Balder Ex-Libris - Tag - Protocoles des sages de SionReview of books rare and missing2024-03-27T00:16:02+00:00urn:md5:aa728a70505b2fae05796923271581c2DotclearHépess Pierre - Le dernier bal du grand soir ou la république universelleurn:md5:0ed10b7dbfb09caaaa8065f9f07eddf62021-07-19T18:58:00+01:002023-11-19T22:50:37+00:00balderHépess PierreAmériquesAngleterreArménieBolchéviqueConspirationEuropeFascismeFranc-maçonnerieFranceHébraïsmeIsraëlPalestinePremière guerre mondialeProtocoles des sages de SionRévolutionSeconde guerre mondialeTalmudTurquieVatican <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Hepess_Pierre_-_Le_dernier_bal_du_grand_soir_ou_la_republique_universelle.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Hépess Pierre</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le dernier bal du grand soir ou la république universelle Etude sociologique, politique et historique</strong><br />
Année : 1954<br />
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En souvenir des peuples martyrs du drame de 1914-1918... A la mémoire du million et demi de chrétiens massacrés et crucifiés par les ploutocrates
francs-maçons et les renégats. Ce fut le grand malheur des humbles que de se fier aux promesses solennelles des hommes d'Etats de la Démocratie. En matière de politique, la vertu, comme un vieux meuble, se vend, hélas à l'encan... <strong>...</strong></p>Bergmeister Karl - Le plan juif de conspiration mondialeurn:md5:56af3c5b06bd40fde6d4eb235ed271342019-01-21T12:25:00+00:002021-12-05T17:42:25+00:00balderBergmeister KarlBolchéviqueC.F.R.CommunismeConspiracyConspirationEuropeEx-LibrisHébraïsmeIndiaIranIraqIslamPanamaProtocoles des sages de SionRussiaRussieSuisseUkraineUnited States <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Bergmeister_Karl_-_Le_plan_juif_de_conspiration_mondiale.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Bergmeister Karl</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le plan juif de conspiration mondiale Les Protocoles des Sages de Sion devant la Chambre correctionnelle de Berne</strong><br />
Année : 1937<br />
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Le procès relatif à l’authenticité des Protocoles de Sion, ou des Sages de Sion, qui s’est déroulé à Berne de 1933 à 1935, a fourni aux écrivains juifs et amis des Juifs l’occasion tant désirée de pouvoir enfin claironner de par le monde qu’un magistrat de Berne a rendu en toute objectivité un jugement déclarant que les Protocoles sont un faux. C’est ce qu’ont écrit : le Juif Alexander Stein, dans son livre „ Adolf Hitler, Elève des Sages de Sion “ (Graphia‑Verlag, Carlsbad 1936) ; le juif Iwan Heilbut, dans „ Les Calomniateurs publics. - Les Protocoles des Sages de Sion et leur application à la politique contemporaine “ (Europa‑Verlag, Zurich 1937) ; Mme Irène Harand, écrivain au service des Juifs dans son ouvrage : „ Son Combat. Réponse à Hitler “ (Vienne 1936) ; et le franc-maçon, marié à une juive, Comte R. N. Coudenhove-Kalergi dans „ La Haine de Juifs à notre époque “. (Paneuropa-Verlag, Vienne et Zurich 1935.) Tous ces écrivains gardent intentionnellement le silence sur le livre du Dr. Stephan Vász, - publié en 1935, peu de temps après le procès - intitulé „ Das Berner Fehlurteil über die Protokolle der Weisen von Zion. “ („ Le mauvais jugement sur les Protocoles des Sages de Sion “. - U. Bodung-Verlag, Erfurt), livre dans lequel l’auteur, s’inspirant des actes du dossier de l’affaire, apporte la preuve écrasante que le procès de Berne ne fut qu’une parodie de justice. Lorsque, étourdiment, la juiverie machina ce procès, puis le fit tourner à son avantage, elle ne s’imaginait pas que les débats et les investigations entreprises à la suite de ce procès étaleraient au grand jour une documentation si probante qu’il n’est plus possible, aujourd’hui à un homme sensé de soutenir que les Protocoles sont un faux fabriqué par les antijuifs. Pour la clarté de l’exposé qui va suivre, je présume que le lecteur connaît déjà les „ Protocoles des Sages de Sion “. <strong>...</strong></p>Pierce William Luther - Textes traduits en françaisurn:md5:d68b7762d615d3306d39482871d809e72017-09-18T02:01:00+01:002021-09-18T01:11:43+01:00balderPierce William LutherChristianismeEuropeHébraïsmeProtocoles des sages de SionRacialisme <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/Pierce_William_Luther_-_Textes_traduits_en_francais.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Pierce William Luther</strong><br />
Ouvrage : <strong>Textes traduits en français</strong><br />
Année : 2021<br />
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Table des matières. POURQUOI LES CONSERVATEURS NE PEUVENT PAS GAGNER. SUR LA LIBERTE. POURQUOI TOUTES LES ORGANISATIONS BLANCHES NE S’UNISSENT-ELLES PAS ? NOTRE CAUSE. POURQUOI SI PEU DE NOTABLES BLANCS SOUTIENNENT-ILS NOTRE CAUSE ? APPEL POUR UNE ELITE SPIRITUELLE. L’ESPRIT FAUSTIEN. LES JUIFS ET NOUS. SUR LE CHRISTIANISME. LA GRANDE CRISE RACIALE EST PROCHE. UN BUT DANS LA VIE. LA MESURE DE LA GRANDEUR. L’INDIVIDUALISME ET L’EGALITARISME SONT DES DOCTRINES. EMPOISONNEES. IDEOLOGIES ADVERSES. LA VERITE AVANT LA MODE. LES SKINHEADS ET LA LOI. LE FEMINISME : LE GRAND DESTRUCTEUR. PENSEES SUR LE 4 JUILLET. LE SIDA ET LE CULTE DE L'EGALITE. LES NOUVEAUX PROTOCOLES. GUIDE DE SURVIE. UN MONDE BLANC. LE SUICIDE DE LA RACE BLANCHE. POURQUOI NOUS MERITONS LEUR MEPRIS. LE PORT D’ARMES EN ALLEMAGNE DE 1928 A 1945. LE DON DE LA VIE. EUROPE REVEILLE-TOI. ATROCITES ALLIEES. POURQUOI L’OCCIDENT SOMBRERA. FRAGMENTS DIVERS. ANNEXE 1. ANNEXE 2. <strong>...</strong></p>De Vries De Heekelingen Herman - Les Protocoles des Sages de Sion constituent-ils un faux ?urn:md5:49a7dcc7e823c8796bea8a4b760fb6bd2017-02-28T19:44:00+00:002021-12-07T00:13:20+00:00balderDe Vries De Heekelingen HermanAIDSAllemagneAmericaConspiracyConspirationDrugEx-LibrisHébraïsmeJapanMind controlProtocoles des sages de SionRussiaSouth AfricaUnited StatesVaccin <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/De_Vries_De_Heekelingen_Herman_-_Les_Protocoles_des_Sages_de_Sion_constituent-ils_un_faux.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>De Vries De Heekelingen Herman</strong><br />
Ouvrage : <strong>Les Protocoles des Sages de Sion constituent-ils un faux ?</strong><br />
Année : 1938<br />
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Dès sa naissance, le christianisme a trouvé devant lui la force des ténèbres. Dans le cours des âges, on rencontre partout cette force organisée de l'Anti-Eglise. On la voit à l’oeuvre lorsqu'elle pousse les païens de l'empire romain à tuer les chrétiens ; on la voit faire des efforts désespérée pour détruire le christianisme par lui-même en suscitant le gnosticisme, l'arianisme, le manichéisme et tant d'autres sectes. Même pendant le moyen âge, alors que la vie politique et sociale était profondément chrétienne, on la voit manoeuvrer. James Darmesteter, un savant juif, nous apprend que, même à, cette époque, le Juif était : « le docteur de l'incrédule … Il était à l'oeuvre dans l'immense atelier de blasphème du grand empereur Frédéric et des princes de Souabe et d'Aragon. C'est lui qui forge tout cet arsenal meurtrier de raisonnement et d'ironie qu'il léguera aux sceptiques de la Renaissance, aux libertins du grand siècle ; et tel sarcasme de Voltaire n'est que le dernier et retentissant écho d'un mot murmuré, six siècles auparavant, dans l'ombre du ghetto, et plus tôt encore, du temps de Celse et d'Origène, au berceau même de la religion du Christ, dans les Contre‑Evangiles du Ier et du IIme siècles ». <strong>...</strong></p>Lectures Françaises - Nouvelle controverse autour des protocoles des sages de sionurn:md5:2e41117812fe0b28ecad55f12f3443452013-09-30T22:27:00+01:002013-09-30T21:37:55+01:00balderLectures FrançaisesAllemagneConspirationEuropeFranceFührerHébraïsmeProtocoles des sages de SionTroisième Reich <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img2/.Lectures_Francaises_-_Nouvelle_controverse_autour_des_protocoles_des_sages_de_sion_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Lectures Francaises</strong><br />
Ouvrage : <strong>numéro 124-125 Nouvelle controverse autour des protocoles des sages de Sion Ce ^étrole qui peut manger à l'Europe. Sérieuses difficultés dans la presse et l'édition. Allo ! Allo ! Quelles nouvelles ? Salons, partis et journaux.</strong><br />
Année : 1967<br />
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Le conflit judéo-arabe a incité nombre d'éditeurs à sortir de leurs tiroirs des manuscrits qui ne devaient pas être publiés de sitôt. Les éditeurs sont des commerçants et les plus avisés d'entre eux ne pouvaient laisser échapper une aussi belle occasion. <strong>...</strong></p>Jouin Ernest - Le péril judéo-maçonnique Les protocoles des sages de Sionurn:md5:346a3a6e6f6d29ef01b829935be029f62013-06-28T20:50:00+01:002013-06-28T20:05:08+01:00balderJouin ErnestConspirationFranc-maçonnerieHébraïsmeProtocoles des sages de SionR.I.S.S. <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img2/.Jouin_Ernest_-_Le_peril_judeo-maconnique_Les_protocoles_des_sages_de_Sion_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Jouin Ernest</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le péril judéo-maçonnique Les protocoles des sages de Sion Coup d’œil d'ensemble</strong><br />
Année : 1932<br />
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Avant d'entreprendre le commentaire des « Protocols » des Sages de Sion, nous estimons utile de les embrasser d'un coup d’œil d'ensemble et de les résumer pour mettre en pleine lumière leur plan, leur but, leur menace. Car, malgré les dénégations trop intéressées d'Israël, ces documents restent l'expression vivante de la situation actuelle du monde, que le péril judéo-maçonnique mène infailliblement à la ruine totale, S'il n'est pas conjuré sans attermoiements comme sans complaisances. Dans de telles extrémités, il est de l'intérêt commun de peser la valeur de ces procès-verbaux et d'en extraire les instructions pratiques d'où découle impérieusement le devoir de l'heure présente, à moins de n'avoir plus à cœur les intérêts de la famille, de la patrie et de l'Eglise. C'est donc un court résumé et une analyse des « Protocols » que nous présentons d'abord à nos lecteurs. Les « Protocols » des Sages de Sion viennent, en effet, de dévoiler dans le monde entier que Je péril judéo-maçonnique est aujourd'hui une question de vie ou de mort pour tous les peuples. Ces « Protocols » sont une partie notable des procès-verbaux des vingt-quatre séances tenues au premier Congrès Sioniste à Bâle, en 1897, sous la présidence du Dr Theodor Hertzl, appelé par les Juifs « le Prince d'Exil ». Ces conférences résument le plan de domination mondiale élaboré par la race juive depuis sa disparition, lors de la prise de Jérusalem par Titus. <strong>...</strong></p>Gohier Urbain - Protocoles des sages d'Israëlurn:md5:8ed008c8cd6735c93c5de733bc9a47742012-05-02T17:45:00+01:002013-11-19T01:00:48+00:00balderGohier UrbainHébraïsmeIsraëlProtocoles des sages de Sion <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Urbain_Gohier_-_Protocoles_des_sages_d_Israel_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Gohier Urbain (Degoulet Urbain - Blümchen Isaac)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Protocoles des sages d'Israël</strong><br />
Année : 1925<br />
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La Vieille-France avait annoncé la publication, par la section anglaise (éventuelle) de l'Alliance anti-juive, d'un étrange et considérable document ayant pour titre Le Péril Juif. Nous avions promis d'en reparler. Or, on nous a devancés à la Chambre des Communes. La presse juive de Londre (Jewish Guardian, Jewish World, Jewish Chronicle, Jewish Daily News) avait poussé des cris de rage. Ces étrangers osaient demander, en Angleterre, la suppression du document publié par des citoyens anglais. Ils ont toutes les audaces : ils ont bien demandé l'interdiction du Shylock de Shakespeare ! Leur interprète au Parlement a été le lieutenant-colonel Malone, complice diligent des Bolchevistes à toute occasion. M. Malone a demandé au ministre de l'Intérieur « quelles mesures il comptait prendre pour assurer la suppression du document intitulé The Jewish Peril !). <strong>...</strong></p>Revue Internationale des Sociétés Secrètes - Protocoles des sages de Sionurn:md5:5fb6e0e073aec4f73eaccdf532e2beda2012-04-28T21:26:00+01:002013-11-19T01:17:20+00:00balderRevue Internationale des Sociétés SecrètesHébraïsmeProtocoles des sages de SionR.I.S.S.Russie <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Revue_Internationale_des_Societes_Secretes_-_Protocoles_des_sages_de_Sion_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Revue Internationale des Sociétés Secrètes</strong><br />
