Balder Ex-Libris - Tag - Je suis partoutReview of books rare and missing2024-03-27T00:16:02+00:00urn:md5:aa728a70505b2fae05796923271581c2DotclearRebatet Lucien Romain - Codreanu et la Garde de Ferurn:md5:0da01790792cea676b779c1abf3c8c2c2012-02-26T15:27:00+00:002013-12-12T17:29:21+00:00balderRebatet Lucien RomainFascismeGarde de FerJe suis partoutRoumanie <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Rebatet_Lucien_Romain_-_Codreanu_et_la_Garde_de_Fer_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Rebatet Lucien Romain (François Vinteuil - François Vinneuil)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Codreanu et la Garde de Fer Choses vues et entendues en Roumanie</strong><br />
Année : 1938<br />
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Différentes circonstances de ma vie ont voulu que la Roumanie est le pays étranger que je connais le moins mal, et surtout celui où j’ai le plus d’amis. Notre journal fut sans doute de toute la presse française celui qui a suivi le plus attentivement la longue crise roumaine de l’hiver dernier, et notre cher camarade Dauture en a été le plus lucide historien. Je n’étais pas retourné en Roumanie depuis près de cinq ans. Je serais indigne même d’effleurer du bout de ma plume la question juive, si je n’avais brûlé de savoir ce qui s’accomplit vraiment làbas, au milieu du silence, des fausses nouvelles ou des congratulations officieuses les plus propres à attiser une curiosité de journaliste. J’ai donc consacré mes vacances à ce voyage. Gaxotte et Brasillach m’avaient demandé de le raconter ici. Je le fais avec d’autant plus de satisfaction qu’il se passe en Roumanie des choses passionnantes, que j’ai pu les étudier à loisir, que de pareils phénomènes politiques sont remplis d’enseignements fort actuels, et qu’enfin il n’est jamais mauvais de connaître la vérité sur un pays ami. La Roumanie selon la légende Chaque nation a sa légende. Celle de la France, pour les Roumains, veut, par exemple, que nous confondions régulièrement Bucarest avec Budapest, quand nous n’en faisons pas la capitale de la Bulgarie ; que l’on ne voie jamais chez nous d’officiers en tenue par crainte des bolcheviks et qu’à Paris l’on ne mange d’autres viandes que le cheval frigorifié. Ceci dit, les Roumains comptent du reste parmi les étrangers les mieux renseignés sur nous. Il est déplorable que des voyageurs n’emportent chez eux que deux ou trois de ces truismes, comme c’est le cas de beaucoup d’Anglais et d’Américains. Mais j’ai appris, en faisant deux ou trois fois le tour de notre vieux continent, que la légende d’un pays ne doit pas être rejetée d’un bloc, que pour absurde et caricaturale qu’elle soit, elle n’a pas été forgée de toutes pièces. Il est certain par exemple que nous sommes fort ignorants de la géographie, que la République a essayé par tous les moyens de détruire le prestige de nos uniformes et que le bourgeois parisien se nourrit médiocrement, beaucoup plus chichement en tous cas que le bourgeois de Bucarest. La légende roumaine en France a pour principale source les étudiants du Quartier Latin et les souvenirs de quelques régiments de notre armée d’Orient, qui traversèrent en 1918 et 1919 le pays dévasté décrit par M. Vercel dans Le Capitaine Conan. Il paraît donc que l’on vous demande dans les hôtels de Bucarest si vous désirez un lit avec ou sans femme, que les dames et les demoiselles de la société s’y disputent l’étranger à chaque détour de rue, que si les hommes affichent une telle élégance et remplissent à ce point les cafés, c’est qu’ils sont tous entretenus et répugnent à la plus petite tâche. On cite encore volontiers certains adages toujours attribués à un « moldo-valaque », tel que : « Etre Roumain, ce n’est pas une nationalité, c’est une profession. » <strong>...</strong></p>Rebatet Lucien Romain - La Corruption des espritsurn:md5:4eb8f5cfc76aa2bf496f0ec75d1f45312012-02-26T15:17:00+00:002013-12-12T17:28:20+00:00balderRebatet Lucien RomainHébraïsmeJe suis partoutVichy <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Rebatet_Lucien_Romain_-_La_Corruption_des_esprits_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Rebatet Lucien Romain (François Vinteuil - François Vinneuil)</strong><br />
Ouvrage : <strong>La Corruption des esprits</strong><br />
Année : 1939<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Rebatet_Lucien_Romain_-_La_Corruption_des_esprits.zip">Rebatet_Lucien_Romain_-_La_Corruption_des_esprits.zip</a><br />
