banque tout l’argent « sale » qui est présenté officiellement comme la recette des spectacles. De même, certaines sociétés créées dans des paradis fiscaux servent de relais pour recueillir les recettes de films diffusés dans de nombreux pays. S’il est impossible de vérifier le nombre exact de spectateurs, il est facile en revanche de recycler ainsi de l’argent douteux. « Plus sérieux, car portant sur des sommes nettement plus importantes, le système du casino. Le principe est simple : on achète pour 500 000 dollars (par exemple) de jetons dans un casino. On ne joue à rien mais quelques heures plus tard on échange les plaques contre un chèque du casino, de même montant, que l’on va tout simplement déposer sur son compte. Officiellement, il s’agira, en cas de contrôle, d’un gain au jeu. Le système fonctionne très bien dans sa variante internationale. Après avoir échangé un gros paquet de billets contre des jetons qu’on n’utilise pas, grâce à un simple télex on peut transférer la somme dans un casino américain ou moyen-oriental appartenant à la même chaîne. Là on va prendre ses jetons, on ne joue toujours à rien et on va tranquillement les changer contre un chèque à la caisse en sortant. Rien à dire. Et l’argent est bel et bien blanchi. Même si ces méthodes permettent de traiter de gros montants, le blanchiment bancaire est, de loin, celle qui permet actuellement d’en recycler la majeure partie. Certaines affaires ont permis depuis quelques mois aux autorités internationales de se faire une idée assez précise sur les mécanismes mis en oeuvre. Comme on va le voir, les trafiquants ont su largement exploiter la mondialisation des transferts de capitaux qui caractérise la finance moderne. « Aéroport de Los Angeles, 27 novembre 1986. Craignant un attentat à la valise piégée, la police décide de faire sauter trois valises laissées dans un coin par leur propriétaire. Elles se révèlent inoffensives : elles contiennent deux millions de dollars en petites coupures ! La police américaine a, sans le savoir, mis la main sur un transfert de narco-dollars. Partout dans le monde, des passeurs transportent l’argent liquide, en utilisant les mêmes chemins et les mêmes techniques que pour transporter la drogue. L’objectif est de pouvoir déposer cet argent dans une banque. Mais pas n’importe quelle banque : il faut un guichet complaisant pour accueillir les liasses suspectes. En réalité, il existe principalement deux catégories de banques susceptibles d’accepter de tels dépôts : les banques installées dans des paradis fiscaux, qu’elles soient ou non filiales de grandes banques internationales, et les banques suisses. « Les places financières offshore que sont les Bahamas, Panama, les îles Vierges, les îles Caïmans, Chypre, etc., ne sont pas vraiment regardantes sur la nature et l’origine des fonds qui sont déposés à plein tombereau. Les autorités de ces petits Etats ont parfois permis aux banques de disposer de postes de débarquement spéciaux dans les aéroports, sans contrôles policier ou douanier contraignants. Aux îles Vierges britanniques, une filiale de la vénérable Barclay’s Bank a même installé un héliport privé. Dans tous ces endroits de la zone caraïbe, les trafiquants peuvent donc déposer tranquillement leurs liquidités en provenance directe de Colombie ou de Miami. À ces paradis fiscaux, il faudrait ajouter toute une série de places financières où le fait de déposer une valise entière de billets de banque n’étonne personne : toute l’Amérique centrale, certaines place du Moyen-Orient (le Souk El Manach à Koweit, le Liban), la Malaisie, l’île Maurice, Hong Kong... « La Suisse, c’est bien connu, offre depuis longtemps une entrée libre et illimitée pour l’or et les devises de toutes provenances. Il se réalise chaque année en Suisse 65 milliards de dollars de transactions diverses en billets, soit 8 % de l’ensemble de ces transactions dans le monde ! Et certaines affaires récentes ont mis en évidence le rôle particulièrement actif de quelques-unes des principales banques du pays dans le recyclage de narco-dollars : l’Union de banque suisse et le Crédit Suisse. « Le système helvétique comporte deux phases. Dans un premier temps, les passeurs déposent de grosses quantités de narco-dollars chez un intermédiaire qui peut être un avocat, un notaire ou un agent de change. En Suisse, ces professions ont la particularité de pouvoir fonctionner comme un établissement financier sans être soumis à la législation bancaire. Un passeur peut donc tout à fait légalement déposer une caisse entière de billets de banque dans le cabinet d’un avocat. Cette première opération correspond à ce que les spécialistes appellent le « prélavage ». Dans un deuxième temps, après avoir perçu ses honoraires, cet avocat va déposer ces sommes dans des banques réputées, sans être obligé de révéler l’identité de son client_ L’argent ainsi déposé sur un compte numéroté, en vertu du fameux secret bancaire suisse, est bon pour le service : on pourra effectuer des virements de compte à compte sur toute la surface du globe. La Suisse, outre ces facilités, est très prisée en raison de la qualité du service offert : les transferts peuvent se faire en quelques heures seulement. « Mais pour justifier ces virements, encore faut-il pouvoir fournir des raisons honorables. Ces justifications constituent la seconde étape du blanchiment. Les techniques utilisées sont toujours assez simples quant à leur principe mais complexes dans leur mise en oeuvre : les virements sont multipliés d’un point à l’autre du globe au profit de multiples intermédiaires ou hommes de paille. <strong>...</strong></p>