Ouvrage : <strong>Protocoles des sages de Sion</strong><br />
Année : 19**<br />
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La lutte de Juda contres les Protocoles. Jusqu'à la fin de la Grande Guerre, les Protocoles étaient inconnus en dehors de la Russie. La situation commença seulement à devenir gênante à partir de fin 1919, époque où des traductions des Protocoles furent mises en vente en Allemagne. <strong>...</strong></p>Nilus Sergei - Protocoles des sages de Sionurn:md5:fc18bcdb97d9c9be1359be440c848db62012-04-28T14:11:00+01:002021-12-16T01:33:39+00:00balderNilus SergeiConspirationEx-LibrisHébraïsmeProtocoles des sages de Sion <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Nilus_Sergei_-_Protocoles_des_sages_de_Sion_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Nilus Sergei (Nilous Sergei Alexandrovitch - Sergueï - Sergiei - Sergyei - Sergius - Serge - Нилус Сергей Александрович)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Protocoles des sages de Sion</strong><br />
Année : 1943<br />
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Introduction. La genèse de Protocoles. Les « Protocoles des Sages de Sion » sont la consignation écrite de conférences faîtes en trois séances, et groupés en vingt-quatre parties consacrées au programme politique, économique et financier de l’établissement de l’hégémonie mondiale juive. Les recherches les plus récentes démontrent que ce programme n’a pas été arrêté, comme beaucoup le croyaient, au premier Congrès sioniste de Bâle en 1897 ; il n’a pas non plus été rédigé par des Sionistes et n’a rien à voir avec le Sionisme. En 1925, le grand-maître de l’antisémitisme Théodhor Frisch avait écarté l’hypothèse qu’un plan sioniste, en écrivant lui-même dans la revue « Hammer » d’avril (n° 547) : « Il faut encore dissiper un malentendu. Nous avons réfuté dès début la désignation « Protocoles Sionistes ». tout d’abord, il ne saurait s’agir de Protocoles, c’est-à-dire de consignations de conférences , mais bien de directives et de thèses formant un programme politique. D’autres part, il y a lieu de faire remarquer que ces Protocoles n’ont rien de commun avec l’Association Sioniste fondée par le docteur Herzl et dont le but principal est la constitution d’un État juif en Palestine. Par « Sages de Sion », il faut évidemment entendre les grands chefs spirituels du Judaïsme, le Conseil Suprême du Judaïsme , pour ainsi dire, – assemblée analogue à celle du Sanhédrin et dont le programme est fixé par les protocoles. Le titre « Programme des Sages de Sion » serait donc beaucoup plus exact. La raison pour laquelle Fritsch a tout de même intitulé sa brochure « Les Protocoles Sionistes » n’apparaît pas clairement. Introduction. Le premier éditeur des Protocoles, le Russe. Nilus, dont nous reparlerons plus tard, écrivait déjà (édition de 1911, p. 54) : « Il faut par ailleurs reconnaître que la désignation du manuscrit ne correspond pas exactement à l’esprit du texte. Ce ne sont pas des protocoles, mais des conférences faites par un personnage influent divisées en plusieurs parties qui ne s’enchaînent pas toujours logiquement entre elles. » Cela est parfaitement exact, mais Nilus qualifia néanmoins chaque partie de « protocole », ce qui amena par la suite les traducteurs à commettre une très grave erreur. Ils crurent pouvoir conclure qu’il y avait eu vingt-quatre séances secrètes, et intitulèrent en conséquence chaque partie « Séance ». Cette interprétation arbitraire est en complète contradiction, avec le texte des « Protocoles » (Nous sommes obligés de conserver ce titre, utilisé antérieurement). Il ressort nettement du texte qu`il s’agit d’une conférence répartie sur trois séances, d’environ une heure chacune. Dans le Protocole 20, l’auteur lui-même emploie le mot « conférence ». La première conférence comprend les parties 1 à 9 et traite du programme destructif : Excitation à la discorde au sein des partis ; Extermination de la noblesse et des grands propriétaires terriens ; Provocation de crises économiques et de troubles parmi les ouvriers ; Action de désagrégation par la presse ; Confusion de l’opinion publique ; Dépravation de la jeunesse ; Sapement de la justice ; Lutte contre la religion. La deuxième conférence comprend les parties 10 à 19. Il s’agit bien d’une autre conférence et d’une autre date, ainsi que le prouve nettement l’introduction (Prot. 10, 1) : Je commence cette fois par une répétition de ce que j’ai dit antérieurement. » Le conférencier traite du programme constructif : de la constitution de l’État, de la position des représentants du peuple, de l’organisation de la presse, de la législation, de la justice, de l’instruction publique, de l’organisation de la police. La troisième conférence – parties 20 à 24 – débute par la phrase : « Aujourd’hui, nous parlerons du programme financier. » Le conférencier traite des impôts, de la circulation de l’argent, du budget de l’État des emprunts publics et finalement de la position du Souverain. Cette conférence semble avoir été exceptionnellement courte, ce qui s’explique du fait que le Manuscrit. parvenu à Nilus ne contenait pas les développements ultérieurs. On peut se rendre compte qu’il manque quelque chose d’après les paroles du conférencier (Prot. 16, 7) : « Faisant suite à mes développements au sujet de notre programme actuel et futur, : je vous donneras lecture des principes de ces théories. Cet appendice, qui manque malheureusement terminait la troisième conférence. Quant à l’origine des Protocoles, ont en sait ce qui suit : « Au printemps de 1895, un propriétaire terrien le commandant en retraite Alexeï Nikolaïevitch Soukhotine, « Maréchal de Noblesse », c’est-à-dire Président de L’Association des Nobles de la région, Habitant à Tchern (Gouvernement de Toula), reçut d’une Russe la copie du Protocole rédigée en langue française. Les recherches ont établi qu’en toute probabilité il s’agissait de Mlle Juliana Dimitrievna Glinka (1844-1918), fille d’un diplomate russe, vivant à Paris sous le nom de Justine Glinka et qui entre 1880 et 1890, avait déjà fait parvenir aux autorités de son pays des renseignements sur l’activité des révolutionnaires russes. Lorsqu’elle quitta Paris au printemps de 1895 et rentra en Russie, elle rendit visite pas hasard au commandant Soukhotine qui était de ses amis, et lui remit une copie des Protocoles qu`elle avait obtenue d’une manière mystérieuse par un franc-maçon français à Paris et rapportée en Russie. Soukhotine en fit faire plusieurs copies qu’il remit a ses amis. II a pu être. prouvé qu’il donna le premier exemplaire, en 1895, au futur Conseiller d’État Philippe Petrovitch Stepanoff (mort est 1932), qui fit polycopier cet écrit dans la même année et le fit imprimer en 1897 en petite quantité à l’intention de ses amis et connaissances. Plus tard, le russe Kruchevan, député à la Douma et adversaire des Juifs, entra en possession d’un exemplaire de cette édition, dont il fit publier le texte en abrégé et en mauvaise traduction dans les numéros du 28 août au 7 septembre 1903 de son journal « Zuamia » (l’Étendard ). En été 19111, Soukhotine sentit également une copie des Protocoles à son ami le propriétaire terrien et écrivain Sergueï Alexandrovitch Nilus (1862-1930) qui travaillait alors à un ouvrage sur « L’Antéchrist qui approche ». Cet ouvrage traitait de l’activité destructive des puissances secrètes supra-nationales. Le livre intitulé « Le Grand dans le Petit et l’Antéchrist - une possibilité politique prochaine » se trouvait déjà sous presse (il parut est 1901) de sorte que Nilus ne put y faire figurer les Protocoles. Il ne le fit que dans la deuxième édition, qui parut est 1905. Par la suite, Nilus fit publier (en 1911) une troisième édition, portant le titre « L’antéchrist qui approche » et, en 1917, une quatrième et dernière édition sous le titre « Il est devant la porte ». Nilus décrit lui-même, dans L’édition de 1905, de quelle façon il était entré en possession des Protocoles : « J’ai réussi à obtenir la manuscrit par une personne qui m’était proche et qui est décédée depuis. » (Il veut parler de Soukhotine). « Il me fut remis il y a environ quatre ans, c’est-à-dire en 1901, avec la garantie qu’il s’agissait d’une copie exacte du document original, qu’une femme avait dérobé à l’un des chefs particulièrement influents de la Franc-Maçonnerie après une séance secrète des initiés en France, ce nid moderne de la conjuration maçonnique. » Nilus précise encore dans son édition de 1917 : « Ce manuscrit nie lut remis par le Maréchal de Noblesse de l’arrondissement. de Tchern, Alexeï Nikolaïevitch Soukhotine... Soukhotine nie dit à cette occasion qu’il avait reçu ce manuscrit des mains d’une propriétaire terrienne de l’arrondissement de Tchern, qui vivait continuellement à l’étranger. Je me souviens qu’il me dit également son nom, mais je l’ai oublié. Cette dame doit avoir obtenu le manuscrit d’une façon assez mystérieuse, probablement elle l’a dérobé. » D’après une déclaration faite au « Welt-Dienst » (Service Mondial) à Erfurt, le 24 mars 1936, par le fils de Nilus, Sergueï Sergueïevitch Nilus (1883-1941), qui était présent au moment où Soukhotine remit le manuscrit à son père, ce dernier écrivit intentionnellement qu’il avait oublié le nom de la dame en question, car Soukhotine lui avait fait promettre de ne pas révéler l’identité de l’intermédiaire tant qu’elle vivrait, afin de ne pas l’exposé à des ennuis. Il ressort de tout cela que le document existait déjà à l’époque où eut lieu le premier Congrès Sioniste de Bâle, en 1897, et que ce document fut dérobé à un Sioniste. Si les Protocoles peuvent encore avoir un rapport avec le Congrès Sioniste, cela doit être attribué à deux citations. Dans l’édition de 1917, Nilus écrivait : « Ce n’est qu’à présent que cela me parait croyable et que j’ai appris de sources juives que les Protocoles représentent le plan stratégique de soumission du monde par Israël, l’ennemi de Dieu. Ce plan fut élaboré par les chefs du Judaïsme pendant les siècles de la dispersion du peuple juif, et présenté par le Prince de l’Exil, Theodor Herzl, au Conseil des Anciens au moment du Premier Congrès Sioniste convoqué par lui à Bâle en août 1897. » C’est ce rapport qui a amené les éditeurs ultérieurs à admettre que les Protocoles furent discutés et arrêtés en vingt-quatre séances secrètes au Premier Congrès Sioniste à Bâle. D’après les développements de Nilus Herzl aurait eu sous la main un plan élaboré depuis fort longtemps par les chefs juifs, et qu’il aurait simplement présenté au Conseil des Anciens. Nilus n’a pas prétendu que ce plan fût l’objet d’une résolution prise au Congrès de Bâle et fût ainsi devenu un programme sioniste. Il n’est pas impossible que l’auteur des Protocoles ait profité de la réunion des chefs juifs à Bâle pour leur faire connaître son programme d’hégémonie mondiale, et que Herzl ait distribué des copies de l’intéressant écrit à quelques-uns de ses amis. Mais cette supposition n’est étayée par aucune preuve. Nilus semble avoir été victime d’une erreur. C’est précisément la question de l’origine des Protocoles qui constitua l’objet principal d’un procès qui dura plus de quatre ans à Berne, et où il fut irréfutablement que le Congrès de Bâle n’avait rien de commun avec les Protocoles. La deuxième communication fut faite par le Capitaine Müller von Hausen. Sous le nom de Gottfried Zur Beck, celui-ci publia en 1919 la première traduction en allemand des Protocoles, sous le titre « Les Secrets des Sages de Sion ». Il écrivit : « Lorsqu’on apprit par les journaux que les Sionistes allaient se réunir à Bâle pour discuter de l’établissement d’un État juif en Palestine", le chef du Service Secret russe à Paris. Ratchkovsky, y envoya un espion, aux dires d’un Russe qui occupa pendant de longues années un poste important dans un Ministère à Saint-Pétersbourg. Cet espion corrompit un juif qui avait la confiance des « Représentants de Sion ». A la fin de la séance, ce Juif était chargé de porter les décisions prises et inconnues des non-israélites, à la Loge juive de Francfort-sur-le-Mein, loge fondée le 16 août 1807 sous le nom « A l’Aurore Naissante », et qui, depuis un siècle, assurait la liaison avec le Grand-Orient de France. Ce voyage facilita grandement la trahison projetée. Le messager passa la nuit dans une