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Les Juifs, devant les antisémites, allèguent très haut leur apport au patrimoine commun des hommes. Il est certain que la nation juive manifeste plus de goût pour l’art et pour la pensée que pour la guerre et l’agriculture, ce qui est son droit. Mais l’histoire de cette pensée et de cet art juifs est singulièrement courte. Elle ne commence en fait qu’avec l’émancipation du XIXe siècle. De la destruction de Jérusalem à cette émancipation, Israël n’a donné à l’humanité qu’un seul homme : Spinoza. Les annales juives retiennent des noms de rabbins, de médecins, ceux de quelques poètes. Mais leur renommée, après Maïmonide et le haut Moyen Age, n’a guère franchi les murs du ghetto. Israël n’a pas eu plus de part que les Canaques à l’apogée du XIIIe et du XIVe siècle, à la Renaissance, à l’épanouissement de l’époque classique, à la diffusion des humanités, aux grandes découvertes. Tous les grands siècles chrétiens du XIIe au XVIIIe s’en sont d’ailleurs fort bien passé... L’émancipation a permis aux Juifs depuis un siècle et demi l’exercice de toutes leurs qualités spirituelles. Quelle place leur ontelles valu ? A considérer l’ensemble de ces cent cinquante années, la nation juive y apparaît moyennement douée, pour employer un qualificatif platement universitaire. Prenons ses sommets. Elle a eu Mendelssohn, un joli musicien de second ordre, qui s’est bien assimilé Schubert et Weber. Elle a eu Henri Heine, un Mendelssohn de la poésie, avec en plus une ironie corrosive et tout un arsenal de poisons révolutionnaires. Elle a eu un beau peintre, Juif portugais du reste, Camille Pissarro, un philosophe digne de respect, M. Bergson, quelques grands inventeurs comme Henri Hertz, plusieurs grands médecins comme Ehrlich, plusieurs grands chirurgiens. Le palmarès est honorable, pour une nation de vingt à vingtcinq millions d’habitants. Il n’y a pas lieu cependant de crier au miracle. Les Juifs alignent bien entendu toute une kyrielle de noms. Mais ce sont ceux d’imitateurs plus ou moins adroits, de commentateurs ou d’interprètes souvent excellents, ou malheureusement de corrupteurs redoutables. Le Juif imite bien, critique avec subtilité les oeuvres des autres peuples. Il met sur pied fort peu de créations originales, et surtout, il corrompt beaucoup. La peinture française et les Juifs. Il n’y a pas d’art plastique juif, pas un seul monument juif. Pissarro est une exception. Il a grandi et vécu hors de toute juiverie, au milieu de l’admirable école des impressionistes français. En Allemagne, Max Liebermann, autre Juif, n’a fait que suivre lourdement les principes de ces grands peintres de chez nous. On a vu cependant sortir de terre depuis une trentaine d’années toute une pléiade de Juifs qui ont choisi la peinture et la sculpture pour s’exprimer, et presque tous, Paris pour port d’attache. La grande rétrospective de l’Art Indépendant au Petit-Palais, en 1937, en comprenait une dizaine, parmi les plus connus : les peintres Marc Chagall, né à Witebsk, en Russie ; Kaïm Soutine, né à Smilovitchi, en Lithuanie ; Modigliani, né à Livourne ; Kisling, né à Cracovie ; Marcoussis, né à Varsovie ; Max Ernst, né à Bruhl, en Allemagne ; Pascin, né à Widdin (Bulgarie), d’un père juif espagnol et d’une mère juive serbe mais d’origine italienne, élevé en Allemagne, naturalisé américain, établi en 1905 à Paris où il se tua il y a quelques années ; les sculpteurs : Chana Orloff, né en Ukraine ; Zadkine, né à Smolensk ; Lipchitz, né à Druskieniki (Pologne). <strong>...</strong></p>Rebatet Lucien Romain - Quand Israël est roi La Terreur juive en Hongrieurn:md5:7e2d6e0b27100094e44021cad2785fb72012-02-26T15:11:00+00:002013-12-12T17:28:02+00:00balderRebatet Lucien RomainHongrieHébraïsmeIsraëlJe suis partout <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Rebatet_Lucien_Romain_-_Quand_Israel_est_roi_La_Terreur_juive_en_Hongrie_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Rebatet Lucien Romain (François Vinteuil - François Vinneuil)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Quand Israël est roi La Terreur juive en Hongrie</strong><br />
Année : 1938<br />
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Article publié dans le numéro spécial de Je Suis Partout consacré à la question juive, en date du 15 avril 1938. Le 20 mars 1919, à Budapest, le comte Michel Karolyi, président du premier Conseil de ministres républicains de Hongrie, l’un des plus stupides et méprisables démagogues que le romantisme politique ait engendrés, abandonnait le pouvoir, « le remettant au prolétariat du peuple magyar ». Une heure plus tard, la Hongrie était aux mains de la dictature juive, et allait vivre le plus affreux cauchemar de son histoire. La Hongrie, cependant, avait été fort indulgente, et même débonnaire pour le Juif. Les communautés juives des bourgades et des petites villes des Karpathes, où elles formaient souvent la majorité, et que les Tharaud ont si bien dépeintes dans leurs livres de jeunesse, étaient certainement les plus libres et les plus