Balder Ex-Libris - Tag - RoumanieReview of books rare and missing2024-03-27T00:16:02+00:00urn:md5:aa728a70505b2fae05796923271581c2DotclearDe La Chesnaie Sigismond - Malô Lilâk Tome 1urn:md5:392e0eac6dce6e752f3c5c7859e33a282017-04-15T18:42:00+01:002017-04-16T13:08:10+01:00balderDe La Chesnaie SigismondAfriqueAllemagneBelgiqueBerlinBolchéviqueCanadaConspirationDresdeEnglandEuropeFascismFranc-maçonnerieFranceHollandeHongrieHébraïsmeKabbaleLuxembourgRoumanieRussieRévisionnismeSeconde guerre mondialeSlovaquieTalmudTroisième ReichÉtats-Unis <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img4/De_La_Chesnaie_Sigismond_-_Malo_Lilak_Tome_1.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>De La Chesnaie Sigismond</strong><br />
Ouvrage : <strong>Malô Lilâk Autopsie détaillée d'une inversion génocidaire Tome 1</strong><br />
Année : 2017<br />
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Introduction. « On peut mentir un temps à tout le monde, On peut mentir tout le temps à une partie du monde, mais on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde. » Il est assez bien connu qu’une société basée sur le mensonge et la corruption ne peut durer éternellement car celle-ci se mettra tôt ou tard à vaciller sur des fondations de plus en plus branlantes du fait même de la prise de conscience croissante des populations, pour finir par s’auto-détruire complètement, soit par implosion, par explosion ou ces deux formes combinées. Cette prise de conscience croissante commencera logiquement avec les individus les plus clairvoyants qui, selon leur capacité d’agir et d’influencer autrui, pourra dès lors se répandre par contagion afin que les masses justement soient mises de plus en plus au fait de ce qui était maintenu dans l’ombre. Il va sans dire que nombre de ces lanceurs d’alerte furent mis au ban de la société et ce, d’autant plus que leur position hiérarchique et par voie de conséquence d’influence donc, fut élevée. Toutes les méthodes furent alors employées afin de réduire ces indésirables au silence (assassinat, disparition, suicide provoqué, ostracisme, diffamation, condamnation (...) Mais voilà qu’à l’ère des médias électroniques, de plus en plus de citoyens peuvent découvrir maintenant ce qui aurait été impossible il y a quelques décennies, grâce notamment à des documents d’importance capitale (comme celles des archives fédérales de Coblence que nous verrons en détail) et bien-sûr à de véritables historiens et chercheurs dont le travail sans relâche en vue de faire triompher la Vérité depuis tout ce temps devrait être cité en exemple. Des spécialistes s’étant donné la peine d’enquêter sur place, de collecter autant de documents et de témoignages que possible, dont certains durent le payer de leur vie ou d’une autre manière, et à qui nous rendons hommage ici. Des témoignages recueillis donc directement à partir de faits vérifiables et non pas sortis d’esprits névropathes et hystériques enclins à toutes formes d’affabulations et de folie imaginaire, celles-là même qui composent encore l’essentiel des « preuves » officielles, ces soi-disant preuves qui permettent encore aujourd’hui à ces esprits malades de se déchaîner sur un peuple, que ce soit au niveau des lois, des réparations de guerre, d’une discrimination impressionnante et d’une accusation de tous les maux notamment grâce à la magie hollywoodienne, et ce, plus de soixante-dix ans après les faits supposés. C’est déjà donner une petite idée du niveau d’obsession maladive de ces esprits tortueux à l’encontre d’un peuple catalogué ainsi de terrible menace pour l’Humanité et les droits de l’Homme. Déjà, pendant la guerre, des hommes politiques et écrivains avaient planifié leur destruction totale avec toutes sortes de calculs inimaginables (qu’on passera en revue dans le second panorama) dont on se demande comment il est possible de considérer les propos d’êtres aussi dégénérés comme paroles d’Evangile. Pourtant, rien ne fut porté à l’atteinte de telles personnes ni à celles des véritables bourreaux de certains camps de concentration vers la fin du conflit, occupés alors par les vaincus et gérés par les vainqueurs. Lorsque des tentatives de ce genre, avec preuves à l’appui, furent faites, comme par exemple celle de demande d’extradition de l’ancien commandant du camp d’extermination de Zgoda-Schwientochlowitz en Pologne en 1945, le Juif Salomon Morel, aux fins d’inculpation de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en 1996 puis en décembre 2003 par le tribunal de Katowice qui avait lancé un mandat d’arrêt contre lui, tout cela fut en vain vu que notre commandant s’était réfugié en Israël en 1992, l’année même où il fut entendu une seule fois par la justice suite à une enquête officielle lancée après une investigation au sujet de cet infâme camp polonais. En effet, les autorités israéliennes avaient refusé cette extradition pour motif de prescription car selon elles et d’après Sepp Jendryschik (dont nous aurons l’occasion de reparler beaucoup dans le deuxième panorama), dont le père mourut en 1945 justement dans ce camp, « Morel pourrait être accusé tout au plus de lésions corporelles ». Cette affaire peut d’ores et déjà être close vu que celui qui avait pour nom de guerre chez les partisans juifs, meshugganer, signifiant « maboul », décéda en Israël en 2007 à l’âge de 87 ans et sans aucun doute paisiblement. Plus de soixante-dix ans donc après ce drame mondial, nous pouvons encore constater l’état de léthargie dans lequel semblent se complaire bon nombre de gouvernements et organismes publics en ce qui a trait à la révélation de ce qui demeure enfoui dans des salles d’archives, des associations de réfugiés ou encore de revues à faible tirage créées par de véritables témoins et victimes ou proches de victimes de cet autre drame du XXe siècle. Bien entendu, ces mêmes gouvernements et organismes publics étant à la solde directe ou indirecte de ceux-là mêmes qui écrivent, font écrire ou supervisent les manuels scolaires ainsi que tout ce qui concerne l’histoire officielle au-travers de magazines à grand tirage, reportages et j’en passe, nous en conviendrons que rien de tout cela n’est en somme surprenant. C’est dans un tel contexte que certains historiens et puristes en la matière, ayant constaté la teneur incohérente ainsi que moult contradictions de tout cet étalage de « preuves » abracadabrantes à propos de l’histoire relative à la Seconde Guerre mondiale, se sont lancés dans des travaux de recherche foncière aux fins de collecte justement de données difficilement accessibles mais ô combien précieuses, que les grands pontes du politiquement et du socialement corrects s’efforcent de garder cachées, c’est-à-dire celles n’ayant pas encore fait les frais d’un autodafé ou autre destruction. C’est ainsi que le terme révisionniste comme d’autres vocables tels que racisme ou Apartheid devint lui aussi « à la mode » pour se voir connoté négativement par toute la clique des bien-pensants, résolus à