petite ville où le Russe l’attendait avec un groupe de copistes qui se mirent immédiatement à la besogne, mais ne purent copier en une seule nuit tout le manuscrit. L’original était en français. »(Beck modifia plusieurs fois son récit, nous citons ici la huitième édition de 1923). Les recherches faites à ce sujet ont prouvé irréfutablement que ce rapport, que Beck aurait reçu du général russe Kourloff avait été inventé de toutes pièces. D’après la déclaration faite au Welt-Dienst (Service Mondial) - dans une lettre du 13 juillet 1936 destinée au Tribunal de Berne - par l’ancien Attaché Impérial russe Andreï Petrovitch Ratchkovsky (1886-1941), fils du Conseiller d’État décédé en 1910, son père n’avait jusqu’en 1906, année où il prit connaissance de l’ouvrage, aucune idée de l’existence des Protocoles. Andreï Ratchkovsky possédait également les archives complètes de son père, c’est-à-dire les archives de l’agence de la police secrète russe à Paris, que dirigeait celui-ci. Or, dans aucun document ni dates aucune correspondance existe-t-il une allusion, ni aux fameux Protocoles, ni à une mission secrète de Ratchkovsky au Congrès de Bâle. Il faut encore ajouter que le Gouvernement Soviétique mit tous les documents concernant l’activité de Ratchkovsky à la disposition du Tribunal de Berne à l’occasion du procès. On ne trouva, ni dans les archives de Saint-Pétersbourg ni dans celles de Moscou, un seul document prouvant que Ratchkovsky avait eu des rapports de quelque nature que ce fût avec le Congrès de Bâle, ou établissant un lien entre lui et les Protocoles. La lutte de Judas contre les Protocoles. Jusqu’à la fin de la Grande Guerre, les Protocoles étaient inconnus en dehors de la Russie. La situation commença seulement à devenir gênante à partir de fin 1919, époque où des traductions des Protocoles furent mises en vente en Allemagne. D’autres traductions suivirent en 1920 en Amérique du Nord et en Angleterre. La première édition anglaise,. qui parut à Londres sous le titre « The Jewish Peril, Protocols of the Learned Elders of Zion ». (Le péril juif, Protocoles des Sages de Sion), attira l’attention du « Times », qui prit position dans son numéro du 8 mai 1920). On peut y lire entre autres : « Le « Times » n’a pas encore analysé ce curieux petit livre. Mais sa diffusion augmente de plus en plus, sa lecture est faite pour inquiéter ceux qui savent réfléchir. Remarquons que certains traits essentiels du prétendu programme juif offrent une analogie troublante avec les événements actuels... Que sont donc en réalité ces Protocoles ? Sont-ils authentiques ? Et si oui :: quelle Assemblée malveillante a-t-elle forgé ces plans ? S’agit-il d’un faux ?? Si oui, comment expliquer cette note prophétique et lugubre, ces prédictions qui sont, sait partiellement réalisées, soit en cours de réalisation ?... De telles questions ne peuvent être éludées par, un simple haussement d’épaules... Une enquête impartiale s’impose... Si l’on en juge d’après le texte, il semble que les Protocoles aient été écrits par des Juifs et pour des Juifs. » « L’enquête impartiale » fut faite par les Juifs et, en 1920, trois articles de journaux, qui devaient donner l’impression que les auteurs avaient procédé à des recherches indépendamment les uns des autres, parurent dans trois pays différents. Le 25 février 1921, « The American Hebrew » (L’Hébreu Américain) de New-York publiait une interview que l’ex-princesse Catherine Radziwill (née en 1858) avait accordée au gérant de ce journal et au rabbin de New-York, Isaac Landmann. Elle déclara que les Protocoles avaient été rédigés après la guerre russo-japonaise (1904-1905) et après le déclenchement de la première révolution russe de 1905, par le Conseiller d’État Pierre J. Ratchkovsky chef de la police secrète russe à Paris, en collaboration avec son agent Mathieu Golovinsky. Ce dernier lui avait montré le manuscrit qu’il venait de terminer au montent de son passage à Paris en hiver 1905. Les milieux conservateurs russe comptaient au moyen de cet écrit, exciter contre les Juifs le tsar Nicolas II. Pour prouver qu’elle avait elle-même vu le manuscrit, l’ex-princesse Radziwill précisa qu’il y avait sur la première page une tache d’encre bleue. Un Français, le comte Armand du Chayla, se chargea bientôt après d’une deuxième publication, qui parut les 12 et 13 mai 1921 dans le journal russe « Poslednia Novosti » (sous-titre français : « Dernières Nouvelles ». L’auteur y racontait que Nilus à qui il avait rendu visite en Russie en 1905, lui avait montré le manuscrit, déclarant l’avoir reçu de sa compagne Natalia Afanassievna Komarovsky, à qui Ratchkovsky l’avait remis à Paris. Pour rendre son article digne de foi, du Chayla écrivit également que le manuscrit présentait une tache d’encre bleue. Il est prouvé à l’heure actuelle qu’il avait emprunté cette inexactitude aux déclarations de l’ex-princesse Radziwill. Le troisième article fut publié par le journaliste anglais Philip Graves dans le « Times », numéros des 16, 17 et 18 août 1921. II révéla que, pendant son séjour à Constantinople, il avait acheté à un réfugié russe le livre du révolutionnaire Maurice Joly, paru en 1864 sous le titre « Dialogue aux Enfers entre Machiavel et Montesquieu » et qu’un examen plus approfondi lui avait démontré que l’auteur des Protocoles avait largement puisé dans cet ouvrage. Ces trois articles regorgent de fausses déclarations. L’ex-princesse Radziwill en particulier a donné libre cours à son imagination car en 1895 les Protocoles étaient. déjà entre les mains de Soukhotine et de Stépanoff ; en 1901 ils se trouvaient est la possession de Nilus et en 1903 ils furent publiés dans le journal « Znamia » (L’Étendard). Il est donc impossible qu’ils aient été rédigés en 1905. D’autre part, le Conseiller d’État Ratchkovsky avait déjà été relevé de ses fonctions à Paris en 1902 ; il avait alors quitté définitivement Paris pour se fixer en Russie jusqu’à sa mort, survenue en 1910. Il n’était donc plus à Paris en 1905. En outre, en a pu prouver avec document à l’appui que Ratchkovsky n’avait jamais eu sous ses ordres un agent du nom de Golovinsky. Le rapport du comte du Chayla est tout aussi inexact. D’après les déclarations écrites du f ils de Nilus, il était fils illégitime, né en 1883 et reconnu en 1895, de Sergueï A. Nilus et de sa cousine et compagne, Natalia Afanassievna Volodimeroff, née Matveïeff f (1845-1934), qui ne s’est jamais appelé Komarovsky. Ses parents ne firent que deux brefs séjours en France au cours des années 1883 et 1894 ; ils ne furent jamais en relations avec Ratchkovsky. Le manuscrit des Protocoles que du Chayla vit en 1909 était entre les mains du fils de Nilus depuis 1901, après la visite de Soukhotine, mais il ne présentait aucune tache caractéristique d’encre bleue. Nilus réfute également les autres affirmations de du Chayla et le traite, dans sa déclaration transmise au Tribunal de Berne, de « perfide menteur » et de « calomniateur ». En ce qui concerne les déclarations de Philip Graves, elles n’ont d’exact que le fait que l’auteur des Protocoles s’est abondamment inspiré du livre de Joly, satire sur le gouvernement dictatorial de Napoléon III , ouvrage qu’il a par endroits textuellement plagié1. L’auteur, n’ayant pas fait référence à l’ouvrage de Joly, s’est donc rendu coupable de plagiat. Les autres conclusions tirées de ce fait sont néanmoins fausses. Comme l’écrivit le « Times », il s’agit de savoir si les Protocoles ont été rédigés par an juif pour des juifs. Le fait que l’auteur ait plagié un autre ouvrage est sans importance pour la question de savoir s’il s’agit d’un programme authentiquement juif ou, au contraire, d’une invention anti-juive. Cette dernière hypothèse n’a jamais pu être prouvée par la Juiverie. Toutes les tentatives faites pour accuser Ratchkovsky, ou la police, russe en général, de falsification ont échoué lamentablement, puisque le caractère mensonger des seuls témoignages existants (ceux de l’ex-princesse Radziwill et du comte du Chayla) a pu être reconnu. Le grand procès de Berne. Il se passa encore douze ans avant que la Juiverie n’essayât de faire constater la falsification des Protocoles par une décision de justice. Le 26 juin 1933, la Ligne Israélite Suisse, agissant en liaison avec la communauté israélite de Berne porta plainte devant le Tribunal Cantonal de Berne demandant que la brochure des éditions Hammer, « Les Protocoles Sionistes », qui avait été distribuée peu avant dans une réunion anti-juive, soit classée dans la littérature subversive et que la diffusion en soit interdite. Cette plainte s’appuyait sur l’article 14 de la « loi relative aux films et aux mesures contre la littérature subversive » du 10 septembre 1916, valable dans le Canton de Berne et selon laquelle : « ...l’impression et la diffusion d’écrits subversifs, en particulier d’ouvrages dont la forme et le texte sont de nature à exciter au crime ou susceptibles de mettre en danger les bonnes moeurs, d’offenser la pudeur, d’exercer un effet brutal ou de provoquer d’autres scandales, sont interdites. » Cinq Suisses étaient accusés d’avoir distribué la brochure en question ; parmi eux sa trouvaient en particulier le musicien Silvio Schnell et l’architecte Théodor Fischer. À la première audience du procès, qui eut lieu le 16 novembre 1933 et fut présidée par le Président du Tribunal Walter Meyer, les avocats des plaignants juifs exigèrent une expertise sur l’authenticité des Protocoles. L’avocat des accusés s’opposa à cette demande, étant donné que l’ordonnance d’une expertise de cette nature n’était pas prévue par la loi pour un écrit prétendu subversif, et qu’il s’agissait uniquement de décider si le texte, authentique ou non, violait cette loi. Le juge ordonna cependant l’expertise et cita comme experts, le professeur d’université A. Baumgarten ; de Bâle, à la demande des Plaignants, et le pasteur retraité L. Munchmeyer, d’Oldenburg, à la demande des accusées. L’écrivain pro-Juif C. A.Loosli de Berne-Bümplitz, fut nommé expert principal : Les deux experts suisses déposèrent leurs conclusions au Tribunal en octobre 1934. Munchmeyer s’étant récusé, les accusés se trouvaient sans expert. La deuxième audience du procès eut lieu du 29 au 31 octobre 1934. les plaignants comparurent avec quinze témoins, juifs et russes pour la plupart, tandis que les accusés, maintenant leur point de vue – juridiquement exacte – que l’authenticité proprement dite du traité n’était pas en cause, n’avaient cité qu’un seul témoin, l’écrivain Dr. Alfred Zander, de Zurich. Après avoir entendu les témoins de la partie adverse qui soutenaient, sur le chapitre de la cause principale, les plus palpables inexactitudes, le juge se vit dans l’obligation de mettre en liberté les accusés, de citer encore un expert et d’autres témoins et d’ajourner dans ce but le procès. À la requête de l’avocat des accusés, le lieutenant-colonel en retraite Ulrich Fleischhauer, directeur du « Welt-Dienst » (Service Mondial) à Erfurt, fut cité comme expert le 6 novembre 1934 . D’autres part, l’avocat des accusés proposa de procéder dans le même délai à la citation d’une quarantaine de témoins. Le 15 janvier 1935, Fleischhauer présentait son rapport d’expertise2. Il prouvait que les juifs et leurs témoins n’avaient pas une seule preuve valable de la falsification des Protocoles, et que toutes les circonstances plaidaient en faveur de l’authenticité de ce document, d’une façon tellement probante que le juge, sous l’influence manifeste de la Juiverie, fut forcé de retirer à la défense la possibilité d’une argumentation plus détaillée. Il refusa sans motif la citation de l’ensemble des quarante témoins proposés par l’avocat des accusés. Du 29 avril au l4 mai 1935 se tint la troisième audience du procès, pendant laquelle les trois experts déposèrent oralement leurs conclusions. Les deux experts suisses défendirent sans réserves la thèse de la falsification. Ils prétendirent que les Protocoles étaient un plagiat du livre de Joly et qu’il ressortait des déclarations dignes de foi faites par l’ex-princesse Radziwill et le comte du Chayla qu’ils avaient été fabriqués de toutes pièces par Ratchkovsky afin de calomnier la Juiverie. Quant aux indications de dates, incontestablement inexactes, fournies par l’ex-princesse Radziwill, Baumgarten affirma que celle-ci avait parlé de l’année 1905 par défaillance de mémoire, tandis que Loosli avait délibérément fait un faux en mentionnant dans son rapport écrit sur les déclarations de l’ex-princesse Radziwill l’année 1895 au lieu de 1905, sans que le Tribunal ait eu connaissance de