paisibles de l’Europe orientale. La Hongrie plantureuse, à demi féodale, avec ses paysans bien nourris, ses grands seigneurs nés pour la chasse, la guerre ou les sinécures officielles, ses fonctionnaires allemands consciencieux et lourdauds, s’ouvrait très largement aux Juifs de l’extérieur : Juifs faméliques de Galicie, descendant vers les belles terres à blé et à vin, Juifs d’Autriche régis, jusqu’en 1848, par un code rigoureux, adolescents impatients de prendre femme, et à qui les lois viennoises le défendaient. Il y avait place pour tout le monde dans la magnifique campagne danubienne, regorgeant de troupeaux et de grains. Les Juifs, installés dans tous les trafics, volaient avec persévérance le paysan et le seigneur, mais ils étaient commodes pour une foule de besognes ennuyeuses, une bonne récolte regonflait la bourse escroquée. Le pire était lorsque le créancier juif s’emparait de la terre ancestrale. Mais plus souvent, son premier pécule amassé au détriment du château et du village, il courait à Budapest faire une rapide fortune. Comme presque toutes les capitales européennes, la ville, au début du XIXe siècle, ne comptait qu’un minuscule ghetto. En 1880, les Juifs y étaient plus de 70 000, 150 000 avant la guerre, et 200 000 peu après. Ils y apportaient une activité plus artificielle que profonde, mais habiles à créer de clinquantes apparences, ils brassaient des affaires souvent plus ou moins douteuses, mais amenant de la vie dans une capitale brusquement modernisée, assez hétéroclite, qu’ils considéraient comme leur oeuvre, et dont les Hongrois tiraient volontiers vanité. Les Juifs avaient pu épouser assez naturellement les aspirations de nombreux Magyars. Par animosité contre l’Autriche, pour obtenir une indépendance nationale de plus en plus grande, les Hongrois envoyaient au Parlement beaucoup d’ardents démocrates. Les Juifs affichaient avec empressement leur magyarisation : moeurs, traditions, langues, patriotisme. Ils se convertissaient sans peine. Depuis l’autorisation des mariages mixtes en 1895, on en célébrait de cinq à six cents par an à Budapest. Là aussi, pour le Juif, toutes les chances d’assimilation étaient réunies. En quelques semaines, il allait les ruiner à jamais. <strong>...</strong></p>Rebatet Lucien Romain - Les étrangers en Franceurn:md5:39b48184a2b73bdbdd266bfa007574b42012-02-26T14:58:00+00:002013-12-12T17:27:05+00:00balderRebatet Lucien RomainFranceHébraïsmeJe suis partoutTroisième ReichVichy <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Rebatet_Lucien_Romain_-_Les_etrangers_en_France_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Rebatet Lucien Romain (François Vinteuil - François Vinneuil)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les étrangers en France</strong><br />
Année : 1935<br />
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Je Suis partout. 16 février 1935 - 23 mars 1935. On comptait en France, aux dernières statistiques, plus de 3 millions d’étrangers. Il y en a 420.000 environ, soit un dixième de la population, dans Paris et sa banlieue. Nous avions, il y a quelques semaines, près de cinq cent mille chômeurs, mais aussi plus de huit cent mille travailleurs étrangers, dont le nombre ne cesse d’augmenter, malgré toutes les promesses officielles. Le titre de cette enquête est suffisamment justifié par de tels chiffres, mais n’implique pas le moins du monde une xénophobie qui, n’étant guère dans nos moeurs, risquerait surtout de compromettre nos intérêts chez nous et hors des frontières, et avec laquelle, cependant, les politiciens de l’Internationale voudraient confondre notre juste inquiétude. Il importe de s’expliquer entièrement à ce sujet. L’autre semaine, le Quartier Latin et la plupart de nos universités protestaient énergiquement contre les faveurs inadmissibles dont les étudiants étrangers sont les bénéficiaires, et qui leur permettent d’occuper chez nous, à notre détriment, surtout en médecine, un nombre croissant de places. Excellent symptôme. Comme toujours, la vérité vient d’en haut. Mais comme toujours aussi, elle est tronquée, faussée avant d’atteindre la foule. La presse n’a pas osé écrire ce que les étudiants ont pensé et dit véritablement : que leur grève ne visait point l’étranger, mais le métèque, le sans-patrie qui, seul, s’incruste et vit en parasite. Un Quartier Latin qui cesserait d’être cosmopolite, ce serait un coup terrible pour notre influence spirituelle dans le monde. Le jeune Américain, le jeune Japonais qui s’apprêtent à venir compléter chez nous leur bagage intellectuel, qui peuvent devenir un peu plus tard dans leur pays les meilleurs adversaires de la propagande francophobe, doivent savoir ceci : leurs camarades français, s’en peut-être s’en rendre compte, ont posé, une fois de