mener coûte que coûte la guerre aux « fauteurs de trouble » et autres marginaux. Nous eûmes droit récemment d’ailleurs à un exemple du « chemin à suivre » avec le trépas du « champion » de la lutte contre l’Apartheid, le « grand » Nelson Mandela, ce révolutionnaire « au service des droits de l’homme et de la paix » qui s’est vu recevoir un véritable culte de la personnalité aux quatre coins du globe. En Afrikaans, Apartheid signifie à l’origine « séparation » et s’est vu par la suite imposé une définition plus « conforme » comme « discrimination » ou encore « ségrégation », illustrant mieux l’état d’esprit contemporain. Il faut savoir justement que cette « séparation » qui avait été imposée, avait pris une tournure réaliste dans les années soixante par le Premier ministre de l’époque, Hendrik Verwoerd ; en effet, celui-ci avait tenu compte des différences énormes de culture, de race et autres entre les diverses communautés composant la population sud-africaine, voyant que le mélange d’autant d’ethnies sur un même territoire ne pouvait aboutir à rien de solide et de fructueux. Sa politique considérait donc ces divergences et permettait une partition du pays où lesdites communautés pouvaient avoir leur propre autonomie. Tout cela fut critiqué de vive voix bien-sûr alors qu’une telle politique aurait permis une cohabitation sans doute exemplaire d’autant de peuples différents. C’est encore une fois au nom des droits de l’homme et de la sacro-sainte liberté que ce Premier ministre sud-africain dut disparaître (le 6 septembre 1966 !) afin de laisser la place à quelque remplaçant davantage enclin aux « valeurs démocratiques ». L’exemple de ce pays austral ne vient pas se greffer ici par hasard vu que nous aurons l’occasion, dans le dernier panorama, de mettre en relief un personnage justement natif de cette contrée et dont les révélations croiseront à merveille le chemin de notre pèlerinage. Pour en revenir donc au sujet qui nous intéresse, nous avons aujourd’hui des antirévisionnistes qui, eux-aussi, sont bien décidés à faire rentrer dans les rangs les quelques brebis ayant osé s’écarter du troupeau. Mettons alors bien les points sur les « i » ici : le terme révisionnisme cherche, comme son nom l’indique, à faire une révision de tout ce qui a pu être rapporté, ici en l’occurrence historiquement, afin d’écarter tout ce qui peut relever du mythe, de la fable et du tabou (généralement créés par les vainqueurs) et d’en dégager une vérité aussi objective que possible. C’est ainsi que l’Histoire est et devrait être logiquement révisionniste, faute de quoi, ce ne serait pas de l’Histoire. Certains avaient d’ailleurs mis en opposition Hérodote qui semblait mêler mythes, légendes et vérités à Thucydide qui s’efforçait de retirer toute part de merveilleux des événements afin d’en extraire quelque chose de cohérent. Bien entendu, les virtuoses du retournement à 180° s’en sont donné à coeur joie afin que, pour les masses, ce qui est vrai passe pour être faux et vice-versa, au même titre que la laideur passera pour belle et le dégénéré mental pour un saint. Nous aurons donc l’occasion de passer en revue dans ce livre les travaux de certains de ces anticonformistes qui, grâce à leur courage, leur ténacité et surtout leur probité intellectuelle, nous permettent d’avancer à grandes enjambées sur le chemin de la Vérité historique qui nous intéresse ici et donc d’élargir le champ de vision de tout un chacun à d’autres domaines connexes ou non. Le lecteur (re)découvrira d’abord tout un pan de la partie conventionnelle des événements tragiques de la Seconde Guerre mondiale, celle qui bien-sûr est toujours enseignée dans nos bonnes vieilles écoles et semée aux quatre vents, avec quelques morceaux choisis de « témoins oculaires et de survivants de l’Holocauste », un pan donc politiquement correct que nous aurons alors le plaisir de faire voler en éclats lorsque les briques et autres morceaux le constituant seront passés au crible de l’analyse « non-conventionnelle ». C’est seulement après que l’on prendra connaissance de l’identité des vraies victimes de ce conflit au-travers d’un passage en revue de documents qui, heureusement aujourd’hui, gagnent petit à petit en popularité (même si le terme est un peu exagéré). Il nous faudra ensuite essayer de tisser un lien entre des éléments apparemment contradictoires mais en réalité relativement logiques, avec notamment les dessous du Nazisme, pour finir avec une note d’espoir, tirée de certaines visions prophétiques quant à la finalité du monde, ce monde en chute libre et chaotique dans lequel a plongé l’Humanité, un monde vraiment « à l’envers ». Il faut noter pour terminer que l’ouvrage que vous vous apprêtez à lire est relativement dense, raison pour laquelle celui- ci est abondamment illustré aux fins d’aération du texte (et de l’esprit !). Précisons ici que les grands bonimenteurs de l’Holocauste utilisent évidemment à profusion images et photographies afin de donner un caractère substantiel et « vérifiable » à leurs supputations, raison pour laquelle ils n’hésitèrent pas à en employer de fausses ou d’autres, sans aucun rapport avec le sujet, sachant « qu’une image vaut mille mots ». Ainsi, par exemple, en montrant la photographie d’un local avec des pommeaux de douche au plafond, accompagnée des commentaires correspondants et surtout en la faisant suivre de la photographie d’une montagne de corps décharnés, sont-ils à peu près assurés de faire avaler la pilule à la majorité des masses de l’existence réelle des chambres à gaz. En ce qui nous concerne ici en revanche, les reproductions de plans, de photographies ou clichés aériens, de couvertures de livres ou portraits, etc. essaient d’être le plus conformes, adaptées et appropriées que possible au contexte particulier de ce livre (avec des légendes et des nuances parfois ironiques en rapport avec les faits et non pas fonction des lubies et autres délires obsessionnels des défenseurs de la cause holocaustique) et donc, de cet épisode peu glorieux de l’histoire de l’Humanité. De même, la reproduction de vieilles cartes postales de certains lieux visera à créer un fort contraste entre d’une part, l’impression de paix qui s’en dégage, et les scènes terribles qui s’y déroulèrent par la suite, de l’autre. L’ouvrage sera composé de 4 panoramas, avec les 3 premiers traitant du passé, et le 4e de l’avenir, avec des petites incursions au présent pour l’ensemble. <strong>...</strong></p>Nortines B. - Contes et légendes du pays Roumainurn:md5:f2852f4d35e5104cd35d4f827f467f262016-11-16T00:35:00+00:002016-11-16T00:39:27+00:00balderNortines B.ConteRoumanieUnited States <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img3/Nortines_B_-_Contes_et_legendes_du_pays_Roumain.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Nortines B.</strong><br />
Ouvrage : <strong>Contes et légendes du pays Roumain</strong><br />
Année : 1946<br />