cette modification. Interrogé plus tard, Loosli déclara que la date de 1905 avait été une faute d’impression qui s’était glissée dans un journal américain et que lui, Loosli, avait par la suite rectifiés. Les deux experts passaient sons silence l’allusion de l’ex-princesse Radziwill à la guerre russo-japonaise et à la révolution russe de 1905, précisions qui excluent l’hypothèse d’une défaillance de mémoire ou d’une faute d’impression. Dans l’exposé de ses conclusions, qui dura plusieurs jours, Fleischhauser réfuta le rapport des deux experts de la partie adverse et démontra en particulier que l’ex-princesse Radziwill étant une intrigante notoire, une aventurière qui avait même été condamnée à dix-huit mois de prison par le Tribunal du Cap pour falsification de traite. Ses déclarations inexactes sur l’origine des Protocoles ne devraient donc pas, insista Fleishhauser, servir de base à une argumentation juridique. Quant au comte du Chayla, Fleischhauser fit remarquer que celui-ci avait été en 1920 chef de propagande dans l’armée Wrangel qu’il fut bientôt démasqué comme agent bolcheviste et honteusement expulsé de l’armée. Sa condamnation à mort pour haute trahison ne fut empêchée que par l’intervention de l’Ambassadeur de France. Pour un tribunal impartial, la validité des témoignages de l’ex-princesse Radziwill et du comte du Chayla auraient été mise en doute à la lumière de ces précisions. Le juge de Berne ne tint pourtant aucun compte de l’exposé de Fleischhauser et traita son expertise de tissu d’élucubrations dictées par son parti-pris anti-Juif. Par son jugement rendu la 14 mai 1935, le juge Meyer condamna les accusés S. Schnell et Th. Fischer à files amendes de 20 et 50 francs et au paiement des frais, s’élevant à 32.270 francs, le premier pour la diffusion de la brochure Hammer, le second pour la publicité qui fut faite à cette brochure dans son journal « Der Eidgenosse » (Le Confédéré), ainsi que pour un article anti-Juif à outrance. Les trois autres accusés furent acquittés. Dans ses attendus, le juge déclara textuellement « que les Protocoles sont une falsification et un plagiat et tombent sous le coup de l’article 14 de la loi ». La juiverie put donc jubiler ; le but de l’accusation était atteint ; un tribunal suisse avait officiellement stigmatisé la falsification des Protocoles. Schnell et Fischer firent appel ; l’affaire vint le 27 octobre 1937 devant la Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel de Berne. La défense demanda en premier lieu l’a cassation du jugement et le renvoi de J’affaire devant le Tribunal de premier instance, ensuite l’acquittement pur et simple des accusés. Le pourvoi en cassation était légalement recevable du fait que le juge n’avait point fait rédiger le procès-verbal de la déposition des témoins par des sténographes assermentée, mais par des sténographes privés à la solde des plaignants juif, violant ainsi les règlements de la procédure. Il avait en outre omis d’exiger les signatures des témoins. Comme motif supplémentaire de cassation, on fit valoir qu’aucune des pièces présentées par l’expert Loosli, et qu’il s’était procuré par l’intermédiaire du Gouvernement soviétique, n’était légalisée et certifiée conforme à l’original, pas plus que les traductions faites par l’avoué Dr. Lifschitz de Berne, lesquelles traductions présentaient des contre-sens et des omissions. Le Procureur lui-même fut obligé d’admettre ces fautes de procédure. Le Tribunal rejeta malgré cela le pourvoi en cassation, déclarant qu’il n’y avait pas eu de vice de forme répréhensible, de sorte que la révision de ce procès coûteux était superflue. Le jugement fut rendu le 1er novembre 1937. Les deux accusés furent acquittés. L’accusé Ficher fut uniquement condamné à une amende devant servir de contribution aux frais de l’État, pour son article de journal : « Jeunes filles suisses, méfiez-vous des satyres Juifs ! ». Dans les motifs du jugement, le président Peter démontra que la loi sur les écrits subversifs ne prévoyait pas l’ordonnance d’une expertise et que celle-ci n’aurait pas dû être ordonnée. Le juge du Tribunal de première instance aurait simplement dû décider si le texte de la brochure violait la loi, mais non s’il était authentique ou pas. La brochure elle-même, de plus, ne pouvait être qualifiée d’écrit subversif, car elle n’avait aucun caractère immoral et n’excitait nullement au crime. En tant qu’écrit uniquement politique, elle devait jouir de la liberté de la presse. Indépendamment de cela, il fut prouvé que l’expert Loosli était partial et influencé. Le procès avait duré plus de quatre ans. La Juiverie avait voulu prouver la non-authenticité des Protocoles à l’aide de faux témoignages de l’élimination de faux tous les témoins à décharge, de rédaction par sténographes privée des procès-verbaux des débats et en utilisant et des pièces justificatives non légalisées, des traductions erronées et des expertises tendancieuses. Grâce à un juge, membre du parti marxiste, la Juiverie réussit en première instance, en abusant d’une loi finit applicable au cas donné à faire déclarer que les Protocoles étaient falsifiés. Mais le triomphe ne dura pas : la Cour d’Appel annula le jugement. Bien qu’elle eût constaté certaines fautes grossières commisse par le juge Meyer dans la conduite du procès, et même des illégalités de procédure, ainsi que le parti pris de l’expert Loosli, la presse juive eut l’aplomb de déclarer : « Il est vrai que Schnell a été acquitté, la loi sur les écrits subversifs n’étant pas applicable, Mais la falsification des Protocoles a été reconnue par la justice. Les experts et les témoins ont fourni des preuves qui ont été acceptées par le Tribunal de première instance. Ainsi elle voulait induire en erreur l’opinion publique. Or du moment que la Cour d’appel a constaté que la procédure en première instance avait été illégale et coupable de partialité, les conclusions de l’expertise de Loosli ont perdu tout intérêt et les arguments politiques du juge Meyer ne sont plus que les opinions personnelles d’un homme non compétent, opinions basées – qui plus est – sur des données fausses. L’authenticité des Protocoles. Le procès spectaculaire de Berne se termina donc par l’échec total des buts de la Juiverie. Les Protocoles resteront un document, qui grâce à ce même procès sera reconnu comme étant d’autant plus authentique que la Juiverie, pour réfuter cette authenticité, n’a rien trouver de mieux que d’inciter un magistrat à rendre un jugement erroné s’appuyant sur un. article non applicable de la loi, violant la procédure et utilisant des données inexactes. Dans les écrits antisémites, on a souvent fait valoir – et cela pour démontrer l’authenticité des Protocoles – que la politique juive se fait en tous points selon les directives et les principes qui s’y trouvent énoncés. Cette coïncidence a servi de point de départ a de nombreuses publications. Alfred Rosenberg en fait une étude très approfondie dans son livre « Les Protocoles des Sages de Sion et la politique Mondiale Juive » (Munich. Editions Hoheneichen). Rosenberg conclut par la remarque très juste : « Les thèses et les documents que nous venons de citer ne laissent pas subsister le moindre doute sur l’analogie de pensée qui existe entre les Protocoles et, les autres écrits juifs. La politique actuelle est conforme dans tous ses détails aux citations et aux plans conçus et exposés dans les protocoles. » La conception des Protocoles concorde en outre avec les paroles des prophètes qui promettent l’hégémonie mondiale à Israël : avec les doctrines des Talmudistes et celles des Cabalistes. Leur authenticité a même été reconnue par des Juifs ; en particulier par l’écrivain autrichien Arthur Trebisch. Juif cent pour cent mais de tendance très antisémite. Dans son ouvrage principal « L’Esprit allemand ou le Judaïsme » (Vienne. 1921). Il écrit au sujet des Protocoles dont l’existence lui fut révélé par la brochure de Beck : « On ne peut avoir le moindre doute sur l’authenticité du texte du livre « Les sages de Sion ». Celui qui, comme l’auteur (c’est-à-dire Trebitsch) a su pressentir dans les buts et les intentions de toute notre vie économique, politique, et spirituelle les idées exposées dans ces documents secrets peut garantir avec certitude qu’il s’agit bien là de déclarations authentiques, portant l’empreinte de l’esprit souple des Juifs qui aspirent à l’hégémonie mondiale ; si authentiques Et si vraies que jamais aucun cerveau aryen – même si la haine antisémitique le poussait à la falsification et à la calomnie – ne serait capable de concevoir en aucune façon ces méthodes de lutte ces plans, ces ruses et ces duperies. » (Page 74). Il écrit plus loin : « Dans ce livre, le plus précieux de tous le peuple allemand a enfin tous les arguments nécessaires pour dissiper les doutes et les scrupules une fois pour toutes… Tous ceux qui savent réfléchir doivent lire ce livre, l’étudier et le diffuser le plus possible... Car à présent nous tenons entre nos mains ce qu’aucune roublardise, aucun démenti, aucun mensonge stupide et impertinent ne nous arrachera : le plan nettement tracé, élaboré depuis des siècles dans un même esprit, le plan visant à l’anéantissement de toute vie indépendante des peuples en vue de l’établissement de l’hégémonie mondiale sioniste éternelle sur les ruines des systèmes d’état de tous les autres peuples et races ! » (Page 386). Dans pareil cas, l’a recherche de l’identité de l’auteur des Protocoles devient un problème de second plan, car le texte du document prouve suffisamment qu’aucun cerveau aryen au monde n’aurait été capable d’élaborer un tel programme. 1er août 1943. <strong>...</strong></p>Lambelin Roger - Protocoles des sages de Sionurn:md5:1bea4d6b58e710f717a93e660d70b4ca2012-04-28T13:51:00+01:002022-01-14T02:47:13+00:00balderLambelin RogerConspirationEx-LibrisHébraïsmeProtocoles des sages de Sion <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Lambelin_Roger_-_Protocoles_des_sages_de_Sion_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Lambelin Roger</strong><br />
Ouvrage : <strong>Protocoles des sages de Sion</strong><br />
Année : 1925<br />
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Préface. Février 1925, Depuis tantôt quatre ans que fut publiée la première édition de cette traduction de la version russe de 1912, les Protocoles ont fait couler des flots d’encre. De nouvelles traductions parurent notamment dans un des pays où le péril juif semble le plus avéré – en Roumanie – et les discussions se poursuivirent dans la presse pour tâcher de percer les voiles mystérieux qui enveloppent ce document si ardemment étudié et commenté. Du côté chrétien parurent, en 1922, une étude fort intéressante de Mgr Jouin, sur les Protocoles de G. Butmi, d’après l’édition de 1901, et un ouvrage historique de Mrs Nesta Webster où l’Illuminisme de Weishaupt est présenté, avec citations à l’appui, comme l’une des sources des doctrines et des méthodes exposées dans les Protocoles. Du côté juif et philo-sémite, tout fut mis en oeuvre, en France, en Angleterre, aux Etats-Unis, en Allemagne, pour tâcher d’enlever au fameux document la valeur, l’autorité, qu’il tenait de son texte même. MM. Salomon Reinach, Lucien Wolf, Zangwill et une pléiade d’écrivains qui n’étaient pas tous juifs, s’appliquèrent à démontrer qu’il ne fallait pas attribuer à Israël l’éclosion du bolchevisme russe, et les hypothèses les plus variées furent émises sur l’origine d’un pamphlet dont l’auteur ne pouvait être qu’un agent de la police tsariste, désireux de provoquer des pogroms. Cependant, en raison de leur nombre, et de l’absence de preuves susceptibles de les étayer, les hypothèses ne semblaient guère vraisemblables. Le comité de presse institué par les organisations juives de Londres pour combattre ce qu’on appelait « un nouvel antisémitisme » était à bout de souffle quand, soudain, le Times annonça une mirifique découverte. C’en était fini du mystère cachant l’origine des « Protocoles ». Le pamphlet était bien un faux, une forgery ; Israël pouvait se réjouir, remercier Jéhovah : ses ennemis étaient confondus, pulvérisés... En trois articles, parus dans ses numéros des 16, 17 et 18 août 1921 le Times racontait sa découverte. Son correspondant de Constantinople avait reçu d’un Russe réfugié en Turquie, après promesse faite de ne jamais révéler son nom, un livre de petit format ayant pour titre Dialogue aux Enfers entre Machiavel et Montesquieu et pour auteur Maurice Joly. Ce Préambule rocambolesque offrait-il quelque intérêt ? C’est douteux, mais cela donnait un petit