plus et sous la pression des circonstances, la redoutable question de l’émigration juive. A y regarder de près, on s’aperçoit en effet que l’expression : « Une concurrence de la médecine étrangère » est équivoque. La poignée de praticiens arméniens ou grecs qui exercent en France est négligeable, sauf par l’assez singulière conception qu’elle se fait parfois de son métier. Ce sont des Juifs fraîchement émigrés qui ont envahi la médecine française. A cet égard, le moindre coup d’oeil dans un annuaire, un simple bottin de téléphone, est probant. Veut-on des précisions ? Traditionnellement, les étudiants roumains, comme la plupart des Balkaniques, viennent achever à Paris leur formation universitaire, de moins en moins nombreux, d’ailleurs, à mesure que s’accroît le grabuge financier de leur pays. Une thèse reçue, un externat terminé, les chrétiens repartent. Les Juifs restent. Sur un millier d’étudiants roumains, il y a, sur la rive gauche, deux tiers de Juifs, tous, ou peu s’en faut, médecins, bien résolus à se faire, après des centaines d’autres, une place au soleil français. Et pour cause ! Les étudiants chrétiens, violemment antisémites, ont pratiquement imposé, depuis dix ans, un numerus clausus dans les universités roumaines, en exigeant par exemple que les « Judovi » dissèquent uniquement des macchabées juifs. Tout un énorme trop-plein d’Israélites transylvains et bessarabiens, sans parler de tous ceux dont les pères avaient été chassés déjà par les pogroms de la Russie méridionale, a reflué sur nous. Les Juifs d’Allemagne, depuis deux ans, sont venus grossir ce troupeau qui n’en est pas à sa première migration, mais arrive pour la première fois sans doute, en hordes aussi compactes à nos portes. Ceux-là viennent aggraver par leur présence et leur redoutable solidarité ethnique, l’avenir déjà peu folâtre de notre jeunesse intellectuelle. Cependant, les Anglo-Saxons, les Scandinaves, les Espagnols, qui venaient apprendre à nous connaître un peu moins mal dans nos amphithéâtres, nos ateliers, nos spectacles, ne peuvent plus s’offrir qu’exceptionnellement un pareil luxe, que l’on a guère travaillé à leur rendre plus accessible. Il en est du Quartier Latin comme de Paris, comme de toute la France. Nous abritons trois millions de parasites. Il est à peine paradoxal, pourtant, de dire que nous manquons d’étrangers. Nous n’avons plus que 12.000 résidents américains, contre 26.000 en Italie. Les voyageurs, qu’aucune propagande officielle ne sollicite, que notre vie chère effraie, vont passer leurs vacances ailleurs. Les artistes, les écrivains, les riches étrangers, découragés par notre fisc, alarmés par nos remous politiques, ont regagné leur pays. Ils n’achètent plus nos livres, nos tableaux. Ils ne font plus vivre nos chemins de fer, nos taxis, nos cousettes. Mais nous payons les frais d’hôpitaux et les indemnités de chômage d’un énorme prolétariat que l’on avait engagé au petit bonheur pour combler les vides, redresser les ruines de la guerre, qui ne nous sert plus à rien depuis des années, et dont le flot toujours croissant n’est pas arrêté. Les Champs-Élysées, les boulevards de Paris sont privés de ce remue-ménage cosmopolite indispensable à leur éclat, mais dans les fêtes foraines des faubourgs grouillent nègres et mulâtres de toutes teintes, Kabyles à demi vagabonds, rouquins Juifs de Pologne, Levantins de races indéchiffrables, terrassiers italiens qui portent la faucille et le marteau à leur cravate des dimanches. Nous étions le jardin de l’Europe. Voilà que nous en devenons le dépotoir. <strong>...</strong></p>Rebatet Lucien Romain - Les Juifs et l'antisémitismeurn:md5:df03a6379746ee8d6c12894f288d9d102012-02-26T14:56:00+00:002013-12-12T17:26:35+00:00balderRebatet Lucien RomainHébraïsmeJe suis partoutVichy <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Rebatet_Lucien_Romain_-_Les_Juifs_et_l_antisemitisme_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Rebatet Lucien Romain (François Vinteuil - François Vinneuil)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les Juifs et l'antisémitisme</strong><br />
Année : 1938<br />