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Avant-propos. Pour faire un choix – que nous avons voulu aussi varié et représentatif que possible – parmi les nombreuses et pittoresques légendes du pays roumain, nous avons surtout eu recours aux versions d’Ispiresco, Eminesco, Stancesco, et aux recueils publiés par MM. C. Radulesco-Codin et A. Vasiliu, sous les auspices de l’Académie Roumaine, qui a bien voulu nous donner les autorisations nécessaires. Nous lui en exprimons ici notre vive gratitude. Ainsi qu’à Monsieur Al. Busnioceanu, Professeur à la Faculté des lettres de Bucarest, qui a bien voulu, à plusieurs reprises, intervenir en notre faveur. Et à Monsieur Mario Roques, qui a aimablement mis à notre disposition les ressources de la Bibliothèque Roumaine où Monsieur Popovici, lecteur, nous a maintes fois donné de précieux éclaircissements. B. Nortines. <strong>...</strong></p>Wurmbrand Richard - Karl Marx et satanurn:md5:c142d6360648d46073f3aa3f9eaa45aa2013-04-06T23:06:00+01:002013-04-06T23:06:00+01:00balderWurmbrand RichardBolchéviqueChristianismeCommunismeHébraïsmeRoumanieRussie <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img2/.Wurmbrand_Richard_-_Karl_Marx_et_satan_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Wurmbrand Richard</strong><br />
Ouvrage : <strong>Karl Marx et satan</strong><br />
Année : 1976<br />
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INTRODUCTION. Avant de devenir économiste et communiste de renom, Marx était un humaniste. Aujourd’hui le tiers de la planète est marxiste. En effet, sous une forme ou une autre, des quantités de gens sont marxistes, même en pays capitaliste. Jusqu’à des chrétiens, voire des hommes d’Église – certains de haut rang – sont convaincus que, tout comme Jésus a donné la clé sur la manière d’aller au ciel, Marx a donné la clé sur la manière de venir en aide aux affamés, aux pauvres, aux opprimés de cette terre. Marx était profondément humain. Une idée le hantait: comment secourir les masses exploitées? Ce qui les achemine vers l’appauvrissement, affirmait-il, c’est le capitalisme. Selon lui, une fois aboli ce système pourri et après une période de transition sous dictature prolétarienne, l’État dépérirait et ce serait le paradis pour le travailleur. Dans la société communiste tout le monde travaillerait, chacun suivant sa compétence, dans des usines ou des fermes appartenant à la collectivité, et chacun serait rémunéré en fonction de ses besoins. Il n’y aurait plus l’État pour gouverner les individus, plus de guerres, plus de révolutions, mais seulement une fraternité universelle et perpétuelle. Cependant pour que les masses accèdent au bonheur, il faut plus que l’abolition pure et simple du capitalisme. Marx écrit : La destruction de la religion, en tant que bonheur illusoire des hommes, est indispensable à leur bonheur réel. L’appel à l’abandon de leurs illusions sur leur condition est un appel à l’abandon d’une condition qui a besoin d’illusions. La critique de la religion est donc la critique de cette vallée de larmes dont la religion est le halo (Introduction à la Critique de la philosophie du Droit, de Hegel). Marx était anti-religieux parce que, pour lui, la religion fait obstacle à la réalisation de l’idéal communiste qu’il considérait comme la seule solution aux problèmes du monde. C’est ainsi que les marxistes expliquent leur position. Certains hommes d’Église la fondent de la même manière. Le Révérend Osterreicher (Grande-Bretagne) déclarait dans l’un de ses sermons : Le communisme – quelles que soient actuellement ses diverses formes d’expression – est à l’origine un mouvement destiné à libérer l’homme de son exploitation par l’homme. Or du point de vue sociologique l’Église a été et est encore pour une large part du côté des «exploiteurs». Karl Marx, dont les théories voilent mal une passion authentique pour la justice et la fraternité prenant racine chez les prophètes d’Israël, haïssait la religion car elle servait d’instrument pour le maintien d’un statu quo où des enfants étaient traités en esclaves et travaillaient à en mourir pour que les autres s’enrichissent. Et cela se passait ici même, en Grande-Bretagne. Il y a cent ans, quand on disait que «la religion est l’opium du peuple», ce n’était pas une critique sans fondement… En tant que membres du Corps Mystique nous devons faire amende honorable et savoir reconnaître simplement que nous avons une fameuse dette envers tout communiste (Sermon prononcé à Ste-Marie, Fontana, Londres 1968). Quant à moi, je suis chrétien. J’aime l’humanité et je veux son bien. C’est la raison pour laquelle j’accepterais sans scrupule l’anarchie, le communisme, la démocratie ou le fascisme si cela pouvait apporter aux hommes le bonheur. Pendant longtemps je me suis penché sur l’oeuvre de Marx pour mieux comprendre son esprit. J’ai découvert au cours de cette étude un certain nombre de choses surprenantes que j’aimerais maintenant partager avec mes lecteurs. Le marxisme fait impact surtout à cause des succès qu’il remporte, mais au fond les succès prouvent-ils quelque chose? Les sorciers-guérisseurs en ont aussi. Le succès confirme l’erreur tout autant que la vérité et d’ailleurs les insuccès nous sont d’un prix inestimable: ils ouvrent la voie à une vérité plus profonde. Aussi ferons-nous l’analyse de certaines oeuvres de Marx sans tenir compte du succès qu’elles ont ou n’ont pas eu. <strong>...</strong></p>Guiraud Paul - Codreanu et la Garde de Ferurn:md5:bbfdf455b8e78b415b44e7d88d7e2bb52013-01-08T15:41:00+00:002013-01-08T15:41:00+00:00balderGuiraud PaulFascismeGarde de FerRoumanie <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Guiraud_Paul_-_Codreanu_et_la_Garde_de_Fer_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Guiraud Paul</strong><br />
Ouvrage : <strong>Codreanu et la Garde de Fer</strong><br />
Année : 1940<br />
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Lettre – préface. Cher Monsieur, Le manuscrit que vous avez eu l’obligeance de nous soumettre, avant de le livrer au public, sur Codreanu et la Garde de fer, nous a beaucoup touchés. Vous êtes parmi les très rares Français qui se soient attachés avec une sympathie si ardente – ce qui n’exclut point l’impartialité, et votre cas en reste une preuve éclatante – au mouvement légionnaire roumain. Vous vous êtes donné pour tâche d’en faire un examen sommaire, mais fidèle. La Garde de fer, si mal connue en France, et si constamment dénigrée par une presse, qui prenait ses informations dans les officines gouvernementales roumaines, sait qu’elle n’a rien à perdre à être présentée sous son vrai jour au public français. Et des ouvrages comme le vôtre sont destinés, nous en sommes persuadés, à rendre un grand service aux hommes de bonne volonté, auxquels le nom seul de Garde de fer, à cause d’une propagande aussi subtile que malveillante, n’évoquait qu’assassinats, crimes mystérieux, associations secrètes, terreur, et tout ce que pouvait inventer une campagne de mensonges éhontés, fabriqués par une coterie internationale maçonnique et