parfum romantique au récit, d’autant que le Russe, prudent et désireux de garder l’incognito, était qualifié d’ancien membre de « l’Ochrana » (police secrète russe). Le livre figurait au catalogue du British Muséum et de la Bibliothèque nationale. Il avait paru à Bruxelles à la fin de l’Empire et avait valu à son auteur une condamnation pour « excitation à la haine et au mépris du gouvernement impérial. ». Il était donc superflu d’aller à Constantinople pour le découvrir. Dans le pamphlet politique, dirigé contre Napoléon III, il n’est aucunement question des Juifs. Mais Maurice Joly formule, par l’organe de Machiavel, toute une théorie sur le gouvernement des peuples comprenant : légitimation des coups d’Etat, établissement d’un pouvoir tyrannique, fondé sur la corruption, la domestication de la presse, de la magistrature, de l’Université, soutenu par la police et la force armée. Par une transposition facile, ce pouvoir tyrannique, défini par Machiavel, peut s’appliquer à l’impérialisme d’Israël aussi bien qu’à l’absolutisme napoléonien. De fait que certains passages des Protocoles sont soi-disant inspirés de paragraphes du Dialogue aux Enfers, toute la presse juive et même certains journaux qu’on croyait indépendants, en ont déduit que 1er petit livre révélé par Nilus et Butmi était une Supercherie, un « faux » au même titre que les Monita Secreta attribués naguère aux Jésuites. Cependant Maurice Joly était un républicain fanatique, peu suspect de s’être prêté à une manoeuvre contre la démocratie et les Juifs. Qui donc avait pu se servir de son pamphlet pour le transformer en arme de guerre, en char d’assaut manié par les antisémites ? Le Times et quelques autres feuilles donnèrent libre cours à leur imagination et firent intervenir dans l’affaire l’hypnotiseur Philippe, le grand duc serge Alexandrovitch, une princesse Radziwill, et finirent par attribuer la paternité des Protocoles à un trio de policiers russes... Mais cette attribution n’était encore qu’une hypothèse et aucune application plausible, aucun témoignage valable n’en établissait la véracité. En nous maintenant strictement sur le terrain de la critique historique, il faut reconnaître que l’origine des Protocoles demeure mystérieuse et que son auteur ou ses auteurs restent inconnus. Toutefois quelles que soient les sources du document, son texte vaut d’être retenu et divulgué. Si le texte des Protocoles porte en soi un enseignement, offre un intérêt puissant et actuel, c’est parce qu’il procède d’inspirations juive et maçonnique et montre de quelle manière les sociétés secrètes, la corruption, le terrorisme peuvent être utilisés par Israël pour réaliser sa domination mondiale. Cette mystérieuse brochure, selon le mot du Morning Post est un « varie mecum des méthodes par lesquelles de grands empires ont été et peuvent être détruits. » INTRODUCTION. Sur divers points du lointain horizon, l’on perçoit la formation de vagues d’antisémitisme. Elles n’ont encore qu’un très faible relief ; mais sous le souffle des poussées juives qui se manifestent de tous côtés, elles vont se creuser, accélérer leur allure et peut-être Seront-elles formidables quand elles déferleront, avec une écume blanche fusant vers le ciel, Sur les rivages où Israël a cru construire d’imprenables citadelles. L’antisémitisme est-il provoqué par des causes superficielles et temporaires ou par des raisons durables et profondes ? Les Juifs doivent-ils être considérés comme responsables, pour une large part, du malaise mondial consécutif à la guerre ? Ce sont des faits rigoureusement constatés, des rapprochements loyalement opérés, des considérations logiquement déduites, qui peuvent seu1s permettre de répondre à ces questions. Le gouvernement britannique, M. David Lloyd George étant premier ministre, est complètement inféodé é la politique d’Israël. Il serait difficile de contester cette affirmation. Six Israélites sont Privy councillors ; deux siègent au ministère : sir Alfred Mond et l’honorable Edwin Montagu et ce ne sont peut-être pas les plus enjuivés du Cabinet. Quand les chefs du mouvement sioniste, prévoyant la victoire finale de l’Entente, voulurent poser de solides jalons pour l’édification du futur royaume palestinien, c’est le ministre des affaires étrangères, M. Arthur James Balfour, qui, au nom du gouvernement de Sa majesté britannique, écrivit à lord Rothschild et prit l’engagement de favoriser de tout son pouvoir la création du « Foyer national juif ». C’est un Israélite, devenu Lord Chier Justice Of England, Rufus Isaacs lord Reading, qui fut envoyé à Washington comme haut commissaire et ambassadeur extraordinaire pour y régler avec les Israélites du président Wilson : l’ambassadeur Morgenthau, le banquier Jacob Schiff, le juge Brandeis, le professeur Francfurter, les délicates questions politiques et financières que soulevèrent les derniers mois de la guerre et les préliminaires de la paix.
Quand l’Angleterre obtint de la Société des Nations un mandat provisoire sur la Palestine, où, sur 700 000 habitants, il n’y avait guère que 65 000 Juifs, c’est encore un israélite, sir Herbert Samuel, qui reçut des pouvoirs quasi-souverains pour administrer la Terre Sainte et y établir un régime juif. Un poste de gouverneur est-il vacant au Queensland, c’est encore un Israélite, sir Matthew Nathan, qui est désigné pour l’occuper ! La Société des Nations confie à l’Angleterre le secrétariat général de son organisation permanente. Sir Eric Drummond, dés son arrivée à Genève, fait visite au grand rabbin de la ville, lui présente son personnel, l’assure de son admiration pour les Juifs et de son complet dévouement à leur cause et à leur idéal. Parmi ses collaborateurs principaux, il convient de citer l’ancien capitaine interprète Mantoux, chef de la section politique, doublé du major Abraham et de Mme N. Spiller. Lorsque les délégués des associations juives introduisirent à la Société des Nations une demande tendant à subordonner l’admission des nouveaux Etats dans la Ligue à l’acceptation préalable de la clause des minorités – qu’on pourrait définir le droit des juifs à former un Etat dans les Etats – c’est lord Robert Cecil, cousin de M. Arthur Balfour, qui se constitua leur avocat. Le prince de Galles ayant fait un voyage autour du monde pour aller visiter les Dominions et les colonies de l’empire britannique, les Juifs organisèrent, dès le retour du prince, sous le titre de War Memorial Empire Tour, Un voyage comportant un itinéraire presque identique. Au nom des organisations juives et sionistes, le grand rabbin Hertz, accompagné de M. A. M. Woolf, va, lui aussi, visiter les colonies et Dominions, pour donner des mots d’ordre aux communautés éparses, réchauffer leur zèle religieux et recueillir des Fonds destinés à édifier à Londres, en souvenir de la guerre, un grand séminaire israélite. Et le caractère officiel que le gouvernement donne à cette mission est attesté par le banquet qui fut offert aux voyageurs à la veille de leur départ. Les ministres, les délégués des Dominions et colonies y étaient représentés. Lord Rothschild, qui occupait le fauteuil présidentiel, porta le toast : « Au gouvernement de Sa Majesté » et déclara que parmi les ministères qui avaient tenu les rênes du pouvoir en Grande-Bretagne, aucun, au même degré que le ministère actuel, n’avait « témoigné autant de vraie sympathie aux projets et à l’idéal des Juifs ». En répondant au nom du Gouvernement, lord Milner remercia le président d’avoir formulé un pareil éloge et n’hésita pas à exprimer 1"idée que l’empire britannique avait été amplement récompensé de sa politique pro-juive ! A Capetown, à Durban, à Johannesburg, dans les cités australiennes, partout les envoyés d’Israël furent reçus avec des honneurs princiers. Les autorités civiles et militaires venaient à leur rencontre, leur souhaitaient la bienvenue et se mettaient à leur service. Quelques mois auparavant, le gouvernement de M. Lloyd George, avisé par des informateurs peu véridiques que des « pogroms » s’étaient produits en Pologne, avait, de sa propre initiative, envoyé à Varsovie une commission d’enquête, présidée par un juif, sir Stuart Samuel. N’était-ce pas faire connaître urbi et orbi que l’Angleterre prétendait se faire en tous parts le champion d’Israël ? Au reste, quand lord Chelmsford, fut arrivé au terme de son mandat le vice-roi de l’Inde c’est Rufus Izaacs Lord Reading, l’ancien Lord Chief Justice et haut commissaire à Washington, qui fut appelé à recueillir sa succession, charge d’autant plus délicate et redoutable que l’Inde, en mal de réformes politiques et administratives, est en pleine effervescence. Aux Etats-Unis, sous le règne du président Wilson, la conquête juive fut aussi manifeste qu’en Angleterre. Il ne faut pas oublier que c’est sur l’injonction de Jacob Schiff et de plusieurs banquiers judéo-allemands, en plein accord avec M. Lloyd George, que M. Woodrow Wilson fit introduire dans le traité de paix les clauses troubles relatives aux réparations, au plébiscite de la Haute-Silésie, aux régimes concernant la Sarre, Fiume, Dantzig. Et après avoir été désavoué par ses concitoyens, qui refusèrent d’adopter ,son idéalisme humanitaire et de le suivre dans la voie dangereuse où il avait engagé l’Europe, le président des Etats-Unis trouva moyen d’affirmer encore ses sympathies juives. Il désigna deux Israélites pour le représenter dans deux arbitrages que la Société des Nations voulut lui confier, et, répondant à une plainte de son ami le rabbin Wise sur le sort des Israélites de l’Europe orientale. Il formula dans une lettre publique son admiration pour les Hébreux : « Nous savons aux Etats-Unis, où les Juifs jouissent de la plus complète égalité, avec quelle loyauté ils servent et avec quelle fidélité ils défendent les intérêts et l’idéal de notre propre nation ». Si les Juifs furent autrefois persécutés en Russie, la Révolution, préparée par eux depuis longtemps, intervertit singulièrement les rôles. L’effondrement du tsarisme, le traité de Brest-Litovsk mettant fin aux hostilités avec l’Allemagne et le régime des soviets furent l’oeuvre des Juifs. Le rhéteur Kerensky, qui servit de passerelle entre la Douma démocratique et le communisme sanglant est israélite. Lénine est, dit-on, le mari d’une juive ; Trotsky, Radek, Zinoview et les trois quarts des commissaires du peuple sont juifs. Quand l’armée rouge envahit la Pologne, elle traita en alliés les Israélites des villes occupées qui, d’ailleurs, presque partout, s’incorporèrent à ses troupes lorsqu’elle fut contrainte à battre en retraite. Au moment de l’armistice et des premiers pourparlers internationaux, les Juifs rendirent un service capital à l’Allemagne en camouflant ses états en pays démocratiques et socialistes. Après, la fuite de l’empereur Guillaume en Hollande, le nouveau gouvernement du Reich tomba aux mains d’Israël. Le ministre des affaires étrangères, Haase ; celui des finances, Schiffer, celui de l’intérieur, Preuss, étaient juifs. En Prusse, le Cabinet ne comptait guère que des Israélites. Kurt Eisner gouverna la Bavière. En Hongrie, Bela Kuhn ou Cohen régna, mais sa tyrannie fut si horrible qu’elle n’eut qu’une existence éphémère. A part l’Autriche, sacrifiée et ruinée, les Etats démocratisés gagnèrent les bonnes grâces des Juifs et des puritains anglo-saxons, principalement préposés à la confection du traité de paix. La délégation allemande à Paris ne comprenait guère que des hébreux, parmi lesquels Oscar Oppenheimer et Marx Warburg., ce dernier, frère du gendre du banquier de New-York, Jacob Schiff. Les quatorze points du président Wilson – dont le dernier. lançait l’idée d’une Ligue des Nations – et 1es cinq points complémentaires ajoutés aux précédents dans un discours prononcé à New-York en septembre 1918 pour en fixer les bases, furent invoqués par le prince Max de Bade, chancelier du Reich, dès que l’Allemagne vaincue, effondrée, sollicita la paix. Cette paix étrange, plus favorable aux vaincus qu’aux vainqueurs – les anglo-saxons exceptés – cette paix au mécanisme délicat et compliqué, nécessitant un contrôle constant et de longue durée, menacée de brisure dès qu’un atome se glissait dans un de Ses rouages, sauva l’unité de l’Allemagne et lui laissa une large part de sa puissance ; mais elle eut aussi le privilège de correspondre aux désirs, aux ambitions, à l’idéal des Israélites. En empêchant le relèvement économique des Etats belligérants, cette paix était propice aux grandes banques qu’ils dirigent, aux trusts internationaux enrichis par la guerre et détenteurs des réserves financières du monde.
