Balder Ex-Libris

Auteurs : Manion Karin - king Diane
Ouvrage : Les survivants allemands des atrocités commises par les alliés L'Histoire Allemande racontée par les Allemands
Année : 2016

Lien de téléchargement : Manion_Karin_-_Les_survivants_allemands_des_atrocites_commises_par_les_allies.zip

La Ligue des Révisionnistes Extraordinaires présente. Les Survivants Allemands des Atrocités commises par les Alliés, l'Histoire Allemande racontée par les Allemands. Interview de Karin Manion par Diane King, à Toronto, Canada, juillet 2016. Diane King - Bonjour, je suis Diane King je me trouve à Toronto au Canada, nous sommes ici au nom de La Ligue des Révisionnistes Extraordinaires afin d'interviewer les survivants allemands des atrocités commises par les Alliés. Notre première interview va se faire avec une de mes amies très chères que je connais depuis de nombreuses années. Elle s'appelle Karin Manion et elle va nous raconter son histoire telle qu'elle l'a vécue. Bonjour Karin. Karin Manion - Bonjour Diane, cela me fait plaisir de vous revoir. Diane King - Cela me fait plaisir également. Karin Manion - Soyez la bienvenue au Canada. Diane King - Merci, me voilà à nouveau ici. Nous aimerions connaître votre vécu, vos origines, nous pouvons commencer par cela et je vous poserai des questions. Karin Manion - D'accord. Eh bien, je suis née à Berlin, au plus fort de la guerre en 1941 et peu de temps après nous avons été évacués de la ville car le Reich s'attendait à des bombardements sur la capitale. Les évacués devaient allés rejoindre les membres de leurs familles. Ma famille se trouvait en Prusse Orientale, la province d'Allemagne située le plus à l'Est pratiquement à la frontière avec la Russie. C'est donc là où nous sommes allés. Ma grand-mère était là et nous avons donc vécu là pendant un certain temps. Jusqu'à ce que... Les Russes se rapprochaient et ils étaient en train d'envahir le pays et les gens ont commencé à entendre parler des atrocités commises par les Russes à avoir peur et donc nous avons fui. Bien sûr, lorsqu'on prend la fuite, on ne peut pas emmener grand chose. Nous n'avions que les vêtements dont nous étions vêtus et un sac et bien sûr nous étions à pied il n'y avait aucun moyen de transport. Des centaines d'autres gens comme nous ont fait la même chose. Nous sommes partis en octobre 1944, c'est à ce moment-là que nous avons quitté notre pays, notre héritage. Ma grand-mère pensait que nous le révérions peut-être mais nous n'y croyions pas. Mais finalement sa prédiction s'est réalisée : nous ne sommes jamais plus retournés là-bas. Bref, l'hiver 1944-1945 en Prusse Orientale fut extrêmement rigoureux et nous étions à pied. La température était inférieure à la température de congélation. ...