enjuivée, dont vous avez connu vous-même les méfaits. À défaut d’une documentation complète suffisante, qui manque malheureusement en France, vous avez eu l’heureuse idée de vous adresser aux deux livres essentiels de Codreanu, le Livret du Chef de Nid et Pour les Légionnaires, qui, quoiqu’ils soient parvenus à votre connaissance d’une façon fragmentaire, vous ont permis de voir que la Garde de fer est avant tout une école d’éducation morale et spirituelle, une école de sacrifice, de souffrance et de pauvreté, une initiation à l’amour du prochain et une acceptation héroïque de la mort ; que la séance du Nid commence par une prière et finit par un serment, qui n’est que le renforcement d’une adhésion volontaire. Pas de vengeance, pas de haine, pas de complots mystérieux, pas de bavardages et vantardises stupides, mais justice pour un peuple que les hommes politiques menaçaient de rendre éternellement misérable, et sévère châtiment des coupables. Et la figure généreuse de Codreanu, créateur et organisateur du mouvement légionnaire, suprême exemple de sacrifice, s’entoure, pour tous les légionnaires d’une auréole de saint et de martyr. C’est lui qui, le premier de tous les Roumains, avec une sûreté d’intuition étonnamment pénétrante, a proclamé qu’il fallait retrouver l’âme de la Nation roumaine, constamment mise en échec, d’abord par des siècles de servitude, et, tout récemment encore, par une classe dirigeante hypocrite et criminelle. Par là même, il a exprimé sa confiance dans les vertus cachées et inaltérables de notre peuple, et il a compris que ce peuple a besoin d’être libre, nous voulons dire, d’être lui-même, et non pas ce qu’on lui disait être ; qu’il avait une grande soif de liberté intérieure, en voulant pousser sur ses propres racines. C’est pourquoi le premier effort de Codreanu a été la création d’un homme nouveau, le seul vrai, le seul capable de donner un rythme nouveau à la vie du peuple roumain. C’est pour cela aussi que toute sa sympathie allait à l’Allemagne et l’Italie, où il trouvait une analogie de vues presque pareilles, sur l’Europe nouvelle, qu’il a pressentie et annoncée dans maintes déclarations publiques, en dépit des risques qu’il courait à la suite d’une telle attitude. Mais les forces occultes de la haute finance et la politique néfaste de l’ex-roi Carol II, alliées à la vanité des uns, à l’orgueil, à la jalousie, à la convoitise des autres, ont rivalisé de flatteries et basses intrigues, ont monté des procès, simulé des victimes, ont réussi enfin à créer un désarroi pénible, dans le vain et inepte espoir de briser l’élan de pureté, de jeunesse, d’enthousiasme et de force, qui avait été déclenché par le mouvement légionnaire. Y a-t-il jamais eu un spectacle plus déprimant dans l’histoire roumaine, que l’immense bêtise des gouvernants de ces temps derniers, qui, poussés par un zèle excessif, s’exerçaient à une débauche d’autorité tantôt sauvage, tantôt ridicule, et toujours abominable, qui n’est que l’un des aspects, et non le moins grossier, d’un monde vicié, qui essaie de parer à son inévitable ruine ? Codreanu ne pouvait manquer d’être leur première cible. Il est mort, physiquement, mais sa silhouette morale nous domine de très haut et continue à être notre guide, de même que sa vision politique ne cesse d’être confirmée par les événements auxquels nous assistons en ce moment. En effet, le six septembre dernier, comme chacun le sait, à la suite des événements dont les conséquences pèseront lourd sur la Roumanie, les légionnaires ont forcé la main d’un roi qui s’était rendu indigne de la fonction royale, ce qui a permis que la direction du pays soit prise par le Général Antonescu, homme d’une probité morale parfaite, d’une grande autorité dans le pays, par ses capacités militaires et son grand caractère, n’ayant jamais fléchi devant menaces ou vexations de toutes sortes, attaché aux légionnaires par un passé commun de souffrances personnelles, et combattant pour un même idéal de justice et de rénovation du pays. Et la politique roumaine, dans cette période de révolution constructive, se dirige d’après les lignes tracées par Codreanu. N’avait-il pas dit, dans une déclaration retentissante, qui lui a valu tant d’insultes, que vingt-quatre heures après son arrivée au pouvoir, il adhérerait à l’Axe ? Et la lettre si courageuse dont vous publiez des passages à la fin de votre livre ? Toute la politique extérieure de la Légion était nettement orientée vers l’Axe, non tant à cause des sympathies personnelles de Codreanu, mais parce qu’il avait la certitude que l’Allemagne et l’Italie étaient animées par les mêmes aspirations que lui, qu’elles avaient assumé la tâche de bâtir une nouvelle morale européenne, dans un esprit d’équité et de justice sociales. L’ancien régime devait donc périr sous le poids de ses erreurs fatales. Codreanu l’avait dit et redit, on l’a couvert d’injures. Il a essayé, de toute la force de son âme, virile, de le faire comprendre au pays. Il a été tué. Ce n’est pas sans un mouvement d’indignation et d’amertume que nous voyons qu’il a fallu encore tant de sang versé par une jeunesse si durement éprouvée, pour que la Roumanie répondit à l’appel irrésistible de sa destinée historique. Mais les joies profondes ne sont que la synthèse de longues souffrances et d’innombrables sacrifices consentis pour l’accomplissement d’une belle cause. Aussi notre joie n’est-elle pas moindre, puisque nous savons aujourd’hui notre pays engagé dans la voie de sa résurrection prochaine. LES LÉGIONNAIRES DE PARIS. 30 novembre 1940. Jour anniversaire de l’assassinat de Codreanu. <strong>...</strong></p>Brădescu Faust - Antimachiavélisme légionnaireurn:md5:f0f291edc3864f85ec225bb3ed5115932013-01-08T13:52:00+00:002013-01-08T13:59:53+00:00balderBradescu FaustFascismeGarde de FerRoumanie <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Bradescu_Faust_-_Antimachiavelisme_legionnaire_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Brădescu Faust</strong><br />
Ouvrage : <strong>Antimachiavélisme légionnaire</strong><br />
Année : 1962<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Bradescu_Faust_-_Antimachiavelisme_legionnaire.zip">Bradescu_Faust_-_Antimachiavelisme_legionnaire.zip</a><br />