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PREFACE. Le texte présenté ici n'a, à notre connaissance jamais été réédité depuis sa première parution dans les deux numéros spéciaux du journal Je Suis Partout. Le premier numéro, qui date du 15 avril 1938, était sobrement intitulé "Les Juifs". C'est de sa deuxième page que nous avons tiré le titre de ce livre. Le second, intitulé "Les Juifs et la France", date du 17 février 1939. Lucien Rebatet en avait été le principal rédacteur. L'article d'Alain Laubraux ("Scandales")e t celui de Charles Lesca sur la situation en Amérique latine ont été intégrés dans le présent ouvrage. Les articles de Robert Brasillach et de Pierre-Antoine Cousteau font I'objet d'une publication à part, réunis dans une brochure, sous un titre emprunté à un des articlesd e RobertB rasillach: "La Question juive". Lucien Rebatet, fameux journaliste et écrivain, a connu quelques déboires après la défaite de I'Allemagne du fait de son engagemenpt olitique. Il fut arrêté en Autriche le 8 mai 1945 sur mandat d'arrêt du juge Zoussman et condamné à mort le 23 novembre 1946 pour ses écrits. Grâcié par Vincent Auriol le l2 avril 1947 en compagnie de Pierre-Antoine Cousteau, sa condamnation fut commuée en peine de travaux forcés à perpétuité. Le 16 juillet 1952, il fut finalement libéré, après sept ans et deux mois de prison. <strong>...</strong></p>Rebatet Lucien Romain - Pourquoi les roumains sont antisémitesurn:md5:76bcd19f16d3e2727a4b16f3baeb2f1c2012-02-26T14:38:00+00:002013-12-12T17:24:09+00:00balderRebatet Lucien RomainHébraïsmeJe suis partoutRoumanieVichy <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Rebatet_Lucien_Romain_-_Pourquoi_les_roumains_sont_antisemites_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Rebatet Lucien Romain (François Vinteuil - François Vinneuil)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Pourquoi les roumains sont antisémites</strong><br />
Année : 1939<br />
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Je Suis Partout, 17 février 1939. La Roumanie n’a pas toujours eu des Juifs Il y a en clinique certains cas types de maladies que les médecins offrent en exemples à leurs étudiants. S’il existait un enseignement pour la question juive, la Roumanie pourrait y jouer à la perfection ce rôle. Il n’est certainement pas de pays où l’on puisse suivre plus clairement les étapes de l’invasion juive et de l’antisémitisme, accompagnés de phénomènes qui se reproduisent avec une singulière régularité. La Roumanie se confond aujourd’hui avec le grand réservoir juif de l’Europe orientale. Elle est même un de ses principaux secteurs. On se figure communément que le Juif y est fixé depuis un temps immémorial. La vérité est tout autre. Après avoir subi sous toutes ses formes la domination étrangère, soutenu d’innombrables luttes, les deux principautés de Moldavie (Roumanie du Nord) et de Valachie (Roumanie du Sud) menaient, au XIXe siècle, une existence obscure et patriarcale, apparemment peu propre à attirer les émigrants israélites. D’autant que la Turquie se réservait le monopole de tous les échanges commerciaux sur cette terre de son empire, en chargeait des agents grecs ou arméniens. Les recensements de l’époque, en effet, donnent environ 3300 Juifs pour la Valachie (population totale d’environ 1 650 000 habitants). La Moldavie, plus proche des grands centres juifs, en comptait à peu près 12 000, soit 2 % de sa population, ceci en l’année 1803. Encore faut-il noter que beaucoup de ces Juifs étaient arrivés assez récemment, après le partage de la Pologne. Deux des grands spécialistes de la question, et qui l’ont traitée chacun d’un côté différent de la barricade, l’antisémite roumain Verax, dans son livre étonnant de précision et de pittoresque (Bucarest 1903), et le Juif Bernard Lazare (Cahiers de la Quinzaine, Paris 1902) sont d’accord au moins sur ces chiffres linéaires. Bernard Lazare fait bien état de ces familles juives venues de Hongrie ou de Russie, chassées par les persécutions, au cours du Moyen Age. On conviendra que leur descendance, dans l’énorme population juive de la Roumanie actuelle, est une imperceptible minorité. Les principautés bénéficient d’un commencement d’émancipation en 1821, après la guerre de l’indépendance grecque qui marque le réveil des chrétiens de l’Europe orientale. Elles obtiennent surtout de la Turquie la liberté de commerce. Aussitôt, une nombreuse émigration de Juifs polonais s’infiltre en Moldavie. Nous en trouvons déjà 37 000 en 1831. Au recensement de 1839, on en compte 118 922, pour une population de douze cent mille chrétiens. En Valachie, ils n’étaient encore que 6000. La demi-libération de 1821 rendait le Roumain maître d’une terre exceptionnellement favorisée : magnifique grenier à grains, cheptel immense, forêts inépuisables, riches gisements minéraux. La transformation rapide de l’outillage agricole, du vêtement, de l’habitation, devaient accroître l’essor du pays. Mais le Juif fraîchement émigré possédait, par son expérience du négoce, un avantage considérable sur le chrétien. Il allait être le premier et presque le seul bénéficiaire de l’ascension matérielle du pays. La Roumanie ne s’est pas encore relevée de ce handicap centenaire. Sa pauvreté en capitaux nationaux, paradoxale dans un pays aussi bien pourvu de richesses naturelles, le terrible encombrement des professions libérales où l’élite s’est rejetée et où elle rencontre encore la concurrence juive, sont inséparables du problème juif. Les Juifs, dès leur entrée, avaient mis la main sur l’artisanat et le petit commerce naissants : Ils se concentrent dans les villes d’année en année plus peuplées, tandis que les nouveaux arrivants, selon le processus classique, s’installent d’abord dans les bourgades et établissent parmi les paysans leur dangereux système de prêts usuraires. <strong>...