Il ne faut pas être surpris si la Société des Nations fut déclarée « essentiellement d’inspiration juive » par Israël Zangwill ; et M. Lucien Wolf, délégué des associations juives, après avoir assisté à Genève à 1’assemblée de la Ligue, n’hésita pas à affirmer de son côté que cette « Société » était en harmonie avec les nobles et les plus saintes traditions du Judaïsme et que tous les israélites devaient considérer comme un devoir sacré de la soutenir par tous les moyens. Il semble bien que le péril juif, qui se manifestait par tant de symptômes et par tant de faits, ne fut vraiment révélé au grand public que lorsque parut la traduction d’un fragment d’un livre russe enregistré au British Museum en août 1006, et qui avait pour titre : Le Grand dans le Petit et l’Antéchrist comme une possibilité politique immédiate. (Notes d’un Orthodoxe, 1* édition, corrigée et augmentée. Tsarkoië-Selo, 1905). Cette traduction fut éditée en décembre 1919, chez Evre et Spottiswoode et intitulée : The Jewish Peril : Protocols of the Learned Elders of Sion. Elle serait restée longtemps ignorée en Angleterre, si un rédacteur du Times n’avait eu l’idée de lui consacrer an article, d’en donner un compte rendu assez détaillé qui peut se résumer en une angoissante interrogation : Si ce livre est l’expression de la vérité, n’aurions-nous échappé à une paix germanique que pour subir les conditions d’une paix juive ? En même temps que paraissait à Londres une traduction anglaise des « Protocols », une traduction allemande était publiée à Charlottenburg (Berlin), par M. Gottfried Zur Beek : Die Geheimnisse der Weissen von Zion (Les Secrets des Sages de Sion) et se répandait assez rapidement dans les Etats du Reich, ainsi qu’en Autriche. A peine l’article du Times eut-il appelé l’attention sur le Jewish Peril, que le petit livre devint introuvable, et, chose bizarre, MM. Eyre et Spottiswoode déclarèrent qu’ils n’en feraient pas an nouveau tirage. Mais, en attendant que par les soins d’une association nationaliste : «The Britons » fat publiée une nouvelle édition anglaise, le grand quotidien The Morning Post fit paraître, sous le titre : The Cause of World Unrest, une série d’articles d’une vive allure, fondés sur les textes des « Protocols » et sur des documents ultérieurement découverts et démontrant que c’est aux Juifs qJ1’il fallait attribuer le malaise mondial prolongeant les difficultés politiques et financières issue de la guerre. Aux Etats-Unis fut éditée chez MM. Small, Maynard de Boston, une autre traduction intitulée : The Protocols and World Revolution. Une version polonaise parut encore en 1920. En France, quelques comptes rendus, accompagnés de citations du livre de Serge Nilus, furent insérés dans le Correspondant, la Vieille France, d’Urbain Gohier, l’Action française, l’Opinion. Une première traduction en fut publiée dans la Libre Parole, mais c’est seulement en septembre 1910 et au début de1921 que parurent l’édition avec préface de Mgr Jouin et celle de la Vieille France précédée et suivie de commentaires. Il est difficile d’être fixé sur les diverses éditions parues en Russie. Il semble que la première, due au professeur Serge Nilus, parut en 1902, mais elle dut être achetée ou confisquée par les Juifs, car ses exemplaires sont introuvables. Fut-elle rééditée en 1903 ? La chose est possible, mais la première, dont on possède le texte, est celle de 1905, qui figure au catalogue du British Museum. L’écrivain russe G. Butmi en publia une version en 1907, avec le concours de son frère A. L. Butmi sous le titre : L’Ennemi du genre humain. Imprimé par l’Institution de.» sourds-muets de Pétersbourg, le livre était dédié à 1’ « Union du peuple russe », association patriotique qui combattait les Juifs et les sociétés secrètes, si répandues dans l’empire du Tsar. L’oeuvre de Serge Nilus eut de nouvelles éditions en 1911, en 1912, en 1917 et en 1920. C’est sur celle de 1911, imprimée au monastère Saint-Serge, que fut faite la traduction américaine. Quant à celle de 1912, elle n’est mentionnée ni dans la préface de Mgr Jouin, ni dans celles de l’édition allemande et de l’édition américaine ; mais nous l’avons eue entre les mains ; un spécimen de sa couverture est reproduit au seuil de ce volume qui donne la première traduction française faite directement sur le texte russe. L’édition de 1917 fut presque entièrement détruite par les Bolcheviks. Quant à celle de 1920, elle fut imprimée à Berlin. La version des « Protocols » y est reproduite sous le titre Le Rayon de Lumière, et l’éditeur-rédacteur, Pierre Schabelski Bork, l’a accompagnée de commentaires relatifs à la Révolution russe, où sont sévèrement jugés les actes du ministre Tchernov et de Kerensky « qui, placé à la tête de la Russie pendant six mois, par ses discours et par ses actes, a trompé et trahi sa patrie ». Quelles sont donc les origines et la valeur de ces « Protocols » ? A l’instar de l’étincelle électrique qui, dans les cornues, provoque des précipités chimiques, ils eurent la singulière fortune de provoquer des réactions antijuives en révélant aux différents peuples un angoissant péril et en faisant connaître le plan de campagne conçu par Israël pour réaliser son rêve grandiose, l’objet de ses ambitions séculaires : la domination mondiale. Les associations sionistes tinrent un Congrès à Bâle en1897 et y jetèrent les bases d’un programme de conquêtes dont les succès précédemment obtenus justifiaient l’amplitude. Ce programme n’indiquaient pas seulement des objectifs successifs à atteindre ; il préconisait aussi les méthodes à suivre, les règles tactiques à observer. Les diverses sections du Congrès rédigeaient des procès-verbaux de leurs séances, appelés « protocols » destinés à être communiqués à certains initiés et à conserver la trace de ces conciliabules secrets. Serge Nilus, dans l’introduction de l’édition de 1917, déclare que les feuillets contenant des extraits de ces procès-verbaux, rédigés en français, car nombre de Sionistes ignoraient l’hébreu, lui furent remis en 1901 par Alexis Nicolajevitch, Souchotin, maréchal de la noblesse de Chern. Ces feuillets furent aussi communiqués à leur second traducteur russe, C. Butmi. Comment Alexis Nicolajevitch se les était-il procurés ? Deux versions ont cours à ce sujet : ou bien ils furent copiés par une femme, épouse ou maîtresse de l’un des initiés qui les avaient rédigés et qui crut de son devoir de transmettre ces copies à un chrétien susceptible de mettre ses coreligionnaires en garde contre des menées ténébreuses et menaçantes ; ou bien elles furent dérobées dans un coffre-fort que possédaient les Sionistes dans une ville d’Alsace. Il n’est pas certain que l’une de ces deux hypothèses soit exacte, car les détenteurs des feuillets ont dû s’efforcer de soustraire à tous soupçons et à toutes vengeances l’auteur ou les auteurs de la soustraction ou des indiscrétions commises. Les traducteurs russes sont tous deux des hommes honorables et Fermement religieux. Leurs versions sont, à quelques détails près, concordantes. Quant à la réalité de la soustraction de documents des archives israélites, elle est confirmée par une circulaire du Comité sioniste, datée de 1901 et dans laquelle le docteur Hertzl se plaint des fuites qui ont permis aux Gentils de connaître les secrets des « Protocols ».
Les « Protocols » sont au nombre de vingt-quatre. Ce sont plutôt des enseignements et des maximes que des procès-verbaux. Il semble que leur ou leurs auteurs aient eu pour principal souci d’exposer en vingt-quatre leçons les doctrines d’Israël, les objectifs qu’il poursuit depuis les temps les plus reculés, et les détails de l’ultime plan de campagne pour la conquête du pouvoir mondial, alors que tout semblait préparé pour commencer la lutte décisive. Pour les Juifs, il n’y a d’autre droit que la force ; le libéralisme a détruit chez les Goys la religion et l’autorité ; l’or est aux mains d’Israël et, par l’or, il s’est emparé de la presse et de l’opinion qui commandent aux gouvernements dans les Etats démocratisés.