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Faust Brădescu (1912-2000) était un philosophe roumain, titulaire d’un doctorat en droit obtenu à l’université de Bucarest, et d’un doctorat en philosophie politique après des études à Paris. Faust Brădescu faisait partie de la jeune élite intellectuelle qui trouva dans la Garde de Fer l’incarnation de ses nobles idéaux. Il devint l’un des dirigeants du Mouvement légionnaire et poursuivit le combat après la Seconde Guerre mondiale et l’invasion de la Roumanie par les armées soviétiques. En exil, il dirigea notamment la revue Dacia, qui publia des documents concernant la Garde de Fer, notamment ce livre, Antimachiavélisme légionnaire. Toutes les éditions portaient en page de garde ces deux mots d’ordre : « Pro patria semper » et « Aprinde mai bine o luminita decat sa blestemi intenericul » (« Pour la patrie toujours » et « Mieux vaut allumer une petite lanterne que maudire les ténèbres »). Il travailla comme professeur de droit et de philosophie politique à l’Université Pro Deo de Rio de Janeiro, avant de revenir en France à partir de 1971. Il demeura l’un des acteurs principaux du Mouvement légionnaire par les études qu’il produisit, les axes de programme qu’il énonça et la documentation qu’il diffusa. Faust Brădescu fut le plus proche collaborateur d’Horia Sima et reste, avec les 48 livres qu’il a publié, le spécialiste incontesté de la Garde de Fer. <strong>...</strong></p>Sandache Cristian - Le groupe Iconar et le mouvement légionnaireurn:md5:a05c4f21ecadc4caf37f8c0b0e778ad52012-11-21T16:27:00+00:002012-11-21T16:30:49+00:00balderSandache CristianFascismeGarde de FerRoumanie <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Sandache_Cristian_-_Le_groupe_Iconar_et_le_mouvement_legionnaire_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Sandache Cristian</strong><br />
Ouvrage : <strong>Le groupe Iconar et le mouvement légionnaire</strong><br />
Année : *<br />
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Avec son inégalable capacité d’apercevoir les phénomènes historiques, Nicolae Iorga avait observé que la Bucovine ne représentait pas seulement une province porteuse d’une grande originalité culturelle, mais aussi un exemple de ténacité collective des ethniques roumains majoritaires, capables de cristalliser une conscience nationale «au milieu des dangers et des coups, décidée d’affronter toute provocation douloureuse qui pourrait l’attendre à l’avenir». La partie de nord de la Moldavie, cette contrée-là des forêts d’hêtres et de sapins, a enflammé l’imagination de plusieurs créateurs de beau ou des voyageurs étrangers, qui admettaient que cette région-ci conservait une certaine magie curieuse. Les Roumains de cette zone avaient une psychologie intéressante, concrétisée par un mélange de sobriété et d’efficacité travailleuse, une bonne organisation, une sensibilité mélancolique et surtout, un penchant assidu vers les usages ecclésiastiques. Dans les moments de tension, ces individus apparemment fatalistes, savaient se manifester même d’une manière volcanique. Des épisodes semblables ont été consignés surtout dans leurs rapports avec les autres ethnies vivantes dans la Bucovine, en spécial les Ukrainiens et les Juifs. Cela est souligné sans équivoque par George Drumur, en 1938, même dans “Enciclopedia României”, ouvrage (en fond) à caractère officiel2. Mais on ne peut pas parler, en tout cas, d’un gène xénophobe des Roumains; chaque aspect moins heureux avait à sa base des raisons justifiées, presque toujours de nature économique ou sociale. <strong>...</strong></p>Chirnoagă Platon - Un Chapitre d'histoire roumaineurn:md5:bc77786a960d50a4929b7daee8e18e172012-11-21T15:45:00+00:002012-11-21T15:55:12+00:00balderChirnoagă PlatonFascismeGarde de FerRoumanie <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Chirnoaga_Platon_-_Un_Chapitre_d_histoire_roumaine_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Chirnoagă Platon</strong><br />
Ouvrage : <strong>Un Chapitre d'histoire roumaine (1940-1945)</strong><br />
Année : 1962<br />
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Élaboré initialement sous forme de réponse au livre de Denise Basdevant, Terres roumaines contre vents et marées, ce texte a par la suite été publié sous forme de livre dans la collection « Dacia » par Faust Brădescu. Platon Chirnoagă (1894-1974) était un militaire et homme politique roumain. Combattant en tant que lieutenant d’artillerie durant la Première Guerre mondiale, il accéda au grade de général à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Platon Chirnoagă participa avec de nombreux roumains à la Campagne de Russie après le déclenchement de l’opération Barborassa en 1941. Vice-commandant de l’état-major de la 3e armée, il reçut le commandement de la 4e division d’infanterie après le 23 août 1944, aux heures tragiques de la retraite. Entre 1944 et 1945, après avoir été arrêté par les Allemands, il intègre le gouvernement d’exil à Vienne d’Horia Sima, le chef de la Garde de Fer, comme ministre de la Guerre et repris la guerre aux côtés des troupes allemandes alors que la Roumanie tombait sous la terrible domination soviétique. Il fut arrêté et jugé en Allemagne, où il demeura en exil après sa libération. Il est mort à Stuttgart en 1974. Outre ce Chapitre d’histoire roumaine, Platon Chirnoagă est l’auteur d’une Histoire de la Dacie et de la continuité daco-romaine et d’une Histoire politique et militaire de la guerre contre la Russie soviétique en Roumanie. <strong>...</strong></p>Dumitresco Grégoire - L'Holocauste des âmesurn:md5:ed869bd3258dc97655c91d788a5382532012-11-20T16:01:00+00:002012-11-20T16:03:16+00:00balderDumitresco GrégoireBolchéviqueEuropeHébraïsmeRoumanie <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Dumitresco_Gregoire_-_L_Holocauste_des_ames_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Dumitresco Grégoire</strong><br />
Ouvrage : <strong>L'Holocauste des âmes Relation inopportune d'un crime contre l'humanité</strong><br />
Année : 1997<br />
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A la mémoire de Dumitru Bacou qui le premier fit la lumière sur l'horreur ici décrite. Préface de l'éditeur. Il ne s'agit pas de fiction. Encore moins de science. De technique, assurément. La ville de Pitesti, en Roumanie, a abrité, entre 1949 et 1953, un de ces laboratoires de cauchemar, mais, hélas, trop réels, où des spécialistes expérimentèrent un procédé de destruction intégrale de l'homme. Les résultats obtenus prouvent que la transformation de l'homme en robot, plus décisive que la désormais banale domination de l'homme par le robot, peut s'obtenir assez vite si l'on exploite toutes les ressources de la souffrance simultanément infligée et subie. Le témoignage dont nous présentons la traduction française n'a pas pour seul mérite la tenue littéraire qui en souligne la véracité. A coup sûr, l'auteur construit et conduit son récit de manière intensément dramatique, par son art d'intégrer le dialogue à la narration, de mettre en perspective le vécu personnel avec l'histoire ou de traiter le rapport entre spéculation et sensation. Mais l'opportunité de le faire connaître au public français, après l'original roumain paru à compte d'auteur en Allemagne, et après d'autres publications touchant le même sujet, vient de ce qu'il dénonce par anticipation posthume, pourrait-on dire, une entreprise très actuelle d'étouffement de la mémoire. Il est, en effet, nécessaire, il est urgent, de combattre l'étrange séduction que le pire des extrémismes exerce présentement sur nos compatriotes. Et, pour cela, de faire entendre la voix de l'étranger, un étranger en l'espèce trop souvent négligé, sinon méprisé. A en croire certain sondage, un