</strong></p>Cousteau Pierre-Antoine - L'Amérique juiveurn:md5:b769fc9c1dfc937d77ea7d1409cbf7292012-02-26T14:27:00+00:002021-12-16T01:09:39+00:00balderCousteau Pierre-AntoineAmériquesEx-LibrisHébraïsmeJe suis partout <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Cousteau_Pierre-Antoine_-_L_amerique_juive_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Cousteau Pierre-Antoine</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'Amérique juive</strong><br />
Année : 1942<br />
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CHAPITRE PREMIER. LE MIRAGE AMÉRICAIN. Les Judéo-Américains sont célèbrement idiots, atterrants de sottise, voyez Roosevelt, Otto Kahn, Morgenthau, Filène, Barush, Rosenthal... Regardez ces têtes de cons... Louis-Ferdinand Céline (L'École des Cadavres.) Il y a un mirage américain. C'est un très vieux mirage, un phénomène d'aberration visuelle qui a la vie dure. Depuis deux cents ans, pour des raisons différentes et souvent contradictoires, l'Amérique fascine les gens du vieux monde. Ce fut d'abord la patrie des « bons » sauvages philosophes qui répandaient des torrents de larmes et pratiquaient la morale naturelle sous l'oeil extasié des Pangloss de l'Encyclopédie. Puis ce fut le « sol sacré de la liberté ». Lorsque, grâce aux soldats du roi de France, les Insurgents eurent contraint les Anglais à opérer leur traditionnel rembarquement, nos « grands ancêtres » poussèrent de grands cris d'allégresse pour la première fois des hommes émancipés des superstitions monarchiques entreprenaient de se gouverner seuls, by the people, for the people... En même temps qu'elle justifiait par ses institutions les rêveries politiques des hurluberlus européens, l'Amérique offrait à tous les malheureux, à tous les faillis, aux mauvais garçons en rupture de gibet et aux fanatiques en quête de vertu biblique, de merveilleuses perspectives de revanche ou d'évasion. C'était la terre des possibilités illimitées, des casiers judiciaires blanchis, de la ruée vers l'or et de l'oncle à héritage. Ensuite, ce fut le paradis de la technique et de la machine, de la perfection industrielle, des hauts salaires, du travail à la chaîne et de l'auto pour tous. Aujourd'hui encore c'est vers l'Amérique que se tournent tous ceux que les bouleversements européens ont plongés dans le désarroi, tous ceux qui n'ont pas compris le sens profond de notre révolution et qui, faute d'imagination, s'accrochent pathétiquement à des mythes éculés, à de vieilles recettes, à l'espérance dérisoire d'impossibles miracles : l'Amérique nous rendra le pain, la paix, la liberté et le pernod pour Arthur. On croit à Roosevelt, l'infaillible, le tout-puissant, comme les enfants croient au Père Noël. Avec la même foi mais sans les mêmes excuses. Car si l'Amérique a jadis symbolisé l'ordre nouveau, si elle a été pendant longtemps un refuge et un exemple, si ses institutions et sa prospérité se sont identifiées avec la notion de progrès, tout ceci a cessé d'être vrai. L'Amérique n'est plus aujourd'hui qu'une nation réactionnaire où se perpétuent des valeurs périmées, le taylorisme quarante-huitard des bagnes industriels et le verbiage quarante-huitard des tréteaux démocratiques. Elle est comme ces enfants prodiges qui stupéfient leur famille avant de savoir écrire et dont le développement se fige brusquement à l'âge de la puberté. En plein XXe siècle, avec ses maisons géantes, ses locomotives aérodynamiques et ses millions de moteurs, l'Amérique est aussi archaïque qu'un discours de Jefferson. Elle s'est laissée dépasser par les événements. Comme l'ancienne monarchie autrichienne, comme la Turquie des sultans, elle a cessé de marcher au rythme du siècle, elle est perpétuellement en retard d'une idée ou d'une armée : une brillante façade sillonnée d'énormes lézardes qui ne dissimule même plus le bric-à-brac désuet des illusions mortes. Sans doute le standard de vie élevé d'une partie des masses américaines a-t-il prolongé le mirage. Mais quel mérite y a-t-il à atteindre un certain niveau de prospérité lorsqu'il n'y a qu'à se baisser pour ramasser du pétrole, de l'or, du fer, du charbon ? Dans un pays où les richesses naturelles sont surabondantes, il est inévitable que les individus les moins doués en récoltent au moins quelques miettes. La prospérité américaine n'est pas la conséquence des principes