Les loges maçonniques sont dirigées par les juifs qui en orientent les manifestations et la propagande. Les peuples chrétiens seront un jour tellement désemparés qu’ils réclameront un super gouvernement universel émanant des juifs. Des guerres particulières et un conflit mondial qu’Israël saura déchaîner hâteront son règne. L’autocratie juive remplacera le libéralisme des Etats chrétiens. Toutes les religions seront abolies sauf celle de Moïse. Pour montrer leur pouvoir, les Juifs terrasseront et asserviront par l’assassinat et le terrorisme un des peuples de l’Europe. Un impôt progressif sur le capital et des emprunts d’Etat achèveront de ruiner les chrétiens qu’un enseignement athée aura démoralisés ; et l’heure, si longtemps attendue, sonnera. Le roi des Juifs, incarnation du Destin, régnera sur l’univers dompté. Telle est en raccourci la donnée des « Protocols ». Il est bon d’en méditer les divers chapitres, de comparer leur texte à d’autres documents d’origine hébraïque et d’observer dans quelle mesure ont été réalisés, pendant et depuis la guerre, les faits prévus et les événements annoncés dans des feuillets écrits vingt ans auparavant. Le troisième chapitre de ces leçons des Sages d’Israël contient une allusion au Serpent qui symbolise la marche progressive d’Israël vers la domination universelle. Serge Nilus, dans l’épilogue de son livre, dont les versions américaine et allemande n’ont pas donné la traduction, fournit de curieux détails sur ce symbole de la puissance juive, à jamais victorieuse, lorsqu’elle aura encerclé les Etats européens. D’après les traditions judaïques, cette prédiction remonterait au temps de Salomon. La tète du serpent représente les dirigeants, les initiés d’Israël. Elle pénètre au coeur de chacune des nations pour les corrompre, les détruire ; et, partie de Sion, elle doit y revenir après avoir accompli le cycle de ses conquêtes. Les Sionistes ont depuis longtemps dressé la carte où est tracé l’itinéraire du reptile et sur cette carte en sont marquées les grandes étapes parcourues et à parcourir. La première le conduit en Grèce, au temps de Périclès, en l’an 429 avant Jésus-Christ ; c’est sous le règne d’Auguste, un peu avant la naissance de Jésus Christ que la tête du Serpent pénétra dans Rome. Madrid la vit apparaître sous Charles Quint ; Paris, au déclin du règne de Louis XIV ; Londres, à la chute de Napoléon ; Berlin en 1871, après les apothéoses du traité de Versailles ; Pétersbourg en I881. Il est notable que tous les Etats, sur lesquels le Serpent laissa sa trace baveuse, furent ébranlés jusque dans leurs fondations par des crises politiques et sociales. La carte indique par des flèches les dernières étapes : Moscou, Kieff, Odessa, Constantinople et enfin Jérusalem, point de départ et point terminus du Fatal itinéraire. Serge Nilus, dans l’édition de 1912 des « Protocols », cite encore plusieurs documents qui viennent corroborer les enseignements et les prédictions des Sages de Sion. Au mois de novembre 1910, Les Nouvelles de Moscou (Moskovskia Viedomosti) publiaient un article de K. J. Tour, intitulé « Les programmes juifs secrets » montrant les progrès réalisés par les juifs dans l’empire russe : « Durant ces dernières cinquante années bien des catastrophes sont survenues, et chacune de ces catastrophes a avancé d’un pas de géant l’oeuvre juive... « En Russie, la Révolution n’a pas tout à fait réussi, et cependant les Juifs ont beaucoup gagné, grâce aux événements de 1905 et 1906. Leurs derniers congrès ont dévoilé toutes leurs espérances. La Douma a été saisie d’un projet, signé d’un grand nombre de députés, accordant une complète égalité de droits aux Juifs. Et ceux-ci jouissent déjà de facto de nombreux avantages. Depuis le ministère de Witte, les limites de résidence des Israélites, mal observées autrefois, ont été rendues illusoires par une série de circulaires, et les troubles, qui ont ruiné et démoralisé les populations indigènes, ont encore tourné au profit des Juifs. » Un écrivain contemporain, M. Damtschanko, exprimait cette opinion dans an livre paru en 1911 : « Vu leur nombre relativement petit, les Juifs seuls, dans une lutte ouverte, ne peuvent certainement pas vaincre la population au milieu de laquelle ils vivent en parasite. mais ils ont inventé un mode de suicide pour les chrétiens en provoquant habilement chez eux des discordes intestines et une désorganisation habilement préparée. » Après avoir accaparé l’or et mis la main sur les principaux organes de la presse, ils se sont attaqués aux monarques, parce que ceux-ci sont une force supérieure, pleine d’abnégation et disposée en conséquence à défendre tout ce qui est faible. » C’est pourquoi les Juifs ont partout favorisé la substitution du régime républicain au régime monarchique. Quant au Bolchevisme, les juifs de Russie ne nient pris qu’ils en soient les auteurs responsables : Dans un journal de Charkow, publié en yeddish, Der Kommunist, un israélite, M. Kohen, écrivait le 12 avril 1919 : On peut dire sans exagération que la grande révolution sociale russe a été l’oeuvre des Juifs et que les Juifs ont, non seulement mené l’affaire, mais encore qu’ils ont pris en main la cause des Soviets. Nous pouvons être tranquilles, nous Juifs, tant que la direction suprême de l’armée rouge sera entre les mains de Léon Trotsky. Il n’est peut-être pas téméraire de penser que si, tout récemment, l’Angleterre a conclu une paix avec les Soviets, c’est parce que les Israélites du ministère et ceux qui gravitent autour de M. Lloyd George ont eu assez d’influence sur le gouvernement britannique pour l’amener, sous le couvert d’avantages commerciaux, à soutenir le régime juif de la Russie révolutionnaire. Ces considérations et les commentaires de Serge Nilus peuvent éclairer on justifier certains passages des « Protocols », mais le texte lui-même ne manque ni de clarté ni de profondeur. Il porte en soi une force de démonstration peu commune et c’est pourquoi les juifs, après s’être efforcés vainement de confisquer cette brochure et d’étouffer les voix indiscrètes révélant le plan de campagne d’Israël, se sont attachés à faire croire que les procès-verbaux des Sages de Sion étaient apocryphes et ne reposaient sur aucune donnée sérieuse. C’est M. Salomon Reinach, qui le premier, dans l’Opinion du 26 juin 1920, déclara que les « Protocols » avaient été purement et simplement inventés. Le « faussaire Nilus » avait puisé ses fantaisies « dans la littérature révolutionnaire marxiste », et les juifs, comme les francs-maçons, étaient horriblement calomniés ainsi que l’avaient été autrefois les Jésuites, lors de la publication des prétendus Monita Secreta. Il ne chercha pas à pousser plus avant sa démonstration. De l’autre côté de la Manche, où l’article initial du Times et la campagne prolongée du Morning Post avaient produit une vive et profonde impression, les Israélites pensèrent qu’il était nécessaire d’établir l’inanité des documents révélés et de réfuter d’une manière aussi serrée que possible les arguments puisés dans les « Protocols » pour1nontrer la réalité menaçante du péril juif. Le Conseil de leurs députés, par l’organe de son Comité de la presse, chargea M. Lucien Wolf de cette mission délicate. Pas plus que Salomon Reinach, M.L. Wolf n’était sioniste avant la guerre ; il n’avait donc pas assisté au congrès de Bâle de 1897 ; mais c’était un journaliste expérimenté : ancien collaborateur du Daily Graphic, où il traitait de la politique étrangère, ancien correspondant à Londres du quotidien français Le Journal, il était fort répandu dans la presse, d’autant qu’il avait été grand maître de la Loge maçonnique des auteurs et président de l’Institut des journalistes. Le choix semblait donc heureux à tous égards. Cependant le résultat n’a guère correspondu aux espérances conçues par les dirigeants israélites. M. Lucien Wolf écrivit trois articles insérés respectivement dans le Manchester Guardian, le Spectator, le Daily Telegraph ; puis il réunit ces articles en une brochure assaisonnée d’une sauce assez fade qui fut publiée sous le titre un peu long : The Jewish Bogey and the forged Protocols of the Leamed Elders of Sion. J’ai lu avec soin cette brochure. Elle débute par une critique assez confuse des dix-sept articles parus dans le Morning Post sous la rubrique : « The Cause of World Unrest ». M. Lucien Wolf. s’efforce de démontrer par des témoignages, auxquels il attribue une valeur historique, que la propagande juive n’est par essence ni anti-monarchique, ni anti-chrétienne. Il déclare aussi que la « judaïsation » de la franc-maçonnerie est de pure invention, alors qu’en sa personne s’affirme, de la plus évidente manière, la pénétration d’Israël dans l’organisme maçonnique. Aux préoccupations patriotiques du rédacteur du Morning Post, il oppose des arguments spécieux. A ses yeux, Marx ne saurait être considéré comme le représentant des idées sociales du judaïsme ; ses doctrines procèdent au contraire des conceptions de Hegel et de Feuerbach qui étaient des « Gentils » et sont en opposition avec le syndicalisme et le bolchevisme. Pour conclure, ce que le quotidien britannique appelle la « Formidable secte » responsable du malaise mondial, ne serait qu’un mythe, sorti du cerveau d’Allemands antisémites et anglophobes et basée sur « une impudente supercherie ». Vient alors l’essai de démonstration de la forgery des « Protocols ». M. L. Wolf commence par tourner autour de la question. Il fait allusion aux sociétés secrètes et aux livres apocalyptiques qui défrayèrent les chroniques du XVII et du XVIII siècles, puis il entreprend une réfutation des documents publiés par un Allemand, Hermann Goedsche vers1868. L’un d’eux avait pour auteur supposé un Anglais, sir John Retcliffe, et traitait des événements politico-historiques survenus pendant les dix années précédentes. Un autre, que reproduisirent les journaux conservateurs allemands, et une revue française Le Contemporain, donnait le texte d’un discours qu’aurait tenu à ses disciples un grand rabbin dans le cimetière de Prague. De ce que sir John Retcliffe n’aurait jamais existé, et que le discours du rabbin semble apocryphe, M. Lucien Wolf tire des arguments qu’il estime décisifs. Cependant Edouard Drumont n’avait jamais pris au sérieux ces produits de l’antisémitisme germanique et n’en avait pas fait état dans les chapitres documentés de la France juive, Mais M. Wolf a trouvé quelques analogies entre les révélations de Goedsche et un passage des « Protocols » où est expliquée la politique suivie par les Juifs pour gouverner les masses ouvrières en promettant de les émanciper. Il n’en faut pas davantage pour qu’il en tire cette conclusion : Les dires de Goedsche constituant une supercherie, ceux de Nilus ont évidemment le même caractère. Un autre argument du même genre est présenté. Dans ses Réflexions d’un Homme d’Etat russe, un ancien procureur du Saint-Synode, M. Constantin Petrovich Pobyadonoszeff a critiqué sévèrement les régimes démocratiques et qualifié le suffrage universel : « la grande erreur de notre temps ». Il en a déduit que l’autocratie donnait aux peuples de plus sûres garanties de bonne administration ; et, comme la même pensée «e retrouve dans un chapitre des « Protocols », leur auteur est accusé de plagiat. Il faut vraiment que la cause, dont il est chargé, soit difficile à plaider pour qu’un avocat aussi avisé que l’auteur du Jewish Bogey ne trouve pas d’arguments plus décisifs. Il raconte un peu plus loin que, se trouvant en France en 1919, il fut mis au courant de la visite qu’aurait reçue une délégation juive alors à Paris. Un Lithuanien, ayant appartenu à la police secrète juive, se présenta aux délégués, leur fit des protestations de dévouement et déclara qu’il était en situation d’empêcher la publication d’un livre très dangereux qui, s’il voyait le jour, pourrait ruiner la maison d’Israël. Tout service méritant salaire, le visiteur demandait modestement dix mille livres sterling. On le pria de montrer le livre en question, c’était « Les Protocols ». Le Lithuanien fut éconduit, et quelques mois après paraissaient à Londres et à Charlottenburg les premières traductions anglaise et allemande du livre de Serge Nilus ! Il faut vraiment que M. Lucien Wolf soit à bout de souffle pour présenter une argumentation aussi enfantine. En quoi le fait de donner dix mille livres à une personne munie d’un exemplaire des « Protocols » eut-il pu empêcher la traduction et la publication d’un ouvrage qui avait eu avant