Français sur trois – proportion jugée révélatrice par un ci-devant Président de la République – voit d'un bon oeil la réinstallation du Parti Communiste dans la vie politique, tandis que l'actuel Premier Ministre renforce sa cote de popularité en se disant fier de compter des communistes dans son gouvernement. Par ailleurs, le Secrétaire Général du même Parti Communiste choisit le moment pour reconnaître qu'il aurait fallu prendre ses distances avec Moscou "à partir de 1956"; ce qui comporte l'idée que l'asservissement à l'URSS du communisme français se justifiait avant cette date; ce qui inclut l'approbation d'un extrémisme consistant à pousser à l'extrême limite le crime et le mensonge. Les entreprises criminelles n'ont pas manqué, sous divers étendards, tantôt associés, tantôt en lutte, avant 1956, date de l'écrasement de la révolte hongroise, avant même 1945, année qui marque la fin du nazisme en Allemagne et l'extension du communisme hors de l'URSS, en Roumanie notamment. On a tué des millions d'êtres humains dans les camps ou chez eux. Mais seul le communisme a cherché, et partiellement réussi, à détruire l'humanité de l'homme. A consumer totalement, quoique souvent à petit feu, ce qui constitue l'être humain en tant que tel. A fabriquer, moyennant terreur et désespoir, le robot humain, golem d'un genre inédit. L'originalité du texte de Grégoire Dumitresco, en fin de compte son intérêt majeur, si on le compare avec d'autres évocations du phénomène Pitesti, lequel ne fut pas une horreur unique, plutôt une horreur spécifique sous l'angle de la mise au point et du perfectionnement, réside dans l'explication qu'en donne l'auteur, peu enclin à se satisfaire de la simple description ou à cultiver avec complaisance le détail sadique. Le fonctionnement du laboratoire, c'est-à-dire de la fameuse "chambre-hopital No 4", est mis en rapport avec ce qui, implacablement, le produit après l'avoir décidé et programmé dans le cadre, bien défini, de la transformation de l'humanité, et par cet exercice totalitaire du pouvoir qui reste inhérent à l'utopie révolutionnaire en général, à sa variante communiste-léniniste en particulier. Car il est dans la nature de l'appareil communiste de faire souffrir en vue de produire un nouvel homme. C'est là, à n'en pas douter, un caractère sacrificiel, donc religieux, mais d'une religion radicalement pervertie, et concernant un sacrifice total. Ainsi le lecteur verra-t-il, avec une éclairante précision, se mettre en place les dispositifs, s'engager les manoeuvres, intervenir à tel moment tel personnage. Au long de ce texte, où il est si fréquemment question de masques arrachés, se découvre le secret d'une mécanique funeste, qui ne fonctionne qu'à l'instigation de ceux qu'elle est destinée à broyer, la finalité ultime consistant à faire en sorte que bourreau et victime ne fassent qu'un. Le cercle, à l'évidence infernal, de la Révolution se parachève en devenant son propre court-circuit. Grégoire Dumitresco est de confession orthodoxe et, par surcroît, d'une exemplaire piété. Néanmoins, nous ne jugerons pas outrecuidant, au nom d'une aspiration commune au sauvetage des valeurs, plutôt que d'un oecuménisme convenu, de citer des propos récents de Jean-Paul II: "Il ne faut pas oublier qu'il y a eu dans ce monde plusieurs holocaustes". Pour notre part, chrétiens que nous sommes et attachés au plus éminent des droits de l'homme qui est le droit à la vérité de son destin, nous ne l'oublions pas. Soixante ans après le jugement d'un autre Pape sur l'intrinsèque perversité du communisme, nous croyons, nous aussi, au devoir de mémoire. Nous y croyons avec plus de conviction, sans doute, que ceux pour lesquels il ne saurait y avoir de mémoire que sélective et orientée. Non, nous n'oublions pas qu'à Pitesti a fonctionné, avant 1956, un institut de déshumanisation par la souffrance, la terreur et le désespoir, dont les techniciens parlaient d'arrachage de masques, sans peut-être se souvenir qu'en latin masque se dit persona. Imaginerait-on un crime contre l'humanité plus avéré que celui qui consiste à faire méthodiquement disparaître toute trace d'humanité en l'homme? A vouloir détruire la personne jusqu'à l'âme? La vie entière de Grégoire Dumitresco s'accomplit sous les signes conjugués de la rectitude et du sacrifice. Aucun élément, pour infime qu'il paraisse, n'est, dès lors, à négliger. Le fait qu'il s'oriente vers des études de Droit, par exemple, reste, avec la sincérité de sa foi chrétienne, le moteur autant que la pierre de touche de son action. C'est au cours de sa deuxième année universitaire que la Securitate l'arrête. Il n'a strictement rien à se reprocher, même du simple point de vue de la légalité définie par les communistes, qui venaient de prendre le pouvoir. A croire qu'il représente à leurs yeux la proie idéale. Libéré sous conditions, après les effroyables épreuves dont ce livre se fait l'écho, il montre le même souci d'obéir, quoi qu'il en coûte, aux exigences d'une justice supérieure. Il lui en coûtera, malgré l'apaisement tout relatif d'un exil laborieux, la santé et, en fin de compte, la vie. A cet égard, une remarque s'impose tout de suite concernant une particularité du texte et sa résonance, rendue ainsi plus douloureuse. Le lecteur ne manquera pas d'être frappé par les multiples allusions que fait Grégoire Dumitresco à l'état de son coeur: palpitations, battements accélérés, défaillance. Nous sommes aux antipodes du cliché. Ce coeur, déjà fragile, et soumis à un traitement ravageur, le harcèlera constamment, jusqu'à se rompre, alors que réfugié depuis vingt-cinq ans en Allemagne, le rescapé de Pitesti venait d'exorciser le souvenir de son calvaire. Discret par nature, maintenant silencieux, il nous laisse peu d'informations sur lui-même. Celles qui suivent nous viennent de sa veuve à qui nous exprimons notre vive gratitude. Fils d'officier, Grégoire Dumitresco est né le 24 mai 1923 à Cepale, dans le département de Curtea de Arges. Mais Pitesti ne tarde pas à le happer, d'abord sous un jour paisible, puisqu'il y suit les cours du lycée I. C. Bratiano. En 1946, il s'inscrit à l'Université de Bucarest, comme étudiant en droit. Le 7 février 1948, moins de deux mois après l'abolition de la monarchie, il est arrêté pour activité anticommuniste et nationale-royaliste. On sait ce que représente ce genre d'imputation. Il connaît alors l'horreur des geôles de Pitesti, de Jilava, de Pitesti à nouveau, pour y subir le tristement célèbre arrachage des masques, enfin du mortifère Canal Danube-Mer Noire. Libéré en août 1951, il va résider à Curtea de Arges, en relégation à domicile. C'est là qu'un membre de l'organisation locale du P.C.R., cherchant à l'enferrer par quelque compromission, le contacte en ces termes: "Cher camarade, comme tu es un peu plus propre que d'autres, je te propose d'être nommé Président de l'A.R.L.U.S. (Association roumaine pour le rapprochement avec l'Union Soviétique, antenne de Curtea de Arges)". La réponse mérite, elle