politiques américains ni du génie américain. Cette prospérité s'est édifiée, il faut bien le dire, malgré les Américains. Les hommes étant libres d'agir à leur guise, sans plan directeur, sans obligations sociales, sans contrainte de l'État, ils ont exploité les ressources du pays absolument au hasard et la fameuse efficiency yankee se traduit surtout par un gigantesque gaspillage. Les pionniers ont déboisé à tort et à travers ; ils ont anéanti les forêts les plus indispensables à la régularisation du débit des grands fleuves qui débordent maintenant au printemps avec une violence catastrophique. Les fermiers usent de méthodes qui eussent fait rougir les gens de notre moyen âge. Lorsqu'une terre est épuisée, on va semer un peu plus loin, sans songer à alterner les cultures ni à rendre au sol sa fertilité. Le pays est si vaste... Quant au bétail il s'élève tout seul dans les immenses plaines du Far-West. Même anarchie dans l'industrie où les ploutocrates des trusts pratiquent un savant malthusianisme. Il ne s'agit pas de fabriquer ce dont les Américains ont besoin, mais ce que l'on peut vendre avec profit. S'il le faut, on réduit la production minière, on met en sommeil les puits de pétrole. Aucune organisation rationnelle de la conquête intérieure, aucun effort pour répartir équitablement la richesse commune. Sur une terre qui pourrait assurer des ressources normales à cinq cents millions d'êtres humains, cent vingt-cinq millions d'hommes et de femmes vivent dans une perpétuelle insécurité et onze ou douze millions de chômeurs, augmentés de leurs familles n'ont eu pour subsister, de 1929 à la guerre, que les maigres allocations d'un gouvernement privé d'imagination et d'audace. <strong>...</strong></p>Brasillach Robert - Lettre à une provincialeurn:md5:30fed854f80363b3541b4378812fde402012-02-19T20:29:00+00:002014-05-07T21:44:39+01:00balderBrasillach RobertHébraïsmeJe suis partoutTroisième Reich <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Brasillach_Robert_-_Lettre_a_une_provinciale_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Brasillach Robert</strong><br />
Ouvrage : <strong>Lettre à une provinciale et autres articles à Je Suis Partout (1936 – 1937)</strong><br />
Année : 1936–1937<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Brasillach_Robert_-_Lettre_a_une_provinciale.zip">Brasillach_Robert_-_Lettre_a_une_provinciale.zip</a><br />
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VOYAGE DANS LA LUNE 13 juin 1936. Vous qui n'avez pu lire les journaux de Paris, ma chère Angèle, vous me demandez de vous renseigner sur ce qui se passe. Votre esprit est anxieux de connaître la vraie figure de nos nouveaux maîtres, et vous voulez savoir comment se sont déroulées ces journées étonnantes où le Front populaire, élu du Tout-Puissant, s'est avancé vers la Terre Promise. Je sais bien que vous ne cachez pas vos sympathies pour un régime qui donne enfin leur juste place à Mme Picard-Moch, confinée dans les soins du ménage, et à Mme Brunschvicg, qui occupait ses loisirs avec la philanthropie organisée. J'ai donc pour vous essayé de pénétrer dans cette Bastille démocratique, où l'on prépare au peuple son bonheur, le jour même où M. Blum présentait son ministère. Je ne l'avais jamais, je l'avoue, contemplée que de loin. Il me fut extrêmement difficile de franchir les rangs des suffragettes qui, privées de café et de dessert, assiégeaient dès le début de l'après-midi les abords de la Seine. Dussé-je vous contrister, je vous signalerai que ces dames ne rencontraient guère que la risée et qu'elles n'avaient pas de grâce. Hélas ! les hommes sont ainsi faits que le mouvement féministe aurait plus de chances de leur plaire si Marlène Dietrich et Danielle Darrieux marchaient en tête des revendicantes. ‘‘Vous êtes bien laide, ce soir, mère Ubu. Est-ce parce que nous avons du monde à dîner ?’’ Ne me grondez pas, voulez- vous ? Je veux bien que les femmes votent, mais je n'aime pas les suffragettes. Mais si je réussis à n'être pas déchiré par les Ménades, je ne pus entrer, reconnaissons-le, jusque dans le Saint des Saints. Les tribunes du public (vous ignorez peut-être que les séances de la Chambre sont "publiques"), en ces jours de grand spectacle, sont prises d'assaut par des hordes pleines de valeur guerrière. Je fus privé d'entendre M. Blum, mais j'eus le bonheur de voir M. Herriot. Ceci compense cela. Vous savez peut-être que, par les salons qui mènent à la présidence, le président de la Chambre, les jours de séance, arrive avec lenteur, vêtu de son habit. Les tambours résonnent, les gardes présentent les armes, l'éclair des sabres luit, et l'on voit s'avancer, un peu humble devant tant de pompe militaire, ce gros monsieur que vous aimez pour son grand coeur. Il m'a semblé