la guerre et la Révolution russe cinq ou six éditions, et dont un spécimen figurait dans la bibliothèque du British Museum ? Enfin le porte-parole du Jewish Board of Deputies se bat les flancs pour faire pénétrer dans la cervelle de ses lecteurs l’idée que les Juifs de Russie et de Pologne n’ont rien de commun avec le bolchevisme. Ce sont les conservateurs allemands et les tsaristes qui ont lancé de pareilles calomnies, et, pour que l’oreille du franc-maçon israélite montre sa pointe, M. Lucien Wolf signale avec indignation un pamphlet anonyme, d’inspiration apocalyptique, « imprimé à Paris l’an dernier par les Jésuites de la rue Garancière » sous le titre Le Bolchevisme ! Il semble que le fait de citer gravement une imprimerie des Jésuites fonctionnant rue Garancière suffirait pour enlever toute autorité aux thèses soutenues par l’avocat officiel des Israélites anglais. Mais voici que la Vieille France, dans une fort curieuse étude signée : L. Fry, se dit en mesure de révéler l’auteur des « Protocols ». Il aurait pour nom Asher Ginzberg, en hébreu Achad Haam, ce qui signifie « un parmi le peuple ». Né à Skvira (gouvernement de Kiew), il étudia le Talmud dans les écoles juives, épousa la petite-fille d’un rabbin de Lubowitz, entra dans le Kahal, fonda un groupe de « jeunes sionistes », puis une société secrète Ben Moshe (les fils de Moïse). Il assistait au Congrès sioniste de Bâle, y aurait donné lecture des leçons formant les vingt-quatre Protocols mais ne se serait pas entendu avec le docteur Hertzl, ni avec Max Nordau, qui le jugeaient trop intransigeant dans son nationalisme. Il parait qu’Asher Ginzberg figura en tête du Comité politique juif formé en Angleterre en 1917, et que parmi ceux de sa race, il jouit d’un grand prestige, Le poète Chaym Bialik le considère comme « un prophète », comme une étoile et le vénère comme « le maître qui seul a su montrer aux enfants de l’exil leur chemin vers la liberté ». Si Ginzberg réside à Londres, comme le croit M. L. Fry, il pourrait avec compétence donner son avis sur la brochure de M. Lucien Wolf et sur les « Protocols » de Serge Nilus, mais les Israélites n’ont pas coutume d’initier les profanes à leurs affaires, à leurs conciliabules, à leurs divergences de vue. On s’en aperçoit une fois de plus si l’on considère que, depuis la déclaration Balfour et l’organisation du « foyer national » de Palestine, aucun juif n’ose se déclarer hostile au sionisme, alors qu’auparavant les non-sionistes étaient légion. Il est à coup sur intéressant de savoir quel est l’auteur ou quels sont les dateurs des « Protocols », mais cette question n’a qu’une portée secondaire, et je dirai même que l’authenticité de ce document n’a aussi qu’une valeur relative. En analysant les « Protocols », abstraction faite des commentaires de leurs éditeurs et de toutes les polémiques provoquées par leur publication, on y discerne trois éléments essentiels souvent enchevêtrés : 1° Une critique philosophique des principes libéraux et une apologie du régime autocratique. 2° L’exposé d’un plan de campagne, méthodiquement élaboré, pour assurer aux Juifs la domination mondiale. 3° Des vues prophétiques sur la réalisation prochaine des parties essentielles de ce plan. De même il y a une exacte concordance avec tous les documents hébraïques qu’on possède ; et l’effondrement de la Russie, les clauses anormales de la paix, la création du super gouvernement, appelé Société des Nations, l’établissement du judaïsme à Jérusalem, constituent la plus éclatante démonstration de la réalité du plan de conquête arrêté par les Sages de Sion. En étudiant dans ses Lundis l’oeuvre de Joseph de Maistre, Sainte-Beuve avait exprimé cette opinion sur Les Considérations sur la France : « L’impression que fit ce livre au moment où il parut fut vive, mais sa grande explosion n’eut lieu que vingt ans plus tard, lorsque les événements en eurent vérifié les points les plus mémorables. » Les « Protocols » ont avec Les Considérations sur la France un trait commun : leur caractère prophétique. Peut-être pourra-t-on, à brève échéance, formuler à leur propos un jugement pareil à celui de Sainte-Beuve. ROGER LAMBELIN. <strong>...</strong></p>Butmi de Katzman Georgy - Protocoles des sages de Sionurn:md5:fd79411f71672b7a4f69efa5f6e27fee2012-04-28T13:45:00+01:002013-11-19T00:43:55+00:00balderButmi de Katzman GeorgyConspirationHébraïsmeProtocoles des sages de Sion <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Butmi_de_Katzman_Georgy_-_Protocoles_des_sages_de_Sion_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Butmi de Katzman Georgy</strong><br />
Ouvrage : <strong>Protocoles des sages de Sion</strong><br />
Année : 1***<br />
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Le texte des Protocoles des sages de Sion que nous allons reproduire intégralement dans la version de Butmi demeure des plus mystérieux. Qui l'a écrit ? Quand et dans quelles conditions ? S'agit-il d'une provocation ? d'un faux antisémite, d'une imposture, d'un plagiat ? Nombreuses sont les questions qui demeurent en suspens. Toujours est-il que dans de très nombreux pays occidentaux l'impression et la diffusion de ce livre sont totalement libres. D'ailleurs, au terme d'un procès qui dura plus de quatre ans, la cour d'appel de Berne relaxa Silvio Schnell et Theodor Forster le 1er novembre 1937, qui avaient été accusés par des organisations juives d'avoir enfreint la loi suisse réprimant les activités subversives, pour avoir publié les Protocoles. Seulement, la condamnation prononcée en première instance l'avait été par un tribunal cantonal, qui avait commis plusieurs erreurs de procédure, et la cour d'appel fédérale a considéré que l'accusation retenue à l'encontre des éditeurs, celle d'avoir publié de la « Schundliteratur », c'est-à-dire de la littérature de bas étage, était irrecevable en l'état et impropre à motiver une condamnation (voy. la revue italienne Orion n° 42, juillet 1988, pp. 41U-419). Cependant, cette littérature « de bas étage » n'en continue pas moins de faire couler beaucoup d'encre et à exciter les passions. En 1988, à Paris, des jeunes juifs, auxquels des révisionnistes parlaient de leur infirmité, s'exclamèrent soudainement : « Tsahal, bombe atomique, BETHAR, Protocoles ! » Ce en quoi ils pouvaient difficilement être plus éloquents. Ainsi certains juifs paraissent se reconnaître dans le plan des « sages de Sion », tel qu'il a été décrit dans les Protocoles. LES PISTES. L'étude du texte et son histoire sont riches d'enseignement. Par-là, le chercheur est amené à redécouvrir les salons parisiens de la fin du 19ème siècle et les discussions de leurs habitués. Aussi est-il incité à reconsidérer certaines questions en s'intéressant aux thèmes débattus à l'époque et aux arguments échangés, tant- à propos des rapports tumultueux entre ésotérisme et matérialisme, voire déterminisme, qu'en ce qui concerne les menées politiques de la haute finance ou bien l'histoire des coteries, des sectes, des superstitions, en ce temps où l'arrivisme des hommes prenait des formes les plus variées. Eh oui, la clé de voûte des Protocoles se trouve à Paris, et non pas vraiment en Russie. Son ou ses auteurs étaient manifestement familiers des salons parisiens et des thèmes qui y étaient débattus. On pourrait même donner à connaître nombre de choses à ce sujet de façon beaucoup plus précise et référencée, mais pas maintenant. D'autant plus que certaines recherches entreprises n'ont pas encore abouti. Ainsi, la deuxième version du Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu, par Maurice Joly, qui était sous presse fin 1870, nous demeure malheureusement inconnue. Toujours à propos de Maurice Joly, il semble que les archives de police portant sur sa mort suspecte le 17 juillet 1878, survenue 5 quai Voltaire, aient été détruites pendant la première guerre mondiale. Des exemples de ce type pourraient être multipliés. Simplement, ces deux pistes valaient d'être signalées dans la mesure où il n'est pas impossible que quelque lecteur dispose d'informations sur ces questions, tandis que les pistes en rapport avec la vie à la cour de Russie au début du siècle intéressent plutôt les spécialistes, comme Mme Carrière d’Encausse, mais elle se taira, par peur de voir s'effondrer du jour au lendemain son avenir professionnel, qui pourrait être réduit à néant en un clin d’oeil. UNE CRÉATION LITTÉRAIRE FAITE DE BRIC ET DE BROC ? Seuls des ignorants, des non initiés ont pu voir dans les Protocoles une littérature de bas étage. Rien n'y est le fruit du hasard. Tout en étant parfaitement datable, dans un laps de temps inférieur à 10 ans, ce livre n'est fondamentalement pas contredit par les premiers des historiens, ceux de l'antiquité. A commencer par Tacite, qui écrit à propos de la prise de Jérusalem par Titus en 70 (Annales V, III) « on entendit une voix surhumaine crier : « Les dieux s'en vont ! » Et en même temps il y eut un grand mouvement comme celui d'un départ. Peu de Juifs interprétaient ces prodiges dans le sens de la crainte ; plus nombreux étaient :ceux qui avaient l'intime conviction qu'il fallait croire à ce que contenaient les livres antiques de leurs prêtres : il y était dit que précisément en ce temps-là l'Orient prévaudrait et que les gens partis de Judée deviendraient les maîtres du monde. » Ce n'est là, bien sûr, qu'une illustration de l'antique volonté des juifs de devenir maîtres du monde. Cependant, elle est particulièrement fiable dans la mesure où les historiens modernes n'ont jamais fait que trouver des confirmations, tant archéologiques que philologiques; de la pertinence du propos de ces deux grands historiens antiques que sont Hérodote et Tacite. A lui seul, ce récit de Tacite devrait inciter tout un chacun à ne pas exclure l'hypothèse, qu'aujourd'hui comme hier, les « prêtres » des juifs veuillent dominer le monde, le soumettre à leur hégémonie. Dans ces conditions, les Protocoles ne font jamais qu'envisager ce cas de figure, tout en reprenant des idées qui étaient dans l'air du temps à la fin du 19ème siècle. Après tout, la démocratie ne serait-elle pas un masque et un moyen transitoire permettant d'instaurer une forme de despotisme d'origine orientale. C'était là, en tout cas, chose que pressentait le marquis de Custine, dans ses Lettres de Russie, dès la première moitié du 19ème siècle. <strong>...</strong></p>La genèse des Protocoles des sages de Sionurn:md5:3676ce928efd9d158f0355a6b062d6272012-04-28T13:38:00+01:002013-11-19T00:42:43+00:00balderAnonymesConspiracyHébraïsmeProtocoles des sages de Sion <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Anonyme_-_La_genese_des_Protocoles_des_sages_de_Sion_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Anonyme</strong><br />
Ouvrage : <strong>La genèse des Protocoles des sages de Sion</strong><br />
Année : 19**<br />
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Les Protocoles des Sages de Sion sont la consignation écrite de conférences faites en trois séances et groupées en vingt-quatre parties consacrées au programme politique, économique et financier de l’établissement de l’hégémonie mondiale juive. Les recherches les plus récentes démontrent que ce programme n’a pas été arrêté, comme beaucoup le croyaient, au premier Congrès sioniste de Bâle en 1897 ; il n’a pas non plus été rédigé par des Sionistes et n’a rien à voir avec le Sionisme. En 1925, le grand-maître de l’antisémitisme Théodhor Frisch avait écarté l’hypothèse qu’un plan sioniste, en écrivant lui-même dans la revue Hammer d’avril, n° 547 : « Il faut encore dissiper un malentendu. Nous avons réfuté dès le début la désignation « Protocoles Sionistes ». Tout d’abord, il ne saurait s’agir de Protocoles, c’est-à-dire de consignations de conférences, mais bien de directives et de thèses formant un programme politique. D’autres part, il y a lieu de faire remarquer que ces Protocoles n’ont rien de commun avec l’Association Sioniste fondée par le docteur Herzl et dont le but principal est la constitution d’un État juif en Palestine. Par « Sages de Sion », il faut évidemment entendre les grands chefs spirituels du judaïsme, le Conseil Suprême du Judaïsme, pour ainsi dire ― assemblée analogue à celle du Sanhédrin et dont le programme est fixé par les protocoles. Le titre « Programme des Sages de Sion » serait donc beaucoup plus exact. » La raison pour laquelle Fritsch a tout de même intitulé sa brochure « Les Protocoles Sionistes » n’apparaît pas clairement. <strong>...</strong></p>