aussi, de s'inscrire dans notre mémoire: " D'abord, ne m'appelez pas camarade, mais Monsieur Grégoire, ou, simplement Grégoire. Je ne suis pas votre camarade. Ensuite, je ne peux pas être nommé président de votre association: j'ai été prisonnier politique, et, à ce titre, on ne peut pas me faire confiance. Enfin, je ne tiens pas du tout à votre sinécure". Mais le système concentrationnaire porte bien son nom: les degrés de liberté de plus en plus restreinte dont jouit l'individu constituent autant de prisons concentriques, depuis le pays lui-même, devenu un immense pénitencier, jusqu'à la plus petite cellule de souffrance. Le couple Dumitresco veut en finir avec ce régime carcéral. Laissant tout derrière eux, Grégoire et son épouse s'évadent dans des conditions aussi dures que risquées. Grégoire travaillait dans une scierie. Le premier mars 1957, les deux époux se glissent dans une niche pratiquée au milieu d'un tas de planches, sur un wagon-tombereau à destination de la R.F.A. Le voyage durera neuf jours. Neuf jours d'angoisse, de froid, de faim, et, surtout de soif. "Nous prenions l'air, raconte Madame Dumitresco, par une petite ouverture, tentant d'attraper quelques flocons de neige. Nous avions emporté des pommes et des oranges, mais la soif nous empêchait d'avaler quoi que ce soit. A plusieurs reprises nous sommes restés sur une voie de garage en Hongrie. Le moindre mouvement aurait pu alors signaler notre présence. Mais Dieu nous a protégés. En Tchécoslovaquie, un soldat est monté sur le tas de planches. S'il avait fait un pas de plus, il serait tombé dans notre refuge. Mais ce pas, il ne l'a pas fait. Notre ange gardien nous a sauvés". De 1959 à 1968, Grégoire Dumitresco travaille à la Station de Radio Europe Libre, à Munich, d'où Noël Bernard le chasse pour cause d'excès d'intégrité morale. S'en suit un procès de deux ans. De 1970 à 1983, on le retrouve à la compagnie d'assurance Deutsche Lloyd. Il meurt subitement le 20 juin 1983, à peine âgé de 60 ans. Le 10 mai précédent, jour anniversaire de la Déclaration d'Indépendance et de l'avènement de la Royauté, il récitait le célèbre poème de Radu Gyr, Lève-toi, Jean! Lève-toi, Georges! devant une assistance prise par les larmes. Dans son oraison funèbre, Mgr. Bârlea devait rappeler ce moment. Il dit, s'adressant au défunt: "Voici peu de temps, tu as récité un poème que nous avons tous écouté avec ferveur. Personne au monde n'aurait pu l'interpréter comme tu le fis alors. Aujourd'hui, sur le chemin de ta dernière demeure, nous avons le devoir de te le rappeler à toi-même: Lève-toi, Grégoire, au ciel, et prie pour ton pays auquel tu as sacrifié ta vie". Quant à nous, Français, nous ne croyons pas qu'il y ait rien à ajouter après cette évocation, sinon de la crier à la face des repus qui par leur souci de défendre le communisme et de ne défendre que lui, avec tant d'acharnement et de méticulosité, nous rappellent la campagne haineuse lancée voici 50 ans – encore un anniversaire, les communistes y tiennent beaucoup – contre Kravchenko. Ce sont les mêmes méthodes, les mêmes calomnies, et presque les mêmes mots. Prétendre changer le monde, tout en se montrant incapable de changer les vieilles formules, telle est sans doute la fonction assignée au nouvel homme. Assurément, l'obligation constante de tourmenter soi-même un être cher, parent, ami, compagnon de lutte ou d'infortune, constitue-t-elle une nouveauté, voire un progrès dans l'évolution de l'espèce humaine. Mais la rigueur des temps nous incline à croire que l'Occident n'aura plus besoin des tortionnaires de Pitesti pour se muer en monde de robots. <strong>...</strong></p>Gauvin Michel - Codréanu l'homme de la forêturn:md5:448613bd057e3f87a5f0509125a6bbf42012-07-30T22:57:00+01:002013-01-08T13:19:26+00:00balderGauvin MichelFascismeGarde de FerHébraïsmeRoumanie <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Gauvain_Michel_-_Codreanu_l_homme_de_la_foret_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Gauvin Michel</strong><br />
Ouvrage : <strong>Codréanu l'homme de la forêt</strong><br />
Année : 1939<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Gauvin_Michel_-_Codreanu_L_homme_de_la_foret.zip">Gauvin_Michel_-_Codreanu_L_homme_de_la_foret.zip</a><br />
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Cornéliu Zéléa Codréanu fut plus qu’un chef de parti génial et remarquablement courageux, il fut un saint, un poète, une espèce de Roland moderne, un héros à la fois mystique et homme d’action. Il apparaît dans l’Histoire roumaine, comme un chevalier médiéval ressuscité, monté sur un cheval blanc, portant dans une main une croix, dans l’autre une épée. Un héraut courant la campagne pour annoncer aux paysans qu’une nouvelle ère va commencer. Sa vie est une continuelle épopée. Prodigieuse. Fantastique. Sublime. Surhumaine. Elle reflète l’âme intrépide, bouillante et fière de la race slave – son stoïcisme et son fatalisme. Comme la plupart des hommes qui se sont affirmés au cours de leur existence, qui ont accompli quelque chose de grand et d’utile, Codréanu est d’origine humble et prolétarienne. C’est au contact continuel du peuple qu’il devait apprendre à l’aimer, ce peuple, et à connaître ses aspirations. Avec la classe prolétarienne de son pays, il devait souffrir toutes les privations, toutes les injustices. Pour cela, il a bien mérité d’être l’idole et le héros de son peuple. <strong>...</strong></p>Rebatet Lucien Romain - Codreanu et la Garde de Ferurn:md5:0da01790792cea676b779c1abf3c8c2c2012-02-26T15:27:00+00:002013-12-12T17:29:21+00:00balderRebatet Lucien RomainFascismeGarde de FerJe suis partoutRoumanie <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Rebatet_Lucien_Romain_-_Codreanu_et_la_Garde_de_Fer_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Rebatet Lucien Romain (François Vinteuil - François Vinneuil)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Codreanu et la Garde de Fer Choses vues et entendues en Roumanie</strong><br />
Année : 1938<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Rebatet_Lucien_Romain_-_Codreanu_et_la_Garde_de_Fer.zip">Rebatet_Lucien_Romain_-_Codreanu_et_la_Garde_de_Fer.zip</a><br />