bien fatigué, et son ventre, qu'il porte en avant avec une indiscutable habileté, donne à son habit une forme assez disgracieuse. D'autre part, il est suivi d'une demi-douzaine de jeunes messieurs en complet gris, qui bavardent avec l'allégresse excusable dans les enterrements, et l'on ne saurait dire que cette débandade, ni même ce volumineux maître d'hôtel en habit, s'accordent tout à fait bien avec le tambour et avec les sabres. Mais j'avais juré de ne vous dire que ce que vous auriez trouvé dans les journaux, et les journaux ne refusent jamais la majesté au président de la Chambre. Puisque je ne pouvais entrer plus avant, je suis resté dans ces fameux couloirs, dans cette fameuse salle des Pas-Perdus, où, si l'on en croit certains, on se renseigne si aisément sur les véritables opinions des élus du peuple. Ne frémissez point : je ne vous ferai pas de révélations. La salle des Pas-Perdus ressemble beaucoup à un hall de grande gare : elle est ornée d'un président du Conseil en forme de Laocoon, enveloppé dans les mille serpents d'une majorité parlementaire (je suppose du moins que tel est le véritable sujet de cette statue), et d'un homme nu et plein de remords, qui, auprès d'une dame éplorée, plonge dans son coeur un couteau de cuisine. Par les portes entrouvertes, on aperçoit la salle des Quatre- Colonnes et d’autres parties du Saint des Saints interdites au commun des mortels. J'eus la satisfaction de contempler ainsi quelques secondes M. Léon Blum : il a le visage souriant et pincé d'un professeur chahuté, sans cesse aux aguets du coup de pétard ou du bourdonnement séditieux. Mais une porte m'en voila l'éclat, et, durant toute la séance, je ne vis plus circuler que M. Bergery, que les débats ne devaient point intéresser, et qui passait sans arrêt d'une salle à l'autre, arrêtant des amis, recevant des solliciteurs ou donnant des ordres pour le Rubicon de demain. <strong>...</strong></p>Brasillach Robert - Je suis partout, 1936urn:md5:5e787c5c3c2b0b4c7a0623409345e6802012-02-19T20:01:00+00:002014-05-07T21:44:53+01:00balderBrasillach RobertHébraïsmeJe suis partoutTroisième ReichVichy <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Brasillach_Robert_-_Je_suis_partout_1936_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Brasillach Robert</strong><br />
Ouvrage : <strong>Je suis partout, 1936</strong><br />
Année : 1936<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Brasillach_Robert_-_Je_suis_partout_1936.zip">Brasillach_Robert_-_Je_suis_partout_1936.zip</a><br />
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SOMMAIRE : (cliquez sur le titre de l'article pour le consulter). 13 juin N° 290, p. 2 - Lettre à une provinciale: Voyage dans la lune. 20 juin N° 291, pp. 1 et 2 - Lettre à une provinciale: Visite à Léon Degrelle. 27 juin N° 292, p. 4 - Lettre à une provinciale: Jean Cassou; Prix de la Renaissance. 4 juillet N° 293, p. 4 - Lettre à une provinciale: Loisirs, délices et orgues. 11 juillet N° 294, p. 4 - Lettre à une provinciale: Histoires vraies. 25 juillet N° 296, p. 2 - Lettre à une provinciale: Les marchands de poireaux. 1er août N° 297, p. 2 - Lettre à une provinciale: Le mariage du homard et du poulet. 8 août N° 298, p. 2 - Lettre à une provinciale: En attendant les camions de tueurs. 15 août N° 299, p. 3 - Lettre à une provinciale: Le parti de l'honneur. 22 août N° 300, p. 3 - Lettre à une provinciale: Les clowns sur les tréteaux. 29 août N° 301, p. 3 - Lettre à une provinciale: L'avion de 8h.47. 5 septembre N° 302, p. 3 - Lettre à une provinciale: Colonies de vacances. 12 septembre N° 303, p. 3 - Lettre à une provinciale: Pour une fête du travail. 19 septembre N° 304, p. 3 - Lettre à une provinciale: Tenue de campagne. 26 septembre N° 305, p. 3 - Lettre à une provinciale: Nos "Marins de Cronstadt". 3 octobre N° 306, p. 3 - Lettre à une provinciale: Savez-vous planter les choux? 10 octobre N° 307, p. 3 - Lettre à une provinciale: L'Esprit de l'Escalier. 17 octobre N° 308, p. 3 - Lettre à une provinciale: L'étranger aime-t-il la France? 31 octobre N° 310, p. 3 - Lettre à une provinciale: Sous le règne de l'Intelligentsia-Service. 7 novembre N° 311, pp. 1 et 2 - Charles Maurras devant le monde nouveau. 14 novembre N° 312, p. 3 - Lettre à une provinciale: Le cycliste n°2. 21 novembre N° 313, p. 3 - Lettre à une provinciale: Pour la moins grande France. 28 novembre N° 314, p. 3 - Lettre à une provinciale: Appel aux Bouddhistes français. 5 décembre N° 315, p. 3 - Lettre à une provinciale: Histoires de consommateurs. 12 décembre N° 316, p. 3 - Lettre à une provinciale: La querelle du "CID" n'aura pas lieu. 19 décembre N° 317, p. 3 - Luigi Pirandello. 26 décembre N° 318, p. 3 - Lettre à une provinciale: Au pays des autobus qui se perdent. <strong>...</strong></p>