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Différentes circonstances de ma vie ont voulu que la Roumanie est le pays étranger que je connais le moins mal, et surtout celui où j’ai le plus d’amis. Notre journal fut sans doute de toute la presse française celui qui a suivi le plus attentivement la longue crise roumaine de l’hiver dernier, et notre cher camarade Dauture en a été le plus lucide historien. Je n’étais pas retourné en Roumanie depuis près de cinq ans. Je serais indigne même d’effleurer du bout de ma plume la question juive, si je n’avais brûlé de savoir ce qui s’accomplit vraiment làbas, au milieu du silence, des fausses nouvelles ou des congratulations officieuses les plus propres à attiser une curiosité de journaliste. J’ai donc consacré mes vacances à ce voyage. Gaxotte et Brasillach m’avaient demandé de le raconter ici. Je le fais avec d’autant plus de satisfaction qu’il se passe en Roumanie des choses passionnantes, que j’ai pu les étudier à loisir, que de pareils phénomènes politiques sont remplis d’enseignements fort actuels, et qu’enfin il n’est jamais mauvais de connaître la vérité sur un pays ami. La Roumanie selon la légende Chaque nation a sa légende. Celle de la France, pour les Roumains, veut, par exemple, que nous confondions régulièrement Bucarest avec Budapest, quand nous n’en faisons pas la capitale de la Bulgarie ; que l’on ne voie jamais chez nous d’officiers en tenue par crainte des bolcheviks et qu’à Paris l’on ne mange d’autres viandes que le cheval frigorifié. Ceci dit, les Roumains comptent du reste parmi les étrangers les mieux renseignés sur nous. Il est déplorable que des voyageurs n’emportent chez eux que deux ou trois de ces truismes, comme c’est le cas de beaucoup d’Anglais et d’Américains. Mais j’ai appris, en faisant deux ou trois fois le tour de notre vieux continent, que la légende d’un pays ne doit pas être rejetée d’un bloc, que pour absurde et caricaturale qu’elle soit, elle n’a pas été forgée de toutes pièces. Il est certain par exemple que nous sommes fort ignorants de la géographie, que la République a essayé par tous les moyens de détruire le prestige de nos uniformes et que le bourgeois parisien se nourrit médiocrement, beaucoup plus chichement en tous cas que le bourgeois de Bucarest. La légende roumaine en France a pour principale source les étudiants du Quartier Latin et les souvenirs de quelques régiments de notre armée d’Orient, qui traversèrent en 1918 et 1919 le pays dévasté décrit par M. Vercel dans Le Capitaine Conan. Il paraît donc que l’on vous demande dans les hôtels de Bucarest si vous désirez un lit avec ou sans femme, que les dames et les demoiselles de la société s’y disputent l’étranger à chaque détour de rue, que si les hommes affichent une telle élégance et remplissent à ce point les cafés, c’est qu’ils sont tous entretenus et répugnent à la plus petite tâche. On cite encore volontiers certains adages toujours attribués à un « moldo-valaque », tel que : « Etre Roumain, ce n’est pas une nationalité, c’est une profession. » <strong>...</strong></p>Rebatet Lucien Romain - Pourquoi les roumains sont antisémitesurn:md5:76bcd19f16d3e2727a4b16f3baeb2f1c2012-02-26T14:38:00+00:002013-12-12T17:24:09+00:00balderRebatet Lucien RomainHébraïsmeJe suis partoutRoumanieVichy <p><img src="https://balderexlibris.com/public/img/.Rebatet_Lucien_Romain_-_Pourquoi_les_roumains_sont_antisemites_s.jpg" alt="" /><br />
Auteur : <strong>Rebatet Lucien Romain (François Vinteuil - François Vinneuil)</strong><br />
Ouvrage : <strong>Pourquoi les roumains sont antisémites</strong><br />
Année : 1939<br />
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Lien de téléchargement : <a href="https://balderexlibris.com/public/ebook/Rebatet_Lucien_Romain_-_Pourquoi_les_roumains_sont_antisemites.zip">Rebatet_Lucien_Romain_-_Pourquoi_les_roumains_sont_antisemites.zip</a><br />
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Je Suis Partout, 17 février 1939. La Roumanie n’a pas toujours eu des Juifs Il y a en clinique certains cas types de maladies que les médecins offrent en exemples à leurs étudiants. S’il existait un enseignement pour la question juive, la Roumanie pourrait y jouer à la perfection ce rôle. Il n’est certainement pas de pays où l’on puisse suivre plus clairement les étapes de l’invasion juive et de l’antisémitisme, accompagnés de phénomènes qui se reproduisent avec une singulière régularité. La Roumanie se confond aujourd’hui avec le grand réservoir juif de l’Europe orientale. Elle est même un de ses principaux secteurs. On se figure communément que le Juif y est fixé depuis un temps immémorial. La vérité est tout autre. Après avoir subi sous toutes ses formes la domination étrangère, soutenu d’innombrables luttes, les deux principautés de Moldavie (Roumanie du Nord) et de Valachie (Roumanie du Sud) menaient, au XIXe siècle, une existence obscure et patriarcale, apparemment peu propre à attirer les émigrants israélites. D’autant que la Turquie se réservait le monopole de tous les échanges commerciaux sur cette terre de son empire, en chargeait des agents grecs ou arméniens. Les recensements de l’époque, en effet, donnent environ 3300 Juifs pour la Valachie (population totale d’environ 1 650 000 habitants). La Moldavie, plus proche des grands centres juifs, en comptait à peu près 12 000, soit 2 % de sa population, ceci en l’année 1803. Encore faut-il noter que beaucoup de ces Juifs étaient arrivés assez récemment, après le partage de la Pologne. Deux des grands spécialistes de la question, et qui l’ont traitée chacun d’un côté différent de la barricade, l’antisémite roumain Verax, dans son livre étonnant de précision et de pittoresque (Bucarest 1903), et le Juif Bernard Lazare (Cahiers de la Quinzaine, Paris 1902) sont d’accord au moins sur ces chiffres linéaires. Bernard Lazare fait bien état de ces familles juives venues de Hongrie ou de Russie, chassées par les persécutions, au cours du Moyen Age. On conviendra que leur descendance, dans l’énorme population juive de la Roumanie actuelle, est une imperceptible minorité. Les principautés bénéficient d’un commencement d’émancipation en 1821, après la guerre de l’indépendance grecque qui marque le réveil des chrétiens de l’Europe orientale. Elles obtiennent surtout de la Turquie la liberté de commerce. Aussitôt, une nombreuse émigration de Juifs polonais s’infiltre en Moldavie. Nous en trouvons déjà 37 000 en 1831. Au recensement de 1839, on en compte 118 922, pour une population de douze cent mille chrétiens. En Valachie, ils n’étaient encore que 6000. La demi-libération de 1821 rendait le Roumain maître d’une terre exceptionnellement favorisée : magnifique grenier à grains, cheptel immense, forêts inépuisables, riches gisements minéraux. La transformation rapide de l’outillage agricole, du vêtement, de l’habitation, devaient accroître l’essor du pays. Mais le Juif fraîchement émigré possédait, par son expérience du négoce, un avantage considérable sur le chrétien. Il allait être le premier et presque le seul bénéficiaire de l’ascension matérielle du pays. La Roumanie ne s’est pas encore relevée de ce handicap centenaire. Sa pauvreté en capitaux nationaux, paradoxale dans un pays aussi bien pourvu de richesses naturelles, le terrible encombrement des professions libérales où l’élite s’est rejetée et où elle rencontre encore la concurrence juive, sont inséparables du problème juif. Les Juifs, dès leur entrée, avaient mis la main sur l’artisanat et le petit commerce naissants : Ils se concentrent dans les villes d’année en année plus peuplées, tandis que les nouveaux arrivants, selon le processus classique, s’installent d’abord dans les bourgades et établissent parmi les paysans leur dangereux système de prêts